Aujourd’hui nous fêtons l’Annonciation.

Chaque année, les chrétiens fêtent l’Annonciation au 25 mars, neuf mois avant la naissance du Christ le 25 décembre. Mais quand le 25 mars tombe pendant le carême, période de jeûne et de préparation à la fête de la Résurrection, l’église a décidé de fêter cette annonciation, le premier jour après l’octave (huitaine de jours) après Pâques.

Je vous mets ci-dessous quelques extraits des visions que La bienheureuse Catherine Emmerich nous décrit de ce jour béni :

« La chambre de la sainte Vierge était sur le derrière de la maison de Nazareth. On y montait par trois marches, car le sol de cette partie de la maison était plus élevé que le reste et sur un fond de rocher. (Nous savons qu’à cette époque le hameau de Nazareth était en partie troglodyte). La chambre était ronde,  derrière une cloison à hauteur d’homme, se trouvait roulé le lit de la sainte Vierge. Les parois de la chambre étaient revêtues jusqu’à une certaine hauteur d’une espèce de travail de marqueterie fait avec des morceaux de bois de différentes couleurs. Le plafond était formé par quelques solives parallèles, dont les intervalles étaient remplis par un clayonnage orné de figures d’étoiles.

La sainte Vierge, en entrant, se revêtit, derrière la cloison de son lit, d’une longue robe de laine blanche avec une large ceinture, et se couvrit la tête d’un voile d’un blanc légèrement jaune, elle prit alors une petite table basse qui était contre le mur, et la mit au milieu de la chambre. Elle était recouverte d’un tapis rouge et bleu au milieu duquel était brodée une lettre. Un rouleau de parchemin écrit était sur cette table.

La sainte Vierge, l’ayant dressée entre la place de son lit et la porte, à un endroit où le sol était recouvert d’un tapis, plaça devant un petit coussin rond pour s’y agenouiller ; elle se mit alors à genoux, les deux mains appuyées sur la table. La porte de la chambre était devant elle à droite ; elle tournait le dos à sa couche.

Marie baissa son voile sur son visage et joignit les mains devant sa poitrine, mais sans croiser les doigts. Je la vis prier longtemps ainsi avec ardeur, je visage tourné vers le ciel ; elle invoquait la rédemption, la venue du roi promis au peuple d’Israël. Elle resta longtemps à genoux, ravie en extase ; puis elle pencha la tête sur sa poitrine.

Alors, du plafond de la chambre, descendit à sa droite, en ligne un peu oblique, une masse de lumière, et dans cette lumière un jeune homme resplendissant avec des cheveux blonds flottants descendit devant elle à travers les airs : c’était l’ange Gabriel. Il lui parla, et je vis les paroles sortir de sa bouche comme des lettres de feu. Marie tourna un peu sa tête voilée vers le côté droit. Cependant, dans sa modestie, elle ne regarda pas. L’ange continua à parler. Marie tourna le visage de son côté, comme obéissant à un ordre, souleva un peu son voile, et répondit. L’ange parla encore ; Marie releva tout à fait son voile, regarda alors l’ange, et prononça les paroles sacrées :  » Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole « .

Une lumière pénétra alors le côté droit de Marie, elle devint lumineuse et comme diaphane. Elle était dans ce moment tellement inondée de lumière que rien en elle ne paraissait plus obscur ni opaque : elle était resplendissante et comme illuminée toute entière.

Pendant que je voyais toutes ces choses dans la chambre de Marie, j’eus une impression personnelle d’une nature singulière. J’étais dans une angoisse continuelle, comme si l’on m’eût dressé des embûches, et je vis un horrible serpent ramper à travers la maison et les degrés jusqu’à la porte près de laquelle j’étais quand la lumière pénétra la sainte Vierge ; le monstre était arrivé à la troisième marche. Ce serpent était à peu près de la longueur d’un enfant ; sa tête était large et plate ; il avait à la hauteur de la poitrine deux courtes pattes membraneuses, armées de griffes semblables à des ailes de chauve-souris, sur lesquelles il se traînait. Il était tacheté de diverses couleurs d’un aspect repoussant, et rappelait le serpent du Paradis, mais avec quelque chose de plus difforme et de plus horrible. Quand l’ange sortit de la chambre de la sainte Vierge, il marcha sur la tête de ce monstre devant la porte, il poussa alors un cri si affreux que j’en frissonnais. »

Bénie sois tu, ô sainte Vierge Marie, toi qui as accepté avec tant d’humilité et d’acceptation de devenir la mère de Celui qui allait ouvrir le Ciel aux pêcheurs !

