Saint Joseph au Brésil

Depuis le 2 mai 1994, la Vierge Marie apparaît ainsi que Jésus et saint Joseph (et parfois l’archange Saint Michel) à Maria do Carmo et à son fils Edson Glauber pour leur enseigner la dévotion aux Sacrés Cœurs de Jésus, Marie et Joseph.

Ces apparitions ont été reconnues le 31 mai 2009 par l’évêque du diocèse d’Itapiranga, monseigneur Carillo Gritti, qui déclara : « Tout me conduit à conclure que dans les apparitions d’Itapiranga, il y a une origine surnaturelle. » Il a autorisé aussi la construction d’un sanctuaire, ainsi que le culte et la dévotion aux trois Sacrés Cœurs.

L’Église, très prudente, demanda à Edson pourquoi la Vierge apparaît à une mère et à son fils. Avec innocence, Edson posa la question à la Vierge Marie qui lui répondit :

« Parce que je veux montrer à mes enfants, partout dans le monde, l’Amour que J’ai pour Mon Fils Jésus et l’Amour que Jésus a pour moi, Sa Mère. C’est pourquoi j’ai choisi une mère et un fils pour représenter cet Amour. »

Jésus et Marie les ont donc choisis pour transmettre des messages à toutes les familles du monde. Notre-Dame lui dit encore :

« La consécration à Nos trois Saints Cœurs unit les familles, elle est source de guérison pour vos âmes, elle renouvelle les cœurs et vous libère des influences sataniques ; elle vous aide à être avec Dieu… Satan veut détruire les familles, la société et l’Église ; priez et sacrifiez-vous afin de stopper ses attaques… »

Au début des apparitions, Edson demande à Marie qui Elle est, Elle répond :

« Je suis la bienheureuse Vierge Marie, la Mère de Jésus. Je suis la Reine du Rosaire et de la Paix ».

Le 20 novembre 1995, Saint Joseph apparait à Edson :

« Dieu m’envoie du Ciel comme protecteur de l’Église et protecteur des familles. Je vous place sous mon manteau protecteur. Jésus veut me rendre plus connu et aimé dans le monde et veut que tous viennent près de mon Cœur Lui rendre hommage. Revenez à Dieu et la lumière brillera sur vous et sur vos familles. »

Le soir du 25 décembre 1996, Edson bénéficie d’une grande vision : « Je priais le chapelet, et lorsque j’eus terminé, j’ai été surpris par une grande lumière qui a illuminé la pièce dans laquelle je me trouvais. J’ai eu une très belle vision de Notre-Dame et de saint Joseph qui portait dans ses bras l’Enfant Jésus. Tous les trois étaient vêtus de robes d’or étincelantes. C’était la première fois que j’avais le privilège de voir le Cœur très chaste de saint Joseph. Les bras de l’Enfant Jésus et ceux de la Vierge étaient dirigés vers le Cœur de saint Joseph. Son cœur était entouré de 12 lys blancs et, au centre, se trouvait le M de Marie, surmonté d’une croix (comme sur la médaille miraculeuse) ».

Durant le mois de mars (mois de saint Joseph) de l’année 1998, saint Joseph se manifeste pour révéler d’importants messages de Dieu, pour le bien de l’Église et des familles du monde entier. Edson décrit les apparitions : « Saint Joseph n’apparait pas comme un homme âgé. Il semble avoir un peu plus de 25 ans, ses yeux sont verts et ses cheveux châtains. Il porte une courte barbe et mesure environ 1,85 mètre. Lorsque Jésus, Marie et Joseph apparaissent ensemble, chacun montre son Cœur. Ce sont vraiment trois Cœurs vivants, qui battent. À chaque battement, on voit des rayons de lumière qui émanent des 3 Cœurs. »

Saint Joseph dit en 1998 : 

« Satan désire détruire l’image de Dieu présente en chaque être humain ! C’est pour cette raison que Dieu demande à toute l’humanité la dévotion à mon Cœur très chaste, parce qu’Il désire accorder aux hommes la grâce de vaincre les tentations et les attaques quotidiennes du démon… »

