Hier 21 janvier c’était l’anniversaire de la mort par décapitation du dernier roi de France Louis XVI

Louis XVI qu’on nous a dépeint dans nos cours d’histoire comme un être falot, faible, dépassé par les événements fut en fait un roi remarquable. D’une grande bonté, il était à des années-lumière de la propagande qui tenta de légitimer son assassinat. La lecture qu’il fit de ces temps révolutionnaires fut profondément sagace. Il a tout tenté pour garder la révolution dans une direction raisonnable avant d’accepter l’impossibilité dans laquelle il était de contenir toutes ces forces de haine et de mort. Sous son règne de « lieutenant de Christ », il avait fait évoluer le droit des personnes par l’abolition de la torture et du servage.

Apprenant qu’il était condamné à la guillotine, il dira : « Je vous le jure, dans toute la sincérité de mon cœur, comme un homme qui va paraitre devant Dieu, j’ai constamment voulu le bonheur du peuple et n’ai pas formé un vœu qui lui soit contraire ».

La France ne s’est toujours pas remise de ce crime et des innombrables autres mises à mort qui suivirent. Un des meilleurs de nos monarques, de ceux qui hissèrent la France à l’apogée de son rayonnement, fut exécuté par des haineux qui livrèrent le pays à un bain de sang inaugurant les déferlements totalitaires de l’époque moderne.

En Janvier 2021 j’avais publié son magnifique testament rempli de l’amour du Christ, de l’Eglise et de tous ceux qui lui furent chers. Fait en double exemplaire à la Prison du Temple le 25 décembre 1792 , vous pouvez le lire en cliquant sur le lien suivant : https://annickpage.fr/2021/01/23/le-magnifique-testament-chretien-du-roi-louis-xvi/

ainsi que quelques infos sur Louis XVI, Marie-Antoinette, le Dauphin et Madame Royale, sa sœur aînée, et une vidéo de monsieur l’Abbé Rioult su Louis XVII en cliquant sur le lien suivant :

Depuis plus de 200 ans, nous n’avons plus de roi mais de multiples prophéties annoncent un Grand Monarque qui règnera sur la France après la chute de l’Antéchrist ! Que l’Espérance et la Foi soutiennent le peuple de France durant les terribles tribulations qui restent encore à venir !

17 janvier, anniversaire de l’apparition de la Sainte Vierge à Pontmain entre la Normandie et la Bretagne

Pontmain, c’est un hameau d’une quinzaine de maisons et de moins de cent habitants, à 50 kms au nord de Laval. En 1870, 38 hommes de Pontmain, sont mobilisés pour la guerre contre la Prusse. Avant leur départ, leur curé qui croit fortement en la protection de la Vierge Marie, les bénit et les consacre à la Sainte Vierge, les assurant qu’ils rentreront tous au pays.

Le 17 janvier 1871,  vers midi et demi, la terre tremble, ce qui impressionne fortement tous les habitants, surtout en cette période troublée. Chacun vit dans l’angoisse et dans la peur car on est sans nouvelles des 38 hommes partis depuis septembre dernier. Et puis il y a une épidémie de typhoïde qui commence à reprendre. Et la variole qui se répand.

Malgré tout, on prie avec ferveur. Car il en est ainsi à Pontmain. Depuis l’arrivée du