19 Mars : fête de Saint Joseph et son bâton miraculeux

Voici comment St Joseph fut désigné pour être l’époux de la Vierge Marie, suivant différents écrits et témoignages de Pères et mystiques de l’Eglise.

Joseph, descendant de David, devait avoir environ 35 ans quand le Grand Prêtre de Jérusalem le convia à la cérémonie qui allait s’y dérouler afin de désigner un époux pour Marie, une jeune fille de 15 ans, descendante, elle aussi, de David. Elle venait de passer une douzaine d’années au Temple, elle avait fait vœu de chasteté, elle aurait préféré rester au Temple, mais elle obéit humblement à ce prêtre qui voulait la destiner au mariage, ce prêtre qui attendait avec le peuple juif, l’enfant de la Promesse, et qui avait, sans doute, senti que cette merveilleuse petite Marie aurait une destinée particulière.

Joseph avait des frères qui se moquaient souvent de lui car il était discret, simple, chaste et très pieux. Il vivait seul dans une petite bourgade de Galilée, Nazareth, et exerçait le métier de charpentier dans la chasteté et la dévotion à Dieu. Avant la cérémonie, et après avoir rencontré Marie qui lui avait confié son vœu de virginité, il se mit à prier pour que le sort lui désigna un bon époux, elle paraissait si douce et humble.

Chaque prétendant devait venir avec un bâton sur lequel ils inscriraient leur nom avant de le déposer sur l’autel. Cette coutume remontait au temps de Moïse où tous ceux de la maison et de la famille de David qui étaient nubiles et non mariés, vinssent apporter chacun une baguette sur l’autel, car l’on devait recommander et donner la vierge en mariage à celui dont la baguette, après avoir été déposée sur l’autel, produirait une fleur.  Ce témoignage que l’on retrouve dans plusieurs évangiles apocryphes, est lui-même inspiré d’un récit biblique relatif au choix d’Aaron, le frère de Moïse, en tant que Grand Prêtre : « On ramassa donc douze verges, selon le nombre des tribus ; celle d’Aaron faisait la treizième. On écrivit sur chacune d’elles le nom du prince de la tribu qui l’avait offerte ; on les mit dans la tente de l’assemblée, où le Seigneur venait régulièrement se manifester à Moïse ; et le lendemain on remarqua que pendant la nuit sur la verge d’Aaron avait poussé des boutons fleuris, et que ces fleurs s’étaient transformées en amandes. »

Après donc, que les quinze hommes invités à la cérémonie eurent déposées leurs bâtons, le prêtre entra sans le Saint des saints et pria toute la nuit. Au matin, il prit les bâtons, sortit et les rendit aux quinze prétendants. Joseph reçut le sien le dernier, et voici qu’une fleur de lys apparut sur le bois sec, symbole de la renaissance, de la vie qui triomphe de la mort et de la pureté du chaste Joseph, symbolisée par la couleur blanche de la fleur. Alors le prêtre dit : « Joseph, Joseph, tu es l’élu : c’est toi qui prendras en garde la vierge du Seigneur. » Le timide et effacé Joseph a certainement ressenti une grande frayeur devant la mission inouïe que Dieu, sans lui demander son avis, lui proposait.

Joseph était troublé, mais un ange du Seigneur vint le trouver et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse » (Matthieu 1, 20).

Obéissants et soumis, Joseph et Marie rentrèrent chacun dans leur demeure à Nazareth. C’était le temps de leurs fiançailles, Marie allait chaque matin chez Joseph s’occuper de l’entretien de sa maison et de ses repas pendant qu’il se consacrait à son métier de charpentier. Et le soir, chez Marie, il passait un peu de temps à parler et prier ensemble ; et Joseph, pour lui faire plaisir, s’occupait et embellissait son jardin.

