Hier et avant-hier nous avons fêté deux Saint Martin.
Le premier le 11 novembre, c’est le Saint Martin dont la plupart d’entre nous connaissent l’histoire du manteau coupé en deux ! Ce Martin est né en Hongrie en 316, il entra à 15 ans dans l’armée. C’est vers cette époque, qu’un jour, rencontrant un pauvre qui lui demandait l’aumône, il lui donna la moitié de son manteau. La nuit suivante, en prière dans une église, le Christ lui apparut revêtu de ce morceau de manteau. Peu de temps après, il quitta l’armée : « Avec le signe de la Croix, je traverserai sans crainte les rangs ennemis » répondait-il à ceux qui lui reprochait sa soi-disant lâcheté ! Il devint plus tard, évêque de Tours, construisit plusieurs monastères et opéra de retentissants miracles. Il mourut à 81 ans avec cette prière sur les lèvres : « Seigneur, si je suis encore nécessaire, je ne refuse pas le travail, que ta volonté soit faite ! ». Il fut l’un des premiers saints dont les reliques furent mises dans des autels sans avoir subi le martyre.
Le deuxième Saint Martin, fêté le 12 novembre, c’est la pape martyr, Saint Martin 1er. Pour lutter contre les hérétiques d’Orient qui n’admettaient pas le côté humain de Jésus-Christ, ce pape réunit un Concile dans la basilique St Jean de Latran en 649. Ce qui lui valut d’être persécuté par l’empereur de Byzance Constance II. Arrêté, emmené à Constantinople, il y resta longtemps en prison et mourut en exil dans un complet dénuement.
La France connait un grand nombre de sanctuaires et de localités qui leur sont dédiés.