Puis vint un mariage, difficile, avec un homme qui ne croyait en rien et ne se posait pas du tout de questions, beaucoup de travail dans nos différents commerces.
Un travail que j’ai aimé pourtant mais qui ne me laissait pas assez de temps pour m’occuper de Mathilde et Sébastien mes deux enfants, mes deux petits dont je suis si fière. Ils étaient ma réussite.
Ce sont eux qui m’ont apporté du bien-être, de l’amour, de grandes joies, des peines aussi, parfois, et surtout l’envie de les guider, de les aider à s’épanouir. J’ai longtemps cru avoir bien rempli mon rôle de mère, il me plaisait ce rôle-là ! Je les ai aimés de tout l’amour dont j’étais capable.
Mais je ne leur ai pas transmis ce qui était le plus important, je comprends maintenant que je n’ai pas su leur donner l’essentiel : la foi en Dieu (que j’avais au fond de moi mais je ne savais pas comment la vivre), la confiance, l’espérance, la force, la tempérance, la piété, la crainte de Dieu, toutes ces vertus que la religion catholique nous demande de pratiquer afin de faire face à toutes les difficultés de la vie et de trouver la paix du cœur. Trop souvent je leur ai donné des conseils erronés, croyant les aguerrir, les prévenir, les protéger… Seigneur, pardonnez-moi ! Mes enfants chéris, pardonnez-moi !
Ce n’est qu’après avoir lu, il y a 3 ans, « Correspondance familiale » de Zélie et Louis Martin les parents de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, que j’ai compris ce que devait être une saine éducation chrétienne ! Quel gâchis ! Il va m’en falloir des prières et des pénitences pour tenter de réparer tout ce mal que j’ai fait……