Ste Anne, ses parents

Emerentia épousa un certain Ophras, qui était Lévite. De ce mariage fut issue Élisabeth, mère de saint Jean-Baptiste.
Ismeria épousa un certain Eliud. Ils habitaient dans les environs de Nazareth, ils avaient là une maison et un bien. Ils avaient aussi des terres dans la belle vallée de Zabulon, à trois lieues de Nazareth.

Ils avaient hérité de leurs parents l’esprit de chasteté dans le mariage et de continence. Anne fut un de leurs enfants.

Avant Anne, Ismeria et Eliud eurent une fille aînée appelée Sobé. Comme celle-ci ne portait pas le signe de la promesse, cela les troubla beaucoup, et ils allèrent consulter de nouveau le prophète du mont Horeb, Archos, qui les exhorta à la prière, au sacrifice, et leur promit qu’ils seraient consolés. Ismeria resta ensuite stérile pendant environ dix-huit ans.

Dieu l’ayant bénie de nouveau, elle eut pendant la nuit une révélation : elle vit près de sa couche un ange traçant une lettre sur le mur : un M. Ismeria le dit à son mari, qui avait eu la même vision, et tous deux étant réveillés virent la lettre sur le mur. Trois mois après, elle enfanta sainte Anne, qui vint au monde avec le signe en question sur le creux de l’estomac.


Anne fut amenée à l’école du Temple dans sa cinquième année, ainsi que Marie le fut plus tard. Elle y passa douze ans et revint à dix-sept ans dans la maison paternelle, où elle trouva deux enfants, savoir : une petite sœur cadette appelée Maraha, et un jeune fils de sa sœur aînée Sobé, nommé Eliud.
Un an après, Ismeria eut une grave maladie. Sur son lit de mort, elle désigna Anne comme devant lui succéder dans le gouvernement de la maison. Elle s’entretint ensuite seule avec Anne, lui dit qu’elle était un vase d’élection, qu’elle devait se marier et demander conseil au prophète du mont Horeb ; après quoi elle mourut.

Le père d’Anne, pendant la belle saison, était souvent, avec sa famille, dans la vallée de Zabulon, et il s’y fixa quelque temps après la mort de sa femme ; de là vinrent ses rapports avec les parents de saint Joachim, qui devint le mari de sainte Anne. Le père de Joachim s’appelait Matthat. C’était le demi-frère de Jacob, père de saint Joseph.

Ecoutons Anne-Catherine Emmerich :

« J’ai vu Anne dans son enfance ; elle n’avait pas une beauté remarquable, quoiqu’elle fût plus belle que beaucoup d’autres. Elle n’était pas à beaucoup près aussi belle que Marie, mais elle se distinguait par sa simplicité et sa piété naïve. Après la mort de sa mère, elle refusait se marier. Toute sa famille avait pour elle une tendresse particulière. Elle avait six prétendants à sa main, mais elle les refusait. Comme ses ancêtres, elle alla prendre conseil au mont Horeb, et il lui fut dit d’épouser Joachim, qu’elle ne connaissait pas encore, mais qui la rechercha en mariage lorsque son père Eliud se fut établi dans la vallée de Zabulon, où demeurait Matthat, père de Joachim. »

(A suivre)

Sainte Anne, ses ancêtres

Sainte Anne, qui devait donner le jour à la Vierge Marie, naquit en Palestine, probablement à Bethléem, cette ville que l’on ne peut appeler la plus petite des cités de Juda, puisque le Fils de Dieu, Sauveur du monde, devait y naître et y devenir le petit-fils de sainte Anne selon la chair.

Mais je veux d’abord vous parler d’Anne Catherine Emmerich (1774 – 1824) religieuse catholique, appartenant à l’ordre des Augustines. C’est une mystique vénérée comme bienheureuse par l’Église catholique. (Je vais souvent la citer pour illustrer la vie de Ste Anne). Douze ans avant son décès elle reçut les stigmates et endura chaque vendredi la passion du Christ. Une surveillance étroite pendant dix jours (10-19 juin1819) confirma l’écoulement du sang des stigmates et le jeûne perpétuel. Depuis l’apparition des stigmates, en effet, son appétit avait disparu, sans que cela soit en rapport avec une maladie quelconque ; bientôt A.C. Emmerich ne consomma plus que de l’eau. Par la suite, une enquête gouvernementale (5-29 août 1819) ne put établir l’existence d’aucune supercherie.

