Une année s’achève et une autre commence

Juste un changement de nombre sur nos calendriers, mais surtout un rappel que le temps s’écoule sans jamais s’arrêter.

Voici donc venue l’heure des vœux… et d’une sorte de malaise. Oui, car l’an dernier, nous nous sommes tous souhaité une bonne année 2020 et ce que nous venons de vivre au niveau mondial a été plutôt angoissant, amer, consternant, sidérant !

2021 sera.
Et pour vivre au mieux cette nouvelle année,
Je vous souhaite d’abord
Du Bon Sens, un juste sens des priorités,
Du Courage,
Et une vraie recherche de la Vérité.
Et puis aussi la Confiance,
Car la Sainte Vierge Marie nous tient sous sa maternelle protection,
Elle le disait déjà en 1531 à Saint Juan Diego à Guadalupe (Mexique) :

« Écoute-moi bien, mon petit, et mets bien ceci dans ton cœur :
Ce qui t’afflige, ce qui t’effraye n’est rien.
Que ton visage ne se trouble aucunement, non plus que ton cœur.
Ne crains pas cette maladie, ni aucune autre épreuve,
N’aie nulle angoisse, nulle peine.
Ne suis-je pas là moi qui suis ta mère ?
N’es-tu pas sous mon ombre, sous ma protection ?
N’est-ce pas moi qui suis ta santé ?
N’es-tu pas au creux de mon manteau, dans mon giron ?
Que te faut-il de plus ?
Non, n’aie nulle angoisse, aucune amertume… »

Et enfin si parfois vous vous sentez confus, déprimé, anxieux, songez que Tout est Grâces, même dans l’échec apparent,
Et puis que, quel que soit le moment qui passe, qu’il soit agréable, joyeux ou triste et difficile, ce temps nous est donné pour nous améliorer afin d’atteindre le Ciel, un jour….

Voici un poème à méditer régulièrement, de Dom Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé, Abbé de la Trappe et Réformateur de l’ordre cistercien (1626-1700)

« Ce peu de temps qui fuit d’un cours imperceptible,
Et qui ne m’est donné qu’afin de me sauver,
Tôt ou tard par la mort doit enfin s’achever
Et de mes jours comptés le terme est infaillible.

D’être surpris coupable en ce moment terrible,
Et de laisser à Dieu de quoi me réprouver,
Dans quel affreux malheur ce serait me trouver !
Et toutefois, hélas ! ce malheur est possible.

Ce malheur est possible ! et je chante et je ris !
Et des objets mortels mon cœur se sent épris !
Dans quel sommeil mon âme est-elle ensevelie ?

Que fais-je ? Qu’ai-je fait du temps que j’ai passé ?
Ah ! mon amusement me convainc de folie,
Vivre sans vivre en saint, c’est vivre en insensé. »