15 août : Assomption de la Vierge Marie

Les chrétiens du monde entier fêtent aujourd’hui l’assomption de la Vierge Marie.

Au jour de sa mort, tous les apôtres disséminés dans le monde entier, se retrouvent mystérieusement réunis autour d’elle ; les vivants comme les morts (André, Philippe, Luc, Simon le Cananéen et Thaddée sont déjà décédés).

Elle semble s’endormir (les orthodoxes appellent d’ailleurs ce jour, le jour de la Dormition de Marie). Le Christ alors se trouvent parmi eux pour recueillir l’âme de sa sainte mère. Les Apôtres s’occupent du corps de Marie, Ils l’enterrent dans un sépulcre neuf. Ils veillent auprès de son tombeau, écoutant de mystérieuses mélodies angéliques et sentant des parfums délicats. Trois jours plus tard, ils voient des anges venir rechercher le corps ressuscité de Marie et l’emporter dans les Cieux.

Mais ce 15 août est aussi pour moi, un jour de souvenir, où, en 99, mon frère Jean m’a appelé tôt le matin pour me dire que… c’était fini…. Plus jamais nous ne reverrions notre père dans ce monde… ce monde qui sans lui ne serait plus jamais le même.

J’ai eu tant de peine……

Le jour où, maman partie trois ans auparavant, incroyablement, par-delà les étoiles, est venue le chercher, ce jour-là justement, pour nous rappeler sa dévotion à la Vierge Mare, et sa protection pour son époux et, nous, ses huit enfants. Grâces vous soient rendues à tous les deux !

Voici deux petits textes que j’ai écrits après son départ :

« A mon père

Sur l’océan de la vie tu m’as fait embarquer, contre vents et marées, au gré du temps, par toi, et avec toi, J’ai navigué. J’ai erré d’amour en amitiés, d’espoirs en désillusions, de joies en peines et tu étais là. Aujourd’hui, en regardant l’horizon, je continue d’avancer, et je me dis que dans l’infini de la vie, il y a toi, il y a moi… Tu as été ma chance et tu restes mon « présent ». Derrière mes yeux mi-clos je te vois…. Et le jour où les abimes m’emporteront, à tout jamais, dans l’éternité divine, nous serons en paix, dans la douceur, la tendresse, la gratitude, ce sentiment de complétude qui surgit de l’amour partagé. Tu m’as aimé. je t’aime toujours autant. »

« La main de mon père

Lorsque je glissais ma petite main blottie dans la grande main de mon père, j’avais le cœur en paix. Il avait dans la sienne mon âme toute entière. Je l’attendais le soir pour m’accrocher à lui et descendre, avec lui, dans notre cave angoissante. Me sentant protégée de la chaudière hurlante et du charbon si noir qu’il engouffrait à grands coups de pelle dans ce feu de l’enfer. Ces moments délicieux que la vie m’a offertes en d’autres circonstances sont gravés dans le temps. Cette main de mon père est partie avec lui, loin, vers d’autres cieux. Pourtant, restée sur terre lorsque tombe la nuit, je la saisis encore. »

La carte des prophéties de Marie Julie Jahenny

Il y a environ 6/7 ans, nous nous sommes intéressés avec Sébastien aux diverses prophéties qui nous ont été données par des âmes saintes. Même si parfois elles ne sont pas toujours accessibles à notre compréhension, elles nous demandent toutes d’être en confiance et en paix face aux évènements terribles auxquels nous aurons à faire face, de redoubler de prières et de supplications et d’actes charitables pour calmer la colère divine. Le monde moderne a petit à petit rejeté Dieu et ce rejet entraîne un châtiment divin afin de détruire toutes les velléités sataniques à l’œuvre !

Quelle ne fut pas notre étonnement de découvrir que la carte de la destruction de certaines zones et villes française établie dans les années 1970/80 à partir de l’étude et d’un travail de synthèse des messages prophétiques reçues par plusieurs âmes privilégiées, en particulier ceux reçus par Marie-Julie Jahenny, dessinait le même arc de cercle que la carte montrant l’implantation de nos centrales nucléaires. Quel curieux hasard car la plupart des prophéties ont eu lieu bien avant la construction de nos centrales ???

Voici les deux cartes :

Comme sur les dernières décennies, il y a eu quelques informations nouvelles concernant les épreuves de certaines villes françaises, on peut constater maintenant des oublis de zones dangereuses sur cette carte, par exemple, des épreuves autres que les invasions armées nous toucheront dans notre chair : tremblements de terre, raz-de-marée, éruption de volcans, pluies diluviennes, incendies, famine… Perpignan, les volcans d’Auvergne et une partie du Jura, par exemple, doivent passer dans la zone rouge….