Selon ses dires, elle eut des visions d’événements relatives à la création et au salut, dont une du tombeau d’Adam et Ève. 

Entre 1816 et 1824, le poète Clemens Brentano prit note de ses visions. Ses retranscriptions remplissent 40 cahiers. Il est difficile de faire la part de ce qui a été effectivement dit par la mystique allemande et de ce qui peut constituer une réélaboration du poète. Brentano décrit en détail des scènes et des récits (avant tout) du Nouveau Testament et de la vie de Marie. Mel Gibson a utilisé les visions du chemin de Croix dans son film La Passion du Christ.

À la suite des visions d’Anne Catherine, la sépulture et la maison de la Vierge Marie auraient été redécouvertes en 1881 par l’abbé Julien Gouyet sur une colline près d’Éphèse.

Ecoutons ce que dit Catherine Emmerich sur les ancêtres de Ste Anne :

« Dans ce grand désir que j’avais de les mieux connaître, j’eus un grand nombre de visions sur les ancêtres de la sainte Vierge. Je vis ses ascendants en remontant jusqu’à la quatrième ou cinquième génération, et je les vis toujours comme des gens merveilleusement pieux et simples, chez lesquels régnait un désir secret et tout à fait extraordinaire de l’avènement du Messie promis. Je voyais toujours ces bonnes gens demeurer parmi d’autres hommes qui, en comparaison d’eux, me paraissaient pleins de rudesse et comme des espèces de barbares.

Je les voyais toujours mener une vie de renoncement. Je voyais souvent ceux d’entre eux qui étaient mariés se promettre réciproquement de vivre séparés pendant un certain temps, et cela me réjouissait beaucoup sans que je puisse bien dire pourquoi. Ils observaient principalement cette pratique dans le temps qui précédait certaines cérémonies religieuses, où ils brûlaient de l’encens et faisaient des prières. Je connus par ces cérémonies qu’il y avait des prêtres parmi eux. Je les vis plus d’une fois émigrer d’un lieu à un autre, quitter des biens considérables pour de plus petits, afin de ne pas être troublés par de méchantes gens dans leur manière de vivre. 

La grand-mère d’Anne était de Mara, dans le désert, où sa famille avait des propriétés. Son nom était Emoroun ce qui signifie bonne mère ou mère auguste. Lorsqu’elle fut en âge de se marier, elle eut plusieurs prétendants, et je la vis aller trouver le prophète Archos qui vivait sur le mont Horeb pour qu’il l’aidât dans son choix. Il lui annonça qu’elle devait se marier et épouser le sixième de ses prétendants ; elle devait mettre au monde un enfant marqué d’un certain signe, lequel devait être un instrument du salut qui était proche. »


Emoroun épousa donc son sixième prétendant un Essénien qui s’appelait Stolanus. Il n’était pas du pays de Mara. Stolanus et Emoroun eurent trois filles : Ismeria, Emerentia, et une autre née plus tard, qui s’appelait Enoué. Ils ne restèrent pas longtemps à Mara, mais allèrent postérieurement à Ephron. Leurs filles Ismeria et Emerentia se marièrent, elles aussi, suivant les conseils du prophète du mont Horeb. C’est Ismeria qui donna naissance à Ste Anne, la mère de la Vierge Marie.

(A suivre)

Premier dimanche de l’Avent

Ce dimanche 28 novembre c’est le premier dimanche de l’Avent, et l’Avent c’est « l’aventure » de la vie du Christ, venu s’incarner pour nous sauver.

Dieu a attendu quarante siècles pour que son désir de nous envoyer son Fils unique puisse se réaliser.

Il attendait d’avoir la créature parfaite pour que son Fils se fasse homme, se rabaisse à une vie d’homme.

Depuis Abraham l’homme attend cette venue ; aussi de génération en génération, cette attente s’est faite plus pressante, jusqu’à Marie, la plus pure, la plus soumise des créatures, seule jugée digne de recevoir le Corps très saint de Dieu.

Je viens de chercher dans de nombreux ouvrages tout ce que j’ai pu trouver, rapporté par les Saintes Ecritures, par les Pères de l’Eglise, par des révélations privées de grands et grandes mystiques, tout ce qui concerne la personne qui a donné vie à cette sublime créature née sans péché, la mère de la Sainte Vierge.

Il s’agit de Sainte Anne ! Elle est ma patronne, et sa vie est un véritable exemple de dévotion et de confiance.

