Tout a commencé par une conversation sur les rêves.
Mon fils Sébastien qui vivait sur son terrain à 2 kms de mon appartement, était venu manger chez moi. Dans notre conversation, il m’a dit ne jamais se souvenir de ses rêves. Quelques temps plus tard, il me raconte avoir rêvé et, bizarrement, à l’encontre de ce qui lui était habituel, il s’en souvenait très nettement : il était debout au fond d’une église, les mains jointes, et un halo de lumière l’enveloppait.


Depuis plusieurs années nous avions des discussions intéressantes sur la spiritualité. Lui cherchant à travers le bouddhisme avant, pendant et après son voyage en Inde et moi, bien endoctrinée par le monde du New-Age, cherchant… avidement… une voie qui puisse me combler.


Quelques jours passent encore, et Sébastien, vraiment interpellé par ce rêve, a cherché des renseignements sur Internet, quant à cette religion catholique qu’il avait franchement détestée après avoir passé quelques années dans des écoles libres tenues par des jésuites. Et…

les voies du Seigneur sont impénétrables…

il apprend que, à quelques 6 kms de chez moi, il y a un couvent de dominicaines qui sont affiliées à la Fraternité Saint Pie X, des catholiques traditionnalistes qui célèbrent la messe en latin comme avant les bouleversements apportés par le concile Vatican II. On en parle, je lui dis me souvenir des messes d’avant les années 60 et de mes années de fin de secondaire chez les dominicaines que j’avais bien plus appréciées que les jésuites dans mes premières années de secondaire.