D’après Anne-Catherine Emmerich, « Le retour d’Égypte eut lieu en septembre. Jésus était âgé de huit ans moins trois semaines. Anne vivait encore. Joseph ne voulait pas revenir à Nazareth, il désirait s’établir à Bethléem, sa patrie ; cependant il était indécis, parce qu’il avait appris dans la terre promise que la Judée était gouvernée par Archélaus, qui était aussi très cruel. Ste Anne, prévenue de leur retour, les supplia de venir s’installer dans leur maison de Nazareth afin d’être loin de Jérusalem. »
La date précise de la mort de sainte Anne n’est pas connue.
Mais la Sainte Vierge aurait révélé un jour à sainte Brigitte qu’elle put, dans des transports inexprimables, serrer sur son cœur maternel le Fils même de Dieu, venu pour nous sauver de la mort éternelle, son petit-fils bien-aimé. Elle put mourir, emportant avec les dernières prières de Joseph et de Marie, les dernières caresses et le dernier baiser de Jésus. Elle put raconter aux âmes des patriarches et des prophètes les merveilles de l’Incarnation, en attendant la visite du Rédempteur et l’Ascension glorieuse.
La France est devenue l’héritière des reliques de sainte Anne : elles reposent à Apt en Provence ; et parmi tous les lieux de pèlerinage dédiés à la Mère de Marie, il n’y en a point de plus célèbre que celui de Sainte-Anne d’Auray en Bretagne.