Aujourd’hui, 21 janvier, anniversaire de la mort de Louis XVI

Guillotiné à Paris, en 1793, place de la Révolution (de nos jours : place de la Concorde). La reine Marie-Antoinette d’Autriche y sera, elle aussi, guillotinée le16 octobre 1793.

Il y a quelques années en arrière, (2015 ou 2016), dans mes recherches sur la Chrétienté au cours du temps, j’ai eu connaissance du testament de Louis XVI, et j’ai été frappée par l’expression de sa foi en Dieu et en l’Eglise. Je savais que depuis Clovis, tous les rois de France étaient catholiques et appelés « les rois très chrétiens »… Certains, parfois, plus chrétiens que d’autres, bien sûr !

Et puis, au début de ce mois de janvier, mois anniversaire de l’exécution de Louis XVI, j’ai regardé la vidéo faite par monsieur l’abbé Olivier Rioult (http://www.lasapiniere.info/) sur Louis XVII, et j’ai été vraiment étonnée de la foi et de la grandeur d’âme de ce petit garçon de 10 ans à peine, qui subissait un véritable martyre depuis 3 ans. Cet enfant avait manifestement eu une solide éducation catholique qui l’avait gardé dans de bons et vrais sentiments : le désir de ne pas inquiéter sa mère et la volonté de pardonner à ses bourreaux.

Je me suis souvenue alors de livres que j’avais dévorés vers 18/20 ans sur Louis XVII et… les faux dauphins, et surtout celui, magnifique, de Françoise Chandernagor « La chambre » que j’ai lu beaucoup plus tard, mais il ne me semble pas que dans ces différents écrits la foi admirable de ce petit dauphin et de sa famille ait été rapportée..

Je n’ai pas assez de connaissances historiques pour dire si Louis XVI a été un bon ou un mauvais souverain, il avait pourtant fait évoluer le droit des personnes par l’abolition de la torture et du servage, mais, d’après bon nombre d’historiens, son caractère n’était pas à la hauteur des circonstances exceptionnelles de la terrible et funeste période révolutionnaire.

Louis XVI avait été marié à 15 ans avec Marie-Antoinette (14 ans) pour des raisons de rapprochement politique et ne consommèrent réellement leur mariage que sept ans plus tard, après qu’il fut monté sur le trône royal à 19 ans. De leur union, naquirent quatre enfants dont deux moururent en bas âge, le dauphin Louis XVII serait mort à 10 ans dans la prison du temple, et Madame Royale, leur fille aînée, emprisonnée le 13 août 1792, n’en sortira que le 30 juin 1795, quelques jours après la mort (présumée ?) de son petit frère, la Convention ayant voté un décret prévoyant que la fille du roi guillotiné soit échangée contre des prisonniers politiques détenus par l’Autriche. Pendant son emprisonnement, après avoir appris la mort de ses parents, elle a écrit sur un mur de sa chambre :

  » Ô Mon dieu, pardonnez à ceux qui ont fait mourir mes parents ! « 

Edifiant !

Vous pouvez lire le magnifique testament de louis XVI sur le lien suivant : https://annickpage.fr/2021/01/23/le-magnifique-testament-chretien-du-roi-louis-xvi/

17 janvier 1871 apparition de la Sainte Vierge Marie à Pontmain (Mayenne)

Pontmain, c’est un hameau d’une quinzaine de maisons et de moins de cent habitants, à 50 kms au nord de Laval, entre la Normandie et la Bretagne. En 1870, 38 hommes de Pontmain, sont mobilisés pour la guerre contre la Prusse. Avant leur départ, leur curé qui croit fortement en la protection de la Vierge Marie, les bénit et les consacre à la Sainte Vierge, les assurant qu’ils rentreraient tous au pays.

