Le troisième commandement de Dieu donné à Moïse est :
« Tu sanctifieras le jour du Seigneur. »
Aujourd’hui, premier dimanche de Carême, nous avons eu un très beau sermon (comme tous les dimanches d’ailleurs) du jeune prêtre qui s’occupe si bien de notre paroisse. Nous parlant du Carême et du jeûne demandé par l’Eglise pendant ces quarante jours avant Pâques, il nous a rappelé que, comme nous faisons des efforts en nous privant de nourriture terrestre, il est bon de compenser par une augmentation de nos nourritures spirituelles : plus de prières, les trois chapelets du Rosaire, plus de lectures spirituelles, et vraiment sanctifier le dimanche, pas seulement par la célébration de la messe…
C’est alors que je me suis souvenu de l’épître d’hier du « livre du prophète Isaïe » qui indique bien la façon de suivre ces directives, en voici le texte :
« Si, pour respecter le Sabbat (jour du seigneur chez les Juifs), tu ne te livres pas à tes occupations au jour qui m’est consacré ; si tu considères le sabbat comme un jour de fête, un jour saint à la gloire de Yahvé ; si tu me rends cet hommage de ne pas poursuivre tes projets, et de laisser là tes occupations et tes bavardages, alors, tu trouveras ta joie dans le Seigneur. »
Et puis, Dieu ne s’est-il pas reposé le septième jour de la Création ?
« Et Dieu se reposa le septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il s’était reposé de toute l’œuvre qu’il avait créée en la faisant. » (Genèse 2,2-3)