Un sermon sur la dévotion au Cœur Immaculé et Douloureux de Marie m’interpelle. Il s’agit d’âmes réparatrices qui pendant cinq mois de suite, le premier samedi de chaque mois, s’engageront à assister à la messe, communieront après s’être confessées et auront médité un quart d’heure sur un mystère du Rosaire.
Des discussions avec certains fidèles qui ont adhéré à cette pratique me donnent envie de participer à cette dévotion, mais, la chapelle est à 6 kms de chez moi, je ne conduis pas, je n’ai pas de véhicule, je suis dépendante de Sébastien et de temps en temps le samedi matin il travaille à la Biocoop et ne pourrait donc m’y conduire.
Et puis, je le laisse faire son chemin sur la voie de la dévotion. Il m’emmène tous les dimanches à la messe de 11h, il m’accompagne de temps en temps, chez moi, dans la récitation du chapelet ! Je ne veux ni le contraindre, ni le brusquer !
Je demande donc à quelques fidèles si quelqu’un, passant non loin de chez moi, pourrait me prendre au passage. Et deux personnes se proposent. C’est parti, une pratique supplémentaire pour la plus grande gloire de Dieu, du Christ et de sa sainte Mère !
En fait, d’où vient cette dévotion à la Vierge marie ?
Le 10 décembre 1925, La Sainte Vierge avec l’Enfant-Jésus à ses côtés apparaît à Sœur Lucie, au couvent des sœurs de Pontevedra en Espagne. Sœur Lucie c’est une des petites voyantes de Fatima. Elle lui dit :
« Regarde, ma fille, mon cœur entouré d’épines que les hommes ingrats, à tout moment, lui enfoncent par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler et dis que je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi de chaque mois, cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation ».
Oui, cela me semble réalisable, tellement rempli de promesses dont j’aurais tant besoin au jour de mon décès, aussi c’est le cœur rempli de reconnaissance pour la Mère de Dieu qui m’a si mystérieusement montré le chemin à suivre et à parcourir, que j’adhère complètement.
Je prends l’habitude de ces samedis et poursuis cette dévotion sur toute l’année. Sébastien m’y rejoindra dès qu’il aura arrêté de travailler le samedi matin !
Sept ans après, nous y sommes toujours fidèles, heureux de faire quelques petits efforts pour « rattraper » nos vies désordonnées, remplie d’erreurs et de fautes, et pour consoler le cœur douloureux et si pur de Marie !