Les Rois Mages (fin)

Quelle est la signification de leurs présents ?

Les présents des Mages avaient une signification mystérieuse, en rapport avec les qualités de l’Enfant de Bethléem et marquaient sa divinité, sa royauté, son humanité.

Vous êtes Dieu et nous vous adorons : voilà de l’encens, symbole du sacrifice qui n’est dû qu’à Dieu.

Vous êtes Roi, et nous vous reconnaissons pour tel : voilà de l’or, symbole de la richesse et de la puissance, apanage distinctif de la royauté.

Vous êtes Dieu fait Homme, et nous confessons dans votre personne le mystère qui, unissant le fini et l’infini, réconcilie l’homme et Dieu : voici de la myrrhe, aromate destiné à embaumer les corps, et qui servira à votre sépulture, lorsque vous aurez daigné souffrir la mort pour donner la vie au monde.

Rien de plus conforme au génie des peuples orientaux que ce langage, et rien de plus éloquent : tout le monde le comprend.

Que devinrent les Mages après l’adoration de l’enfant Jésus ?

Avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils se mettent en devoir de regagner leur pays par un autre chemin. L’ordre du Ciel qui leur interdisait la route de Jérusalem les obligea à faire de longs circuits. La crainte d’Hérode, dont ils connaissaient maintenant la noire perfidie, ne leur permit même pas de suivre les grands chemins, ni de s’arrêter dans les caravansérails établis, suivant la coutume orientale, sur le passage des voyageurs. Ils suivirent donc les sentiers détournés, à travers les montagnes ; et le soir ils se retiraient dans les vastes cavernes, très nombreuses en Palestine.

Une de leurs premières stations eut lieu dans une grotte située sur une montagne déserte, non loin de Bethléem. Les saints rois y passèrent la nuit, commençant ainsi la vie de souffrances et de privations réservée aux adorateurs d’un Dieu né dans une crèche et qui allait mourir sur une croix. Le souvenir de ce fait resta gravé dans la mémoire des habitants du pays, et la grotte prit le nom de Grotte des Mages. Au VIème siècle, nous la trouvons encore, connue sous le même nom et devenue l’objet de la vénération universelle. A cette époque, elle acquit une nouvelle célébrité. Par dévotion pour les Mages, saint Théodore le Cénobiarque, l’ami de saint Sabas et l’émule de saint Antoine, la choisit pour demeure pendant sa vie et pour sépulture après sa mort.

Rentrés enfin dans leur pays, les Mages devinrent, comme les bergers, les fervents apôtres de l’Enfant-Dieu, Comme celles des bergers, leurs paroles excitèrent l’admiration, éveillèrent la foi, opérèrent de nombreuses conversions et en préparèrent de plus nombreuses encore. L’an 44 de Notre Seigneur, l’apôtre saint Thomas, partant pour les Indes qui, dans la division du monde, lui étaient échues en partage, traversa l’Arabie. Il y trouva les rois adorateurs, devenus de majestueux vieillards, les baptisa et leur confia l’apostolat de leur nation. Ils s’en acquittèrent avec un zèle proportionné aux grâces privilégiées dont ils avaient été l’objet. Une nouvelle faveur leur était réservée : celle de verser leur sang pour le Dieu à qui ils avaient offert leurs trésors. Riches de mérites et d’années, ils furent martyrisés dans leur propre pays, l’Arabie.

Combien y avait-il de Rois Mages ?

La tradition que nous venons de rapporter, et qui est autorisée par l’assentiment des siècles et l’autorité des souverains pontifes, fixe à trois le nombre des Mages. « Ces trois hommes, dit saint Léon le Grand, suivant la lumière d’en haut, et méditant avec attention ce signe que leur donne l’astre brillant qui les précède, arrivent par l’illumination de la grâce à la connaissance de la Vérité. »

Enfin le nombre de leurs présents indique assez le nombre de leurs personnes : l’or, la myrrhe et l’encens.