Il est aussi nécessaire de savoir que l’état où nous serons le plus protégés est « l’état de grâce », à savoir que nous devons nous confesser aussi souvent que possible, jusqu’à des confessions hebdomadaires, et si cela est possible, recevoir l’Eucharistie quotidiennement en offrande pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui ne prient pas et qui n’aiment pas Dieu et Son Eglise. Il nous faut prier le Saint Rosaire, faire oraison, adorer, aimer et aider ceux que le Seigneur aura placés autour de nous.

Dès le début des épreuves, les premiers qui seront rejetés à la rue et livrés à la mendicité comme improductifs seront les enfants, les sans-emplois et les vieillards. Quel que soit le lieu où ils se trouveront, ceux qui apporteront leur aide aux malheureux, recevront des grâces exceptionnelles jusqu’à des multiplications miraculeuses de la nourriture.

Pour les « inconscients, les incrédules » qui refusent avec obstination de se convertir et de revenir vers Dieu, cette carte ne leur sera d’aucun secours. Marie-Julie Jahenny annonce que ceux d’entre eux qui iront s’installer en Bretagne pour échapper aux épreuves et à la guerre, n’échapperont cependant pas au Châtiment.

Courage, Confiance, Espérance !

Saint Dominique, Confesseur, Fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs fêté le 4 août.

Né en 1170, à Calahorra en Espagne, de la noble famille des Guzman, Dominique s’appliqua à Palencia à l’étude de la littérature et de la théologie. Plus tard, il fonda l’Ordre des Frères Prêcheurs.

Sa mère avait eu un songe pendant sa grossesse : il lui semblait porter en elle un petit chien tenant dans sa gueule une torche allumée avec laquelle, une fois sorti de son sein, il embraserait tout l’univers. Ce songe présageait que la sainteté et la doctrine éclatantes de Dominique enflammeraient les populations d’une grande ardeur pour la pratique de la piété chrétienne.

Ce qui arriva dans la suite vérifia le présage ; lui-même en a commencé la réalisation, et il l’a continuée par les membres de son Ordre auxquels il conseillait une vie vraiment évangélique, pauvre et dépouillée. Ce en quoi son talent et sa vigueur se signalèrent le plus, ce fut à combattre les hérétiques Albigeois qui essayaient de pervertir les Toulousains par de pernicieuses erreurs. Il employa sept ans à cette œuvre.  Un trait fondamental de Saint Dominique fêtait sa dévotion extraordinaire à la Sainte Vierge. Marie en personne lui apparut en lui indiquant le Sainte Rosaire comme l’arme la plus efficace contre les hérésies des Cathares et des Albigeois. Pas de violence, pas de prévarication, mais la prière la plus chère à la Mère du Sauveur en tant qu’instrument de foi et de conversion. Il en expliquait les mystères dans ses sermons.

Après quoi il se rendit à Rome, au concile de Latran, avec l’Évêque de Toulouse, pour obtenir d’Innocent III la confirmation de l’Ordre qu’il avait institué. Pendant qu’on en délibérait, Dominique retourna vers ses disciples, sur le conseil des Pontifes, afin de choisir une règle. Quand il revint à Rome, Honorius III, successeur immédiat d’Innocent, lui accorda la confirmation de l’Ordre des Prêcheurs. Il établit à Rome deux couvents, l’un d’hommes, l’autre de femmes.

Il rappela trois morts à la vie et fit beaucoup d’autres miracles qui contribuèrent singulièrement à propager son Ordre. Grâce à lui, des couvents s’étaient élevés de partout, et un très grand nombre de personnes réglaient leur vie selon la religion et la piété, lorsqu’il fut pris de la fièvre à Bologne en l’an du Christ 1221.

Comprenant qu’il allait mourir, il appela ses frères et ceux qui se formaient sous sa direction ; il les exhorta à l’innocence et à l’intégrité des mœurs. Enfin il leur laissa en testament, comme patrimoine assuré, la charité, l’humilité et la pauvreté. Au moment où tous les frères en prières dirent ces mots ; « Saints de Dieu, venez à son secours ; Anges, venez à sa rencontre » il s’endormit dans le Seigneur le 8 août, laissant des disciples formés comme professeurs, savants, prédicateurs et écrivains prêts à défendre et à faire connaitre la vérité.

Son tombeau est à Bologne, primitivement dans l’église Saint-Nicolas, et, depuis 1267, dans celle qui porte son nom.