Il y a quelques jours, une de mes amies m’a envoyé une vidéo relatant le miracle eucharistique de Buenos aires en 1996. Des miracles liés à l’hostie, il y en a 132 reconnus par l’Eglise au cours des siècles et dans de nombreux pays.

Encouragée par un ami, j’ai commencé une recherche sur ces différents miracles afin de vous les présenter dans mon blog.

Je vous résume celui de Buenos Aires de 1996 :

Le 15 août 1996, en la paroisse Santa Maria à Buenos Aires (Brésil), un fidèle a reçu l’hostie consacrée dans ses mains afin de communier, mais il l’a fait tomber sur le sol par inadvertance et pensait ne pas la ramasser parce qu’elle était souillée. Une autre personne plus pieuse s’est rendu compte de ce qui était arrivé, a ramassé l’hostie et l’a mise de côté, tout en informant rapidement le curé, le père Alejandro Pezet. Le prêtre, en suivant les directives de l’Église dans ces circonstances, a mis l’hostie dans un récipient rempli d’eau qui reposait dans le tabernacle en attendant qu’elle se dissolve.

Quelques jours plus tard, le 26 août, le tabernacle a été ouvert et il a été constaté avec surprise que l’hostie ne s’était pas dissoute et présentait quelques taches rougeâtres qui grandissaient au fur et à mesure que les jours passaient. Les prêtres de la paroisse ; s’étant consultés, se sont donc rendus chez l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, afin de lui raconter ce qui s’était passé. Il a été décidé d’attendre avant de procéder à des enquêtes.

Voici le compte rendu du docteur Ricardo Castañon Gomez qui s’intéressait à ce genre d’évènements :

« Trois ans plus tard, après que l’archevêque eût appris que je prenais gratuitement en charge ces investigations scientifiques, il m’a chargé de m’occuper du présent cas.

Le 6 octobre 1999, je me suis rendu à Buenos Aires et ai interrogé les cinq prêtres témoins de l’événement.

Je prélevai un échantillon de l’hostie en présence du notaire archiépiscopal qui a certifié la légalité de cet acte, comme demandé par les autorités de l’Église en Argentine.

Le 21 octobre 1999, je suis allé au laboratoire de génétique qui devait réaliser les analyses de l’échantillon que j’avais apporté. Le 28 janvier 2000, les spécialistes ont trouvé des fragments d’ADN humains dans les échantillons. Il s’agissait de sang humain qui renfermait un code génétique humain.

En mars 2000, j’ai été informé que le célèbre docteur Robert Lawrence, histopathologiste médicolégal parmi les plus grands experts en analyse tissulaire, avait participé à cette étude. Les scientifiques m’ont expliqué qu’ils avaient sollicité sa collaboration. Le docteur Lawrence a étudié l’échantillon dans lequel il a trouvé de la peau humaine et des globules blancs.

En 2001, je me suis rendu chez le professeur Linoli qui a identifié les globules blancs et m’a annoncé que, fort probablement, l’échantillon correspondait à du tissu cardiaque. Les résultats obtenus à partir de cet échantillon étaient similaires à ceux des études effectuées sur l’hostie du miracle de Lanciano et provenait d’une personne appartenant au groupe sanguin AB. En 2002, nous avons envoyé l’échantillon au professeur John Walker, à l’université de Sidney (Australie), qui a confirmé que les échantillons présentaient des cellules musculaires et des globules blancs intacts, alors que normalement, une fois hors de l’organisme au-delà de 15 minutes, les globules blancs se désintègrent.

En septembre 2003, le professeur Robert Lawrence m’a confirmé que, à la lumière des nouvelles enquêtes, on pouvait conclure à un échantillon correspondant au tissu d’un cœur enflammé, ce qui signifiait que la personne à qui il appartenait avait dû beaucoup souffrir.

Le 2 mars 2004, afin de lever tout doute, nous avons sollicité le plus grand expert en pathologie cardiaque et médecine légale, le professeur Frederick Zugibe de la Columbia University (New York).

Le professeur ignorait que cet échantillon que je lui apportais provenait d’une hostie consacrée. Après l’avoir étudié, il me dit : « L’échantillon que vous m’avez apporté est un muscle cardiaque, soit un myocarde, plus exactement le ventricule gauche. » Et il m’a confirmé que mon patient avait énormément souffert. Alors je lui ai demandé : « Pourquoi dites-vous cela ? » « Parce que votre patient présente quelques thrombus, empêchant à certains moments la respiration, l’apport d’oxygène, fatiguant et faisant souffrir ainsi le malade puisque chaque aspiration devait être douloureuse. Il a probablement été victime d’un coup porté à hauteur de la poitrine. D’autre part, l’activité cardiaque était vive au moment où vous m’avez apporté l’échantillon. Nous avons trouvé des globules blancs intacts et ceux-ci sont uniquement transportés par le sang. Par conséquent, s’il y a des globules blancs, c’est parce qu’au moment où vous m’avez apporté l’échantillon, ce cœur était en train de battre. » Le professeur m’a alors demandé à qui appartenait cet échantillon et quand nous lui avons dit qu’il provenait d’une hostie consacrée, il s’est exclamé : « Je ne le crois pas. » Il était très impressionné. « Docteur, au moment où vous m’avez apporté cet échantillon, ce cœur était vivant ! »

Son rapport a été envoyé le 26 mars 2005, cinq ans et demi après le début des études, et les conclusions ont été les suivantes : « Il s’agit d’un tissu cardiaque : il y a des modifications dégénératives du myocarde, lesquelles sont dues au fait que les cellules sont enflammées ; cela concerne le ventricule gauche du cœur. » Le 17 mars 2006, j’ai apporté ces résultats au cardinal Jorge Mario Bergoglio. »

Le docteur Ricardo Gomez eut alors l’idée de faire comparer ces échantillons avec ceux du miracle plus connu de Lanciano, datant du VIIe siècle :  les experts conclurent que le sang des deux échantillons appartenait à la même personne – un sang de type « AB » positif, très répandu à cette époque au Moyen Orient – le même encore que celui du linceul de Turin…

Dans quelques jours, je vous parlerai du miracle de Lanciano qui eut lieu en l’an 750.