Elle ajoute que par leur âge ils représentaient la vie humaine dans toute son étendue : Gaspard, la jeunesse ; Melchior, la vieillesse ; Balthasar, l’âge mûr : comme les trois bergers, ils représentaient les trois races descendues de Noé, par conséquent l’humanité tout entière.

Quelle fut l’époque et la durée de leur voyage ?

Sur la durée du voyage des Mages et l’époque de l’apparition de l’étoile, une difficulté s’est élevée dans quelques esprits. Les paroles de saint Matthieu l’ont fait naître : « Hérode voyant qu’il avait été trompé par les Mages fut violemment irrité, et il envoya tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem, ainsi que dans le pays d’alentour, depuis l’âge de deux ans et au-dessous, selon le temps indiqué par les Mages. »

D’après ce texte, les uns avaient prétendu que le voyage des Mages avait duré deux ans, opinion qui se réfute d’elle-même, les Mages fussent-ils partis des extrémités du monde. Les autres, que les Mages avaient attendu deux ans avant de se mettre en route ; autre opinion non moins insoutenable que la première, puisqu’elle implique de la part des Mages une indifférence inadmissible. Tout cela pour expliquer les deux ans marqués dans le texte évangélique. Saint Chrysostome et Baronius lèvent la difficulté : « il ne faut pas, dit le premier, s’étonner si Hérode fit tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous. En effet, la crainte et la cruauté formaient le caractère de ce tyran, qui pour plus de sûreté fit étendre le massacre à un espace de temps plus considérable afin qu’aucun enfant, d’un âge plus ou moins rapproché de la naissance du Christ, ne pût échapper. En sorte que les enfants nés après Notre-Seigneur et après l’apparition de l’étoile n’étaient pas compris dans le massacre, puisqu’ils ne pouvaient donner aucun soupçon. »

Quant au temps où eut lieu le massacre des Innocents, il est certain qu’il ne suivit pas immédiatement la naissance de Notre-Seigneur. Hérode ne voyant pas revenir les Mages put s’imaginer qu’ils avaient été trompés : que l’étoile n’était qu’un météore insignifiant et que, pour ne pas s’exposer au ridicule, ils n’avaient pas voulu repasser par Jérusalem. Du reste, l’événement de Bethléem n’avait probablement pas produit à la cour d’Hérode, si tant est que la nouvelle y fût parvenue, plus d’effet que les miracles de nos jours n’en font sur les incrédules.

Mais lorsque l’Enfant Jésus a été présenté publiquement au temple, qu’il a été reconnu et célébré par le vieillard Siméon, un des personnages les plus saints de Jérusalem, comme le Sauveur du monde ; c’est alors qu’alors Hérode, comprenant que le Roi des Juifs était né, ordonna le massacre afin de se défaire d’un compétiteur aveuglément redouté.

Quoi qu’il en soit, non moins dociles que les bergers à l’appel divin, les Mages firent à la hâte leurs préparatifs de départ, et, guidés par l’étoile, ils se mirent en route vers l’occident. Les circonstances de ce voyage nous sont inconnues. On sait seulement qu’il dura treize jours, et qu’ils arrivèrent à Bethléem le 6 janvier. Fixée à ce jour de toute antiquité, la fête de l’Épiphanie rend le fait incontestable. Sur ce point la tradition est unanime.

La courte durée du voyage confirme le témoignage des saints Pères entre autres de saint Justin, qui font venir les Mages de l’Arabie : « Les Mages partis de l’Arabie viennent l’adorer. »

En effet l’Arabie n’était pas très éloignée de la Judée ; et les Arabes avaient pour se transporter les magnifiques dromadaires, connus par la rapidité de leur marche.

La suite des Mages paraît avoir été assez nombreuse et en rapport, soit avec la dignité royale dont ils étaient revêtus, soit avec la majesté du nouveau Roi auprès de qui ils venaient en ambassade, chargés de lui offrir les plus riches présents de leur pays.

