Alors voilà que tout se met en route afin de prendre la dure mais magnifique voie de la conversion. Sébastien me demande de téléphoner au couvent des dominicaines pour savoir si la messe du dimanche est publique. « Pour voir » dit-il.
Comme il s’agit aussi d’une école, je décide d’appeler en fin d’après-midi et auparavant de faire un petit tour à la médiathèque qui est à côté de chez moi. Or, j’habite une petite ville en Provence, et pendant 4 ans, je suis allé une à deux fois par semaine à cette médiathèque, je n’y ai jamais rencontré quelqu’un en habit religieux. Ce jour-là, comme par hasard, j’y croise à la sortie une dominicaine.
« Bonjour ma mère, excusez-moi de vous interpeller, mais j’aurais aimé savoir si la messe qui est célébrée dans votre couvent le dimanche à 11 h est bien ouverte au public, est-elle bien en latin ? » Sur sa réponse affirmative, je lui dis que nous irions très certainement ce dimanche avec mon fils.