Aussi tous les matins je l’invoque par cette prière :

« Grande Sainte Anne dont j’ai l’honneur de porter le nom, protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse servir Dieu, comme vous, sur la terre, et le glorifier éternellement avec vous dans le ciel. »

Avec son époux Joaquim, ils consacrèrent leur vie à Dieu afin de faciliter la venue de Celui qu’ils attendaient depuis si longtemps.

Je me suis fait un réel plaisir à rechercher, donc, tout ce que je pouvais trouver sur la vie de Ste Anne. Je vais vous raconter en quelques articles la vie de celle qui a permis cette grande « aventure » du christianisme.

Quelle liberté ? par Monseigneur Viganò

Le 12 novembre, Mgr Viganò vient d’adresser un discours fort pour les Suisses afin de les prévenir sur le sens de la liberté avant la votation populaire qui aura lieu le 28 novembre 2021. Il rappelle à ce sujet l’horrible mise en scène diabolique qui eut lieu à l’occasion de l’inauguration du tunnel du Gothard en 2016. A la suite des papes d’avant le concile, il explique en quoi consiste la véritable liberté.

Discours de l’archevêque Carlo Maria Viganò, Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique :

À l’occasion de la manifestation contre le renforcement des mesures sous prétexte de la pandémie dans la Confédération suisse Berne – 12 novembre 2021

Chers amis, beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en adhérant docilement aux diktats de l’élite, même en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà bien en avance sur les autres pays sur la voie de la globalisation, et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les confinements et les masques, on aurait pu croire qu’en Suisse aussi, les mesures d’endiguement supposé de la contagion auraient adopté le modèle raté dont l’Italie est au contraire un exemple tragique. D’autre part, puisque le Forum économique mondial a son siège à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous empêcherait de faire l’expérience directe de ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous permettons l’achèvement de son insensé Great Reset[1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda2030[2]. Et pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016, avec l’inauguration du tunnel du Gothard, vous devriez avoir une idée des principes inspirateurs du Nouvel Ordre Mondial[3].

Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui attend la Suisse, comme vous le savez, a été adopté en tout ou en partie par d’autres nations, dont l’Italie. La discrimination à l’égard des non-vaccinés est déjà une réalité dans de nombreuses nations, tout comme le suivi des citoyens au moyen du passeport vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas au contrôle, la possibilité pour les pouvoirs publics de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution.

Mais permettez-moi de vous poser quelques questions.

Manifestez-vous à cause d’une limitation de vos libertés constitutionnelles, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État/Docteur qui décide pour vous comment vous soigner, d’un État/Maître qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, et voyager ?

Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire qui a été diffusé afin de créer une pandémie d’urgence qui donnerait un prétexte pour mettre toute l’humanité sous contrôle ?

Êtes-vous descendus dans la rue parce que cela vous agace de devoir scanner votre QR-code pour entrer dans votre bureau ou votre usine alors que vous avez été inoculés avec le sérum génétique expérimental, ou avez-vous réalisé que les soi-disant vaccins sont inefficaces, qu’ils risquent d’avoir des effets secondaires indésirables graves à long et à court terme, que les laboratoires pharmaceutiques qui vous utilisent comme cobayes n’ont aucune responsabilité et que si vous tombez malade ou mourez, ils n’auront pas à payer de dommages et intérêts ni à répondre pénalement devant un tribunal ?

Et enfin : avez-vous décidé de protester parce que la liberté de ne pas être soumis à un contrôle sanitaire est la même liberté au nom de laquelle vous croyez avoir le droit de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, les personnes âgées et les malades dans leur lit d’hôpital ? Est-ce cette même liberté qui légitimerait les unions homosexuelles et la théorie du genre ? Est-ce là la liberté à laquelle vous faites appel ? La liberté d’offenser la loi de Dieu, de blasphémer son nom, de violer la loi naturelle qu’il a inscrite dans le cœur de chaque être humain ?

Car si ce que vous voulez, c’est seulement être libre de faire ce que vous voulez, votre manifestation n’a aucun sens. Ce sont précisément ceux qui vous parlent d’égalité des sexes, de droit à la « santé reproductive », à l’euthanasie, à la gestation pour autrui et à la liberté sexuelle qui, aujourd’hui, vous tiennent tous en main, décidant de ce qui est bon pour vous au nom de « votre bien », de la santé publique ou de la protection de la planète. Ce sont eux qui, d’ici peu, uniront le laissez-passer vert à votre carte d’identité numérique, à votre compte bancaire, à votre statut fiscal, salarial, social et sanitaire, et qui pourront ainsi – pour « votre bien » – décider si vous pouvez travailler, voyager, aller au restaurant, acheter un steak ou plutôt des insectes.