L’Évangile nous a dit ce qui leur arriva dans Jérusalem, ne voyant plus l’étoile, ils allèrent trouver Hérode qui ne savait rien au sujet de cet enfant, Ils apprirent du peuple que le Messie devait naître à Bethléem, ils sortirent alors de Jérusalem en direction de Bethléem. Au récit de saint Mathieu, la tradition ajoute un détail qui trouve ici sa place.

Sortis de Jérusalem par la porte du Midi, les Mages entrèrent dans la vallée des Géants. C’est après avoir cheminé pendant à peu près un quart d’heure, et comme ils arrivaient au pied d’une colline, que l’étoile reparut à leurs yeux. Or, en ce même lieu, on trouve encore aujourd’hui le Puits des Trois-Rois, dont le nom rappelle et la réapparition de l’étoile et la joie dont sa vue transporta les courageux pèlerins. Continuant sa mission, l’astre mystérieux demeura visible jusqu’à ce qu’il vînt s’arrêter au point du ciel qui correspondait perpendiculairement au lieu béni, où se trouvait le divin Enfant. Dans des sentiments qu’on devine, mais qu’on ne peut exprimer, ils entrèrent et offrirent leurs présents au Dieu nouveau-né : c’était le sixième jour de janvier.

(A suivre)

Les Rois Mages

Quelle était l’étoile des Mages, et comment en connurent-ils la signification ?

Quoi qu’il en puisse être, les Mages, prêtres et rois, avaient vu dans le ciel l’étoile qui marquait la naissance du Désiré des nations. Comment l’avaient-ils reconnue ?

Qui leur avait appris ce qu’elle annonçait ?

Sur ces questions, la tradition est riche de documents. Une étoile se lèvera de Jacob, c’est-à-dire tout à la fois un astre apparaîtra au ciel de la Judée qui annoncera le véritable Astre du monde, la Lumière éternelle, descendue sur la terre pour dissiper les ténèbres de quatre mille ans dont elle est enveloppée.

Cet oracle était resté vivant parmi les peuples de l’Arabie. Devenu populaire chez les autres nations de l’Orient, il avait pénétré jusque dans l’hémisphère occidental. « Il y a, dit Chalcidius, philosophe platonicien, une autre histoire plus respectable et plus sainte. Elle dit qu’une certaine étoile s’est levée pour annoncer non des maladies et des morts, mais la descente d’un Dieu vénérable, ami de l’homme et du monde. » Puis il ajoute que les sages de Chaldée, habiles dans la science des astres, ont cherché le Dieu nouvellement né ; et qu’ayant trouvé cette majesté enfantine, ils lui ont offert les présents qui lui conviennent.

En effet, les Mages disent à Hérode : « Nous avons vu son étoile, non pas une étoile quelconque, mais l’étoile qui annonce la naissance du roi des Juifs ; l’étoile qui a été prédite à nos ancêtres par un de nos ancêtres divinement inspiré : l’étoile que nous n’avons cessé d’attendre une longue suite de siècles. »

Qu’avait cette étoile pour se faire infailliblement reconnaître ?

« L’étoile des Mages, disent saint Augustin et saint Chrysostome, d’accord avec toute la tradition, ne fut pas une des étoiles créées dès le commencement et qui accomplissent leurs révolutions, d’après la loi du Créateur ; ce fut un astre nouveau, qui apparut pour annoncer le miraculeux enfantement de la Vierge. »

Saint Thomas explique le témoignage des Pères et en donne les raisons. « L’étoile des Mages, dit-il, ne fut ni une comète, ni un météore, ni aucun des astres que nous voyons briller au firmament. Ce fut une étoile créée exprès, dans la région du ciel la plus voisine de la terre, et se mouvant non d’après les lois ordinaires du système planétaire, mais suivant la volonté libre du Créateur. En effet, cette étoile ne suivait pas la marche ordinaire des autres étoiles ; elle n’apparaissait pas seulement la nuit, mais en plein midi, ce que ne font ni les étoiles ni même la lune. Tantôt elle apparaissait, tantôt elle disparaissait. Son mouvement n’était pas continuel, comme celui des autres astres. Mais, lorsque les Mages devaient marcher, elle marchait ; lorsqu’ils devaient s’arrêter, elle s’arrêtait. »