Ce 17 janvier 1871, la journée commence comme les autres jours par la messe. Vers midi et demi, la terre tremble, ce qui a fortement impressionné tous les habitants, surtout en cette période troublée. Chacun vit dans l’angoisse et dans la peur car on est sans nouvelles des 38 hommes partis depuis septembre dernier. Et puis il y a une épidémie de typhoïde qui commence à reprendre. Et la variole qui se répand.
Malgré tout, on prie avec ferveur car il en est ainsi à Pontmain. Depuis l’arrivée du curé, l’abbé Michel Guérin, dans chaque famille, on prie le chapelet tous les jours, et on se retrouve de bonne heure, chaque matin à la messe.

Ce soir-là, deux enfants, Eugène (12 ans) et Joseph (10 ans) Barbedette, dans la grange, aident César, leur père, à piler les ajoncs pour la nourriture de la jument. La nuit est tombée. Il est environ 17 H 30. Jeannette Détais, une vieille femme, vient donner quelques nouvelles qu’elle a pu glaner un peu plus loin près des fuyards de l’armée de la Loire en déroute. Eugène sort de la grange pour voir le temps qu’il fait dehors.

Et voilà que, en plein ciel, au-dessus de la maison d’en face, il voit une « Belle Dame » qui tend les bras comme dans un geste d’accueil et qui lui sourit. Elle est vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles d’or (comme la voûte de l’église peinte ainsi en 1860). Sur la tête, elle a un voile noir surmonté d’une couronne d’or avec un liseré rouge au milieu. Aux pieds, elle porte des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle est au milieu d’un triangle formé de trois grosses étoiles. L’enfant sourit à la « Belle Dame ». Ce sourire sera le seul dialogue car, de toute l’apparition, la « Belle Dame » ne dira pas un seul mot.
Le jeune frère Joseph, venu à la porte, voit lui aussi la « Belle Dame » tandis que les grandes personnes ne voient rien sinon les trois étoiles.
Victoire, leur mère, ne verra rien non plus, bien qu’elle soit retournée à la maison chercher ses lunettes. Elle se rend à l’école demander à l’institutrice, sœur Vitaline, de venir devant la grange. Ne voyant que les étoiles, la sœur retourne à l’école et en revient avec une autre sœur, sœur Marie-Edouard, et trois petites pensionnaires. A leur arrivée, les deux plus jeunes s’écrient : « Oh ! La belle Dame ! Qu’elle est belle ! » et la décrivent à leur tour. Sœur Marie-Edouard s’en va prévenir M. le curé tandis que sœur Vitaline commence à prier avec les gens qui accourent de plus en plus nombreux.

Lorsque l’abbé Guérin arrive au milieu de ses paroissiens, les enfants, que l’on avait séparés pour éviter qu’ils puissent communiquer entre eux, s’écrient : « V’là que’que chose qui s’fait ! » et ils décrivent un grand ovale bleu qui est venu entourer la « Belle Dame ». A l’intérieur quatre bobèches sont fixées portant quatre bougies éteintes. Ces bougies rappellent celles que l’abbé Guérin allumait sur l’autel de la Sainte Vierge depuis le 8 décembre 1854 à tous les offices de la paroisse. En même temps apparaît une petite croix rouge sur la robe, à l’endroit du cœur.
On commence à parler, à discuter et la « Belle Dame » devient triste, comme le dit Eugène. « Prions » ajoute M. le curé. Sœur Marie-Edouard commence le chapelet. Aussitôt, la Dame sourit à nouveau. Tout au long du chapelet, au rythme des Ave Maria, la « Belle Dame » grandit lentement et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle.
Après le chapelet, on chante le Magnificat. Au début du chant, les enfants décrivent une grande banderole qui vient se dérouler entre le bas de l’ovale et le toit de la maison.

Des lettres commencent alors à s’écrire, en majuscule, couleur d’or. « C’est un M » – « Un A » – « un I » – « un S ». Le mot MAIS qui va rester tout seul jusqu’au moment où arrive Joseph Babin, un charretier, qui revient d’Ernée, à 20 km de là, et qui lance à la foule : « Vous pouvez bien prier, les Prussiens sont à Laval ». Le mot PRIEZ vient s’écrire alors après MAIS. Le message continue de s’écrire lettres après lettres. A la fin des litanies que l’on chante après le Magnificat, les enfants peuvent lire une première ligne :

Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps.