Saint Joseph à Edson (décembre 2004) : « Priez pour la paix et priez pour le Saint-Père. Préparez-vous pour le grand bouleversement car il y aura des changements dans le monde. Priez et gardez la foi. Le diable est en colère. Priez pour l’empêcher de conduire les âmes à la perdition. Dieu est triste aussi à cause du grand nombre de prêtres qui sont dans l’obscurité, car personne ne prie pour eux et de ce fait, ils ne sont pas fidèles à Dieu. Aujourd’hui de nombreux sermons restent stériles et ne touchent plus les cœurs, parce que beaucoup de prêtres sont dans le péché ».

Le 7 janvier 2008, Jésus apparait à Edson et lui enseigne cette prière :

« Je vous salue Joseph, Fils de David, homme juste et virginal, la sagesse est avec vous. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, le fruit de votre fidèle épouse Marie, est béni. Saint Joseph, père digne, protecteur de Jésus-Christ et de la sainte Église, priez pour nous pécheurs, obtenez-nous la sagesse divine de Dieu, et secourez-nous à l’heure de notre mort. Amen. »

Suite de notre pèlerinage du Christ-Roi à Lourdes

Le lendemain messe à la basilique St Pie X, nous y allons en procession, et nous entrons dans cette « curieuse » construction souterraine ! A l’opposé des cathédrales, construites sur des hauteurs et s’élançant vers le ciel pour glorifier Dieu, et pour la plupart, toutes ornées de tableaux, statues, mosaïques et richement décorées pour honorer le Seigneur des Seigneurs. Là, nous avons l’impression de rentrer dans un hall de gare ou un terminal d’aéroport. Que du béton, quelques bannières tristes, l’autel, ou plutôt la table, minuscule, au milieu d’une immense salle ronde comme une salle de spectacles.

Mais comment cela est-il possible ? Est-ce sous l’emprise d’une inspiration diabolique que cette basilique a été construite sous la terre, nous sommes choqués, on a beau nous dire que c’est pour une question de places…. Que sont devenus les bâtisseurs de cathédrales ?!?! C’est terrifiant de voir l’héritage chrétien ainsi « bafoué », nous semble-t-il !

Bon, la messe est belle, solennelle, de tous les côtés des gens se confessent, à genoux parterre, le prêtre étant assis sur un petit tabouret. Pour la communion, des prêtres, beaucoup de prêtres, à droite, à gauche, devant, derrière, signalés par un parapluie jaune, et puis aussi des files de chaises roulantes, des malades venus chercher la guérison. Puis un très beau chemin de croix remarquablement commenté, et chanté, sur place dans la basilique. L’organisation est parfaite.

Le lendemain, nous nous sommes sentis tellement mal dans cette basilique, l’ambiance bruyante et agitée était tellement différente par rapport à notre petite chapelle habituelle, que nous sommes allés à une autre messe célébrée dans une petite église, entraînés par plusieurs familles amies. J’aurais aimé aller aux piscines pour demander, si cela m’était possible, la guérison de la coxarthrose de ma hanche droite qui me fait beaucoup souffrir à la marche, mais il y a tellement de monde, les heures d’attente sont interminables, et puis il y a tant de personnes très, très malades qui ont sûrement beaucoup plus besoin que moi d’une intervention divine !

Le soir arrive, il y a une impressionnante procession aux flambeaux qui s’étirent de chaque côté du Gave, avec des chants et des prières relayées par nombre de haut-parleurs. Le Chemin de Croix et cette procession ont été pour moi les deux points forts de ce pèlerinage.

Mais nous sommes déçus, nous pensions trouver plus de dévotion comme dans notre petite chapelle. Il y a trop de monde, trop de bruit, on rate des conférences car nous ne trouvons pas les lieux où elles sont données, en fait, on ne ressent ici, ni la paix, ni la joie, ni la ferveur que nous pensions trouver !! Peut-être n’étaient-elles pas dans nos cœurs tout simplement ?