Joseph, en hébreu, signifie Dieu ajoutera. À la vie humble et sainte de Joseph, Dieu ajoutera la vie de la Vierge Marie et celle de Jésus notre Seigneur.

Après l’annonciation Marie partit trois mois chez sa cousine Elizabeth, comme le lui avait demandé l’ange Gabriel c’est à son retour que fut décidé la célébration du mariage de Joseph et Marie, mais je vous ai raconté ça le 19 mars de l’an dernier : https://annickpage.fr/2023/03/19/19-mars-saint-joseph/

Aujourd’hui, 22 août, fête du Cœur Immaculé de Marie

La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l’unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus. « Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé Sa puissance pour former un Cœur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un Cœur de Mère et l’Esprit-Saint en fit un Cœur d’épouse pour y célébrer Ses noces ineffables.»

Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à Son Cœur Immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s’exprimant à la radio, consacra le monde au Cœur Immaculé de Marie pour répondre à l’appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, il consacrait encore tout le genre humain au Cœur Immaculé de Marie pour le mettre sous Sa toute-puissante protection. A l’occasion de cette même cérémonie, il décréta que l’Eglise entière célébrerait chaque année une fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie afin d’obtenir par l’intercession de la Très Sainte Vierge, «la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus.» Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l’Assomption.

Le livre de l’Ecclésiastique (24, 23-31) célèbre Marie en ces termes :

« Comme la vigne j’ai poussé des fleurs d’une agréable odeur, et mes fleurs donnent des fruits de gloire et d’abondance.

Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance.

En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu.

Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits ;

car mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage plus suave que le rayon de miel.

Ma mémoire passera dans la suite des siècles.

Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif.

Celui qui m’écoute ne sera pas confondu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point.

Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle. »

La Salette : Le secret confié par la Sainte Vierge à Mélanie

Suite de « L’Apparition de la Très Sainte Vierge sur la montagne de la Salette le 19 septembre 1846 » publiée par la Bergère de la Salette avec l’imprimatur de Mgr l’évêque de Lecce.

« Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous pourrez le publier en 1858.

Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. Malheur aux prêtres, et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Dieu va frapper d’une manière sans exemple.

Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis. Il enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans. En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer : ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu. Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Malheur aux princes de l’Église qui ne seront occupés qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil ! La sainte foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille. Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices. Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel ; et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.

Alors Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l’Église de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Évangile sera prêché partout et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu. Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre, qui sera alors faite par les dix rois de l’antéchrist qui gouverneront le monde. Ce sera pendant ce temps que naîtra l’antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés. Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist. Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus.

Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Évangile sera prêché partout, tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité ! J’adresse un pressant appel à la terre, j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ. Combattez, mes enfants, vous, petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.

L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Énoch et Élie remplis de l’Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu, et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d’âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’antéchrist. Voici le temps ; l’abîme s’ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres avec ses sujets, il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel ; mais il sera étouffé par le souffle de saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’enfer. Alors l’eau et le feu purifieront la terre et tout sera renouvelé : Dieu sera servi et glorifié ».

Ensuite la Sainte Vierge me donna, aussi en français, la règle d’un nouvel Ordre religieux.

La Sainte Vierge reprit ainsi la suite du discours : « Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? » Nous répondîmes tous les deux : « Oh ! non, Madame, pas beaucoup ». « Ah ! mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage.»

La très belle Dame traversa le ruisseau et nous dit : « Eh bien ! mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ».

Ses pieds ne touchaient que le bout de l’herbe sans la faire plier, je la suivais ; je m’étais attachée pour toujours et sans condition à Ma Dame ; oui, je voulais ne plus jamais, jamais la quitter. Elle s’est levée insensiblement de terre à une hauteur d’environ un mètre et plus ; Elle me regarda avec des yeux si doux, si aimables et si bons, que je croyais qu’Elle m’attirait dans son intérieur, et il me semblait que mon cœur s’ouvrait au sien.

(A suivre)