Puis, des lettres commencent une seconde ligne : MON FILS. Alors c’est un cri de joie général : « C’est Elle ! C’est bien Elle ! C’est la Sainte Vierge ! » Jusque-là, on pensait que ce pouvait être Elle. Mais maintenant, on en est sûr. C’est bien écrit : MON FILS. Pendant que l’on chante le Salve Regina, le message continue :

Mon fils se laisse toucher

Il n’y a pas de point final mais cette deuxième ligne est soulignée par un gros trait d’or comme les lettres.

« Chantons notre cantique à Marie » dit alors M. le curé et les paroles s’élèvent joyeuses vers le ciel, alors que, dimanche dernier, on l’avait chanté la gorge serrée : « Mère de l’Espérance dont le nom est si doux, Protégez notre France. Priez, priez pour nous. »
Au début, la Vierge lève les mains à hauteur de ses épaules et agite les doigts au rythme du cantique. Puis un rouleau « couleur du temps » passe et efface la banderole et le message.
Suit un autre cantique « Mon doux Jésus ». Les enfants, joyeux jusque-là, deviennent subitement tout tristes. C’est que la Vierge elle aussi est devenue toute triste. Elle ne pleure pas mais un frémissement au coin des lèvres marque l’intensité de sa douleur. « Jamais on n’a vu une pareille tristesse sur un visage humain » disent les enfants.
C’est alors qu’une croix d’un rouge vif apparaît devant la Vierge, avec sur la croix, Jésus, d’un rouge plus foncé. Au sommet de la croix, sur une traverse blanche, est écrit : JESUS CHRIST. La Vierge prend la croix à deux mains et la présente aux enfants pendant qu’une petite étoile vient allumer les quatre bougies de l’ovale avant d’aller se placer au-dessus de la tête de la Vierge. La foule prie en silence et beaucoup pleurent.
Puis le crucifix rouge disparait et la Vierge reprend l’attitude du début. Un sourire « plus grave » revient sur ses lèvres et une petite croix blanche apparaît sur chacune de ses épaules. Il est 20 H 30.

« Mes chers amis, dit M. le curé, nous allons faire tous ensemble la prière du soir ». Tout le monde se met à genoux, là où il est, certains dans la neige, d’autres dans la grange pour ceux qui ont voulu s’abriter du froid glacial. Les enfants signalent alors la présence d’un voile blanc qui vient d’apparaître aux pieds de la Vierge et qui monte lentement en la cachant à leurs yeux. Le voile arrive à hauteur de la couronne, s’arrête un instant et, brusquement, tout disparaît : le voile, la couronne, l’ovale, les bougies et les trois étoiles.

« Voyez-vous encore ? » demande M. le curé. « Non, M. le curé, tout a disparu, c’est tout fini ! ». Il est près de 21 H 00. Chacun rentre chez soi, le cœur en paix. Toute crainte, toute peur s’en est allée.
Les Prussiens qui devaient prendre Laval ce soir-là n’y sont pas entrés. Le lendemain, ils se sont repliés. L’armistice est signé le 25 janvier. Les 38 jeunes de Pontmain reviennent tous sains et saufs.

L’immortalité du corps

Ce matin, en lisant la messe de Saint Hilaire, évêque de Poitiers et docteur de l’Eglise, fêté aujourd’hui par l’Eglise Universelle, j’ai été vraiment interpellé par un extrait de ses « Douze livres sur la Trinité » :

« Le sel empêche de pourrir les corps où il est déposé. Les apôtres, qui annoncent les réalités célestes, sont comme des semeurs d’éternité : leur parole apporte à ceux qui la reçoivent l’immortalité du corps ».

Or, le onzième article du symbole des apôtres affirme :

« Je crois à la résurrection de la chair »,

ainsi que le Credo :

« J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ».

