Saint Joseph a été associé à une apparition mariale de Fatima, le 13 octobre 1917. Il apparait ainsi dans le ciel, selon le mode discret et silencieux qui le caractérise si parfaitement, après la dernière apparition de la Sainte Vierge.
Alors que la foule immense, présente ce jour-là et estimée à environ 70.000 personnes, était témoin du saisissant « miracle du soleil », les trois petits pastoureaux contemplèrent dans le ciel des tableaux successifs dont l’un leur montrait Saint Joseph avec l’Enfant Jésus et Marie ; voici ce qu’en dit Sœur Lucie de Fatima, qui a décrit ces trois tableaux dans son quatrième Mémoire, écrit en 1941 :
« Notre Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, saint Joseph avec l’Enfant Jésus et La Sainte Vierge vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu’ils faisaient de la main en forme de croix. »
Saint Joseph n’apparaît en personne aux trois petits voyants qu’une seule fois dans l’ensemble des événements surnaturels de Fatima. Cette apparition est en tout conforme aux qualités essentielles de l’âme de saint Joseph : elle est humble, silencieuse et très discrète.
Notre Dame avait clairement annoncé sa venue aux voyants, les 19 août et 13 septembre 1917 :
Le 19 août, elle déclare :
« Saint Joseph viendra avec l’Enfant Jésus, pour donner la paix au monde. »
Le 13 septembre, elle annonce :
« En octobre, Notre Seigneur viendra avec Notre Dame des Douleurs et du Carmel, et Saint Joseph avec l’Enfant Jésus afin de bénir le monde. »
La Vierge Marie, en choisissant de donner notoriété et publicité à cette prochaine venue de son virginal époux, veut souligner son éminente sainteté, et la place unique qui lui revient dans la vie terrestre de notre divin Sauveur, et par conséquent dans l’œuvre de la rédemption des âmes, bien que cette place soit évidemment moindre que la sienne propre ; elle désire visiblement accorder à saint Joseph tout l’honneur qui lui est dû, le faire sortir de l’effacement marqué où il s’était réfugié, et ce faisant, elle nous incite tous à adopter une plus profonde dévotion envers saint Joseph, ou bien, si nous avons déjà cette dévotion, à l’approfondir et à la fortifier.