Cette liberté vous a fait croire que vous êtes « libres », tandis que ceux qui veulent que vous soyez des esclaves obéissants vous laissent courir en rallongeant la laisse, en vous donnant l’illusion de pouvoir faire ce que vous voulez, d’avoir le « droit » d’avorter, de vivre contre les préceptes de la morale chrétienne, de pouvoir vous comporter comme si Dieu n’existait pas, comme si vous n’auriez jamais à vous présenter devant Lui au jour du jugement.

Mais cela n’est pas la liberté : c’est la licence, c’est le libertinage. La liberté d’abîmer son âme, certainement pas la liberté de vivre honnêtement afin de mériter le paradis. La vraie liberté est au contraire la capacité d’agir dans les limites du Bien, et c’est la liberté à laquelle tu dois aspirer, c’est la liberté que tu dois revendiquer avec courage et fierté, c’est la liberté qui « vous rendra libre » (Jn 8, 32).

La liberté de choisir de ne pas vous laisser berner par les promesses de ceux qui vous proposent un avenir meilleur, éco durable, inclusif, tolérant, résilient et non sexiste, tout en vous obligeant à n’acheter que les produits qu’ils ont mis à disposition sur Internet, à commander vos déjeuners et dîners par livraison, à vous faire soigner par télémédecine, à suivre des cours à distance et à ne pas aller au bureau grâce au « télétravail ».

Je parle de la liberté de dire non à ceux qui, en envisageant des progrès dans le monde du travail et en vous montrant avec enthousiasme le temps libre dont vous pourrez profiter avec des horaires réduits, réduisent votre salaire, éliminent vos protections syndicales, vous privent des moyens de subsistance pour faire vivre une famille, vous obligent à vivre dans des appartements toujours plus petits et anonymes, toujours plus loin dans la périphérie de la ville. Dire non à ceux qui d’abord vous privent de l’autonomie d’un travail en créant du chômage et en éliminant les spécialisations professionnelles, et ensuite vous offrent le revenu de citoyenneté pour faire de vous des esclaves, soumis au chantage d’un État qui décide des conditions dans lesquelles vous pouvez travailler.

La liberté que vous devez revendiquer est celle de ne pas accepter docilement le récit médiatique, la fraude colossale d’une catégorie entière asservie à l’élite, engagée dans la diffusion de mensonges et la censure de la vérité, payée pour soutenir le pouvoir et supprimer la dissidence ; la liberté d’exiger que les journalistes redécouvrent la dignité de l’éthique et de la conduiteprofessionnelles, et non l’infamie de l’asservissement courtois à des maîtres qui n’ont jamais assez de pouvoir.

La liberté de parole que vous devez tous invoquer, et surtout ceux d’entre vous qui ont des rôles de responsabilité ou exercent des professions liées à l’urgence actuelle – médecins, paramédicaux, forces de l’ordre, juges, politiciens – etla liberté de dénoncer la corruption, les conflits d’intérêts, le silence et la complicité d’un système fondé sur la tromperie, la fraude, le terrorisme psychologique et la manipulation de la vérité. La liberté de refuser son consentement à un crime contre l’humanité perpétré avec une détermination impitoyable.

Nous pouvons nous demander si, avec la victoire de ce référendum le 28 novembre, quelque chose va changer. La Constitution suisse favorise la participation active de ses citoyens et donnera un signal fort au Conseil fédéral pour qu’il renonce à ses intentions. Mais ne pensez pas que votre combat pour les droits fondamentaux s’arrête là : l’attaque est mondiale, et chacun d’entre nous doit être conscient de la menace qui pèse désormais sur chacun d’entre nous.

Il ne s’agit pas d’un affrontement dans lequel nous pouvons vaincre l’ennemi commun par les seuls efforts humains : il s’agit d’une bataille d’époque, dans laquelle ce qui est en jeu sont les destins de l’humanité dans son ensemble ainsi que de chacun de nous individuellement, dans le temps et dans l’éternité. Et surtout : les partisans de la Grande Réinitialisation sont intrinsèquement antichrétiens et anti-christiques, car ce « Nouvel Ordre » n’est rien d’autre que le chaos infernal.

L’occasion vous est donnée de décider. Non seulement si le passeport vert est illégitime, mais si vous voulez renoncer définitivement à ce qui vous reste de liberté, en vous laissant imposer le cauchemar dystopique d’une tyrannie qui est aujourd’hui une dictature sanitaire et qui sera demain écologique ou transhumaine. Et que Dieu assiste et protège ceux qui lui appartiennent.