Et Saint Paul dit très bien dans sa première lettre aux Corinthiens :

« Si les morts ne ressuscitent point, Jésus-Christ non plus n’est point ressuscité, par conséquent notre prédication est vaine, et notre Foi est vaine aussi »,

et un peu plus loin :

« Le corps est semé dans la corruption, et il ressuscitera incorruptible »,

Et encore :

« Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la Vie Eternelle, et ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour leur damnation ».

Dans l’Ancien Testament Job affirme :

« Je verrai Dieu dans ma chair »,

et Le prophète Daniel :

« Ceux qui dorment dans la poussière se réveilleront, les uns pour la Vie Eternelle, les autres pour l’Opprobre Eternelle ».

Saint Grégoire également nous explique le renouvellement de la mort et de la vie que l’on a régulièrement sous les yeux :

« Tous les jours, dit-il, la lumière disparait à nos yeux, comme si elle mourait, et tous les jours, elle se montre de nouveau, comme si elle ressuscitait. Les plantes perdent leur verdure, et la reprennent ensuite, comme si elles revenaient à la vie ; les semences meurent en pourrissant, et elles ressuscitent, en germant ».

Ressusciter d’entre les morts au jour du Jugement dernier, c’est la Foi des vrais chrétiens, et c’est ce qui les motivent à tenter de mener une vie sainte et pure de tout péché, à s’adonner à la vertu et à la piété afin d’avoir part à ces richesses exceptionnelles et incalculables qui suivront la résurrection des corps.

Devenir immortel c’est aussi la recherche effrénée de bon nombre de personnes dans les élites de notre monde qui cherchent par tant de moyens terribles et occultes à parvenir à leurs fins. Ils sont dans l’ignorance de la Révélation Divine, influencés et tentés par Satan, le Prince de ce Monde et le prince du mensonge. Ils souhaitent plus de temps pour accumuler plus de puissance, plus de pouvoirs, plus de richesses sur Terre. Ils sont dans une telle ignorance, une telle manipulation, ils sont tellement à plaindre !

Nous nous devons de prier avec force et conviction pour eux, qu’ils comprennent que nous sommes déjà immortels, et que le choix est : immortels pour la damnation éternelle ou pour la Félicité. Si nos prières parvenaient à seulement en sauver un de la damnation éternelle, nous n’aurions pas perdu notre temps !

Nous sommes conquis

Deux, trois dimanches de suite…
Comme j’entends encore une des rares paroles de ma mère concernant la religion : « Tu sais, mon petit, quand tu vas à la messe, communie, c’est une grande force ! » Je communie à chaque messe et Sébastien aussi.

Et Mère Marie-Annick nous dit qu’elle nous a vus communier et nous demande si nous sommes en état de grâce, et moi : « C’est quoi l’état de grâce ? ». « Vous êtes-vous confessés récemment ? ». Moi : « Pas depuis au moins quarante ans et Sébastien jamais ». Quand il a fait sa première communion en 1988, on n’apprenait plus aux enfants le rôle et l’importance de la confession et du sacrement de pénitence qui permet de bénéficier pleinement des grâces apportées par l’Eucharistie, et je la lui avais fait faire cette première communion parce que c’était la coutume, la tradition familiale… La mère prieure nous conduit alors au prêtre qui vient de célébrer la messe afin qu’il nous donne un rendez-vous dans la semaine pour faire une confession générale ! Je la prépare cette confession, très sérieusement, je suis un peu angoissée, raconter ma vie avec toutes ses transgressions… Quelle épreuve ! Mais le pardon est là et les résolutions pour tenter de m’améliorer !


Nous sommes conquis et faisons connaissance avec quelques familles et quelques sœurs. Nous sommes bien accueillis par les fidèles qui nous reçoivent chez eux, nous invitent à partager un repas. Nous suivons toutes les cérémonies et les diverses instructions donnée par les deux prêtres qui s’occupent de cette chapelle. Nous lisons beaucoup et sommes avides de connaissances : Catéchisme, vies des saints, diverses revues que chacun se met en devoir de nous conseiller… Certains des fidèles viennent chez moi et m’apportent une image pieuse, un livre, une prière… Nous avons tant à apprendre, tant à découvrir.
Puis nous rencontrons d’autres prêtres, d’autres fidèles, d’autres régions, avec lesquels nous sympathisons et approfondissons nos connaissances, notre foi. Nous avons souvent déménagé mais nous avons pu garder un contact avec plusieurs d’entre eux que nous avons pu apprécier à leur juste valeur !