Depuis longtemps attendu, l’astre béni avait été figuré par la colonne de feu qui dirigeait la marche des Israélites dans le désert du temps de Moïse, mais plus noble était sa mission. L’antique colonne indiquait au peuple la route de la Terre promise : l’étoile des Mages conduisit le genre humain au berceau de l’Enfant-Dieu. Saint Thomas : « Les Mages ont dit « nous avons vu son étoile en Orient »

Ce qui ne veut pas dire que les Mages étant en Orient avaient vu l’étoile fixée sur la terre de Judas : mais qu’elle était en Orient, que c’est là qu’ils l’avaient vue et qu’elle avait marché devant eux jusqu’en Judée. »

Un des plus illustres vicaires de Notre-Seigneur Jésus-Christ, saint Léon, continue, en le confirmant, le témoignage de saint Ignace : « Aux trois Mages, dit-il, apparut dans une région de l’Orient une étoile plus brillante et plus belle que tous les astres. Elle attira les regards et fixa l’attention de tous ceux qui la virent. On comprit aussitôt que ce n’était pas en vain qu’apparaissait un si étrange phénomène ».

Personne plus que les Mages ne fut frappé de l’apparition de l’astre merveilleux. Ils l’attendaient et en connaissaient la signification.

Ils l’attendaient. La tradition rapporte que les mages d’Arabie, gardiens fidèles de l’oracle de Balaam, avaient, de temps immémorial, fondé un collège de douze des plus instruits parmi eux, afin de signaler l’apparition de l’étoile prophétique. A la mort, le fils prenait la place du père. Chaque année, après les moissons, ils montaient sur une haute montagne, appelée Montagne de la Victoire. Là, ils demeuraient trois jours en prières, demandant instamment à Dieu de leur montrer l’étoile prédite par Balaam, leur aïeul. Trois d’entre eux demeuraient sur la montagne et continuaient la prière. Au temps marqué, ils étaient remplacés par trois autres, en sorte que leurs veilles et leurs supplications étaient aussi continuelles que leur attente.

Ce fut aux Mages en observation sur le mont de la Victoire, comme aux bergers de garde dans la tour d’Ader, que, pendant la nuit de Noël, apparut aux premiers l’étoile si longtemps attendue et si ardemment désirée, et aux seconds l’Ange rayonnant de lumière annonçant la naissance du Sauveur.

Ils en connaissaient la signification. A cette connaissance naturelle se joignit l’illumination surnaturelle. « Les Mages, dit saint Léon, éclairés intérieurement par la lumière de la grâce, reconnurent aussitôt l’étoile. » Elle fut pour eux ce que la voix de l’Ange était pour les Bergers, la voix du Ciel, à laquelle ils obéirent avec transport.

(A suivre)

Qui étaient les Rois Mages ?

Jusqu’à la naissance du Messie, l’Orient, berceau du genre humain, gardait d’antiques traditions venues des révélations primitives. La mieux conservée était celle qui annonçait la venue d’un Dieu, roi, législateur et libérateur du monde. « Tout l’Orient, écrit Suétone, retentissait de l’antique et constante croyance qu’il était dans les destins, qu’en ce temps (vers l’époque de Notre-Seigneur), des hommes partis de la Judée jouiraient de la puissance souveraine. » Et Tacite : « C’était l’opinion générale que les anciens livres des prêtres annonçaient qu’à cette époque l’Orient prévaudrait, et que de la Judée sortiraient les maîtres du monde. »

Les prêtres dont parle Tacite étaient les Mages. Dans les langues de l’antique Orient, le mot Mage veut dire prêtre, philosophe, conservateur et interprète des mystères de la science divine et humaine. Sages, savants, adonnés surtout à l’étude des astres si profondément mystérieuse, et relativement si facile sous le ciel transparent de la Chaldée et de la Mésopotamie, les Mages formaient une caste nombreuse. Les Mages étaient très répandus dans la Perse, dans la Babylonie, dans la Bactriane et dans les autres parties du Haut Orient. Telle était leur puissance et le respect religieux dont ils étaient environnés, qu’en Perse, par exemple, il fut un temps où nul ne pouvait être roi s’il n’était Mage ou disciple des Mages.