Et le lendemain matin, on repart pour une dizaine d’heures de bus. Tout le monde est fatigué, et le prêtre nous annonce une surprise.

Pas de récitation de chapelet…. Dommage !

Et la surprise c’est, ô déception, la projection de « Rabbi Jacob ». Nous nous amusons de voir la petite religieuse de 72 ans qui nous accompagne, battre des mains et rire avec l’innocence d’une enfant devant les réparties de Louis de Funès. C’est joli et agréable à voir cette candeur ! C’est très certainement elle qui a raison et nous enseigne une chose importante : nous sommes dans la critique et le jugement, alors qu’elle vit l’instant présent dans l’acceptation, la simplicité et la joie !

C’était notre première expérience de pèlerinage.

Il va me falloir me renseigner sur le sens d’un pèlerinage et comment y participer correctement afin d’en tirer profit pour nous, pour les autres et pour la plus grande gloire de Dieu, car là, nous avons très certainement « raté » quelque chose.

Nous en ferons d’autres que je vous raconterai.

Saint Joseph brille par son silence mais commande au Roi des Rois

Nous ne savons presque rien de la vie de Saint Joseph. Quelques actions, mais pas une seule parole !

Peut-être que les évangélistes tellement occupés des merveilles qu’ils avaient à raconter sur le Sauveur du monde, n’ont pas cru devoir en raconter plus. Pourtant il est très présent, notamment dans les textes sur l’enfance du Christ (25 fois chez Luc et 17 chez Matthieu).

Peut-être que le Saint-Esprit a voulu ce silence pour nous tracer en quelque sorte les principaux traits de caractère de Joseph, son humilité, son amour pour la solitude et pour la vie cachée.

En fait, sa discrétion est à la proportion de sa sainteté : l’Écriture ne nous rapporte pas même une seule parole de Saint Joseph… ce qui n’empêche pas la bibliographie joséphologique de compter plus de 50 000 titres ! Et le seul fait d’être désigné comme « l’époux de Marie » nous en dit assez et nous donne l’idée la plus avantageuse de sa sainteté, assez pour exercer l’éloquence de tous les orateurs chrétiens.

La seule parole que nous sommes certains que Joseph ait prononcée, c’est le mot « Jésus » qu’il lui a fallu dire tout haut lors de la présentation au temple, ce nom qui lui avait été imposé par l’ange et qui est indiqué par le père de l’enfant selon la coutume juive.

 « Quel ange ou quel saint, dit Saint Basile, n’a jamais mérité d’être appelé père du Fils de Dieu ? » Joseph a été plus honoré que tous les Patriarches, les Prophètes, les Apôtres, les Pontifes ; ils ont tous le nom de serviteurs, Joseph a celui de père.

Joseph, le chef de la Sainte Famille, commande donc et le Fils de Dieu obéit.

 « Cette sujétion de Jésus-Christ, dit Gerson, en prouvant l’humilité du Sauveur, fait voir la grande dignité de Joseph ».

Et quelle plus grande dignité, quelle plus grande élévation que de commander à Celui qui commande à tous les rois ?

L’escalier de Loretto

En 1873 les religieuses de Loretto à Santa Fé (Nouveau Mexique) entreprirent de faire construire une chapelle gothique sur le modèle de la Sainte Chapelle de Paris.

La construction presque achevée, on s’aperçut d’une erreur : nul moyen de monter à la tribune qui s’élevait au fond de la chapelle. En raison de la hauteur de la tribune, impossible de construire un escalier.

Consternées, les Sœurs de Loretto résolurent de confier à Saint Joseph cette difficulté humainement insoluble.

Le dernier jour de leur neuvaine, un homme aux cheveux grisonnants se présenta et offrit ses services de menuisier-charpentier pour la construction de cet escalier.

La construction dura deux mois. Ce mystérieux artisan s’était servi uniquement d’une scie, d’une équerre et d’un marteau. Les Sœurs se souvenaient avoir vu des baquets d’eau remplis de morceaux de bois. Lorsque la Mère supérieure chercha l’ouvrier pour le payer, il avait disparu. Il n’y avait aucun document prouvant l’achat des bois d’œuvre. Et ce bois très dur n’était pas originaire du Nouveau Mexique.

L’ouvrage est un escalier circulaire de trente-trois marches et de deux spirales complètes de 360°, sans aucun support central. Il repose en haut sur la tribune et en bas sur le parquet. Des chevilles de bois tiennent lieu de clous.

Ce chef-d’œuvre d’architecture résiste toujours après plus d’un siècle d’utilisation journalière.

Saint Joseph est-il l’auteur de ce magnifique escalier-miracle ?

Les Sœurs de Loretto sont certaines que l’escalier a été une réponse à leurs prières confiantes envers le Glorieux Epoux de marie, modèle des artisans et consolateur des affligés !

Notre pèlerinage à Lourdes octobre 2014

Je vous ai déjà parlé de Bernadette Soubirous, la petite voyante de Lourdes le 11 février dernier, jour de sa fête. Si vous voulez le relire, en voici le lien sur mon blog :  https://annickpage.fr/category/sainte-famille-et-saints/.

Aujourd’hui, je vais vous raconter mon premier pèlerinage en octobre 2014, c’est à Lourdes, le pèlerinage du Christ-Roi. Encouragés par certains fidèles et amis, mais sans avoir aucune idée de ce qu’est un pèlerinage, nous décidons avec Sébastien d’y participer, une première expérience, je n’ai jamais fait de pèlerinage et Sébastien non plus, bien évidemment !

Un bus est loué et le vendredi matin de très bonne heure, nous voici partis pour 8/10 heures de voyage. Le car est plein, chacun semble heureux de participer à ce petit voyage. Dans le car le prêtre qui nous accompagne nous propose de réciter un chapelet, suivi quelques heures plus tard par la projection du film « Bernadette » de Jean Delannoy. Ce pèlerinage commence bien !

Puis, arrêt pique-nique, puis, somnolence dans le bus, nous nous attendions à la récitation d’un deuxième et d’un troisième chapelet, un Rosaire entier « pour les pêcheurs » comme l’a demandé la Vierge à Lourdes. Nous avions pourtant largement le temps de le réciter ce Rosaire ?!?!

Nous sommes presque au fond du car, nous en parlons aux personnes qui sont près de nous, ignorance, perplexité sont nos réponses ! Le prêtre qui est tout à l’avant du bus près du chauffeur, ne se manifeste pas pour nous faire prier tous ensemble…

Avec le recul, ce qui me semble curieux aujourd’hui c’est que nous n’ayons pas pensé à en réciter au moins un de plus, juste tous les deux… Nous étions dans l’attente d’un modèle donné par le prêtre, une sorte de dépendance, timides et indécis, le besoin d’être guidés, ne sachant pas encore prendre nos propres décisions…

Nous arrivons à Lourdes vers 18h, un petit temps d’installation dans nos chambres, et nous partons avec Sébastien, heureux d’être sur un lieu d’Apparition de la Sainte Vierge, pressés et curieux de voir la grotte et la basilique avant le repas du soir. Les rues sont vides, les multiples échoppes sont fermées ou en train de fermer. Nous grimpons jusqu’à la basilique, et, déception, elle est fermée pour travaux. Seule une jolie petite chapelle est accessible, elle est remplie d’ex-voto, plaques de marbres fixées au mur gravées de remerciements pour de nombreuses guérisons miraculeuses. Nous apprécions mais sommes un peu déçus de ne pas pouvoir entrer dans la basilique !

Nous redescendons jusqu’à la grotte, la place, les rues sont vides, nous passons devant les sources et le bâtiment des piscines, là aussi, il n’y a presque personne, même devant les multiples cierges allumés. Nous pensions voir des gens en prières, de partout, mais non… Nous sommes… perplexes ! Nous décidons de mettre quelques cierges à brûler devant la grotte pour les défunts de nos familles.

Le repas du soir est gai malgré la fatigue du voyage et nous sommes contents de ne pas nous coucher trop tard.

(A suivre)