Voilà, c’était l’histoire de notre conversion. A ce jour, je comprends mieux toute l’importance de la prière « Demandez et vous recevrez », nécessité que j’ai découverte grâce aux messages de la Vierge Marie aux trois petits pastouriaux à Fatima ; de la pénitence pour racheter toutes mes fautes, toutes mes erreurs, tous mes manquement aux lois divines, et de la gratitude pour le pardon accordé à chaque confession par le sacrement de pénitence et des efforts à faire chaque jour pour me débarrasser de mes mauvais penchants, de mes mauvaises habitudes, et pour acquérir les vertus nécessaires à mon salut ; de la confiance inspirée par ce Dieu rempli d’amour pour nous, et qui est Vérité ; de la persévérance pour grandir encore et encore et atteindre un jour et pour toujours le lieu de Paix, d’Amour, de Joie qui nous a été promis et révélé par le sacrifice sur la Croix du Fils Unique de Dieu ; de l’étude des livres saints, de la méditation sur les différentes étapes de vie de Jésus, de Marie et de Joseph. Deo Gratias !

Notre première messe

Je n’ai pas le souvenir d’avoir vécu quelque chose de positif au niveau religieux dans les différentes écoles par lesquelles je suis passé. J’y ai rencontré des femmes dures et souvent aigries, de la répression, du mépris, des jugements hâtifs et injustes. La seule religieuse avec laquelle j’ai eu quelques échanges intéressants, a défroquée pour partir avec un moine du couvent où nous faisions régulièrement des « récollections ». Finalement, les messes du vendredi à l’école étaient le moyen d’échapper à un cours ou une étude, et, celles du dimanche avec ma famille… !? Hé bien, soit j’y laissais aller mon imaginaire qui a toujours été débordant, soit à partir d’une quinzaine d’années, j’y trouvais le moyen de repérer des garçons du quartier qui me plaisaient et auxquels j’aurais bien aimé plaire.

Bon, revenons à notre première messe, celle qui a suivi le rêve de Sébastien. Nous découvrons une très belle bâtisse avec un grand parc, c’est là que les dominicaines prennent en charge l’instruction et l’éducation du CP à la Terminale de filles et garçons demi-pensionnaires dans le primaire et de jeunes filles pensionnaires dans le secondaire.

Nous pénétrons dans une petite chapelle de 200 places environ, bondée de monde… nous avons de la peine à nous trouver un siège. Je suis étonnée du silence qui y règne, depuis le bébé jusqu’au vieillard, chacun est absorbé dans une dévotion que je n’avais encore jamais rencontrée. C’est impressionnant.

Le prêtre arrive accompagné de deux enfants de chœur… des chants grégoriens… des prières en latin… C’est la messe de la Quinquagésime pendant laquelle je constate que chaque fidèle suit les différentes étapes sur son missel. J’ai eu un missel pour ma première communion mais je ne me souviens pas m’en être servi. A la sortie de la messe, des couples nous saluent gentiment, et la dominicaine que j’avais rencontré à la médiathèque vient vers nous et me dit dans un chaleureux sourire : « Je vois que vous êtes venues, qu’en pensez-vous ? Reviendrez-vous ? »

« Je n’imaginais pas que cela puisse exister encore, ce silence, cette concentration, cette dévotion, c’est plutôt extraordinaire ! » Je me tourne vers Sébastien : « Moi j’aimerais revenir, et toi ? » Et il acquiesce. La dominicaine qui nous parle se trouve être (bien évidemment, merci mon Dieu) la Mère Supérieure du couvent. Et nous lui racontons le rêve de Sébastien.