D’où venaient les Mages ?

Il y avait plus de mille ans que Balaam, mage et prophète malgré lui, avait appelé sur ce peuple d’Israël toutes les bénédictions divines et annoncé dans la suite des siècles ses glorieuses destinées. Il avait prononcé ces mémorables paroles : « Une étoile se lèvera de Jacob, et le Sceptre sortira d’Israël. » Il avait ajouté que Celui qui portera le sceptre annoncé par l’étoile dominera l’Orient et l’Occident. « Rien n’est plus certain, dit saint Jérôme, à la confusion des Juifs, qui devaient apprendre des Gentils la naissance du Messie, une étoile paraît à l’Orient : étoile qu’avait prédite Balaam. »

Sur le pays des Mages, nous avons les paroles des Prophètes, et le témoignage des premiers Pères de l’Église. « Les Mages arabes, dit saint Justin, étant venus à Bethléem, adorèrent le petit Enfant. » Et Tertullien : « Le Christ enfant reçut en hommage la puissance de Damas. Témoins les Mages d’Orient, qui honorent son enfance par des présents en or, en encens et en myrrhe. »

L’infériorité relative de leurs royaumes jointe à l’orgueil d’Hérode explique peut-être l’espèce de sans façon avec lequel ce roi parvenu traite les Mages : « Allez, leur dit-il dans un langage très peu royal, et venez m’apporter des nouvelles de l’enfant. »

(A suivre)

Les Rois Mages

Aujourd’hui, 6 janvier, c’est l’Epiphanie qui signifie « manifestation, apparition », c’est la manifestation aux rois Mages de la naissance su Sauveur, attendue depuis des siècles.

Voici ce qu’en disent les Evangiles :

« Ayant entendu le Roi Hérode, les Mages s’en allèrent, et voici que l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vînt s’arrêter au-dessus du lieu où était l’Enfant. Or, en voyant l’étoile, ils furent remplis d’une grande joie. Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’Enfant avec Marie sa mère, et de leurs trésors ouverts ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe ; et ayant été avertis en songe de ne pas revenir vers Hérode, ils retournèrent dans leur pays par un autre chemin. »

Les Mages ne furent pas les premiers adorateurs de l’Enfant Jésus ; cet honneur revient, comme nous l’avons vu, aux bergers de Bethléem. Ainsi, après les Juifs et les Gentils que représentaient les trois bergers : c’est tout le genre humain qui est appelé à reconnaître le Roi nouveau-né. Après les bergers, les rois : c’est le monde renversé, dit la sagesse humaine ; c’est le monde redressé, répond la sagesse divine. Le pauvre et le petit, avant le riche et le grand : c’est l’égalité devant Dieu, c’est l’esclavage brisé, c’est la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme, et le commencement de la révolution bénie que vient opérer l’Enfant de Bethléem. Avis à tous, aux chrétiens comme à ceux qui ne le sont pas ou qui ne le sont plus.

Qui étaient les Mages ? D’où venaient-ils ? Étaient-ils rois ? Quel est le nombre et le nom des Mages ? Quelle est cette étoile qui leur servit de guide et comment en connurent-ils la signification ? Quelle fut l’époque et la durée de leur voyage ? Quelle est la signification de leurs présents ? Que devinrent les Mages après l’adoration de l’Enfant Jésus ?

Autant de questions dont la réponse est nécessaire pour connaître ces illustres personnages, qui occupent une si grande place dans l’histoire, puisqu’ils furent les premiers chrétiens de la gentilité, c’est-à-dire des quatre cinquièmes du genre humain.

(A suivre)