[1] Cf. le site du Forum économique mondial : https://www.weforum.org/great-reset/

[2] Cf. le site des Nations Unies : https://unric.org/it/agenda-2030/

[3] https://www.youtube.com/watch?v=g0B28vi3u8c

Source Stilum Curiae

Le Purgatoire, c’est quoi, en fait ? (Suite)

Puisque nous sommes rachetés par les mérites surabondants de Notre-Seigneur, à quoi bon une nouvelle purification ?

La satisfaction offerte par Notre-Seigneur sur la Croix est bien sûr plus que suffisante pour racheter tous nos péchés. Si nous sommes débarrassés des lourdes fautes incompatibles avec l’amour de Dieu, il reste encore dans notre âme des imperfections à retirer : péchés véniels non soumis à la confession, peines temporelles dues pour les péchés mortels accusés, restes de vices incomplètement vaincus. Cette expiation se déroule soit sur cette terre, par les bonnes œuvres, soit au Purgatoire.

On peut ajouter qu’il serait curieux de la part de Dieu de traiter toutes les âmes soit comme des saints, soit comme des damnés. Il est logique qu’il existe un état intermédiaire pour ceux qui n’ont pas expié l’intégralité de leurs fautes.

En quoi consistent les peines du Purgatoire ? Sont-elles très dures ?

« Il y a deux peines en Purgatoire : la peine du dam, l’ajournement de la vue de Dieu ; la peine du sens, le tourment infligé par le feu. Le moindre degré de l’une comme de l’autre surpasse la peine la plus grande que l’on puisse endurer ici-bas. » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIIa Pars, Q.70 article 3). Notre âme, au sortir de cette vie, éprouve un violent désir d’être unie à Dieu, car elle n’est plus limitée par le corps et entrevoit l’immensité du bonheur du Ciel. Le tourment qu’elle éprouve de la peine du dam est alors terrible, et n’est tempéré que par la certitude qu’il finira. Quant à la peine du sens, elle atteint l’âme directement dans la sensibilité qu’elle donne au corps, et se fait sentir d’autant plus vivement.

Toutefois, les peines du Purgatoire sont très différentes de celles de l’Enfer, car elles purifient les âmes au lieu de les punir. Les âmes du Purgatoire possèdent les vertus d’espérance et de charité, contrairement aux damnés. Elles ont donc un grand désir d’être unies à Dieu et acceptent la pénitence qui leur est infligée comme un moyen de salut.

Devons-nous aider les âmes du Purgatoire ? De quelle manière ?

Nous avons le devoir de venir en aide aux défunts qui attendent d’entrer au Ciel :

C’est un acte de charité qui touche des âmes aimées de Dieu, ces âmes peuvent prier pour nous une fois entrées au Ciel.

Depuis toujours l’Eglise adresse ses supplications pour les âmes des défunts de la manière la plus pressante et la plus officielle : le Memento des morts, au Canon de la Messe, nous fait prier chaque jour pour que les défunts trouvent « le lieu du rafraîchissement, de la lumière et de la paix ».

La Messe est donc le premier moyen et le plus efficace de les soulager, en faisant offrir le Saint Sacrifice à leur intention ou simplement en offrant pour eux sa communion.

L’Eglise ouvre également pour eux le trésor des Indulgences.

Enfin nous pouvons offrir les grandes œuvres de la vie chrétienne, la prière, le jeûne et l’aumône. C’est ce que l’on appelle les suffrages.

La raison en est que ces âmes nous sont unies par la Communion des Saints, c’est-à-dire par l’union en Notre-Seigneur par la charité.

Comment éviter d’y aller ?

Tout chrétien doit chercher à éviter le Purgatoire, non seulement pour en éviter les peines, mais aussi pour accomplir la volonté de Dieu : « Soyez parfaits comme votre Père du Ciel est parfait. » C’est possible en nous préservant des plus petites fautes et en expiant par la pénitence les péchés dont nous avons obtenu le pardon.

Quel piège de laisser croire avec bienveillance que les âmes des défunts sont au ciel et nous regardent ou nous assistent dans notre vie de tous les jours. C’est à nous, les vivants, qu’il incombe d’aider les morts. Les morts, eux, ne peuvent rien tant qu’ils ne sont pas purifiés ! (Ecclésiaste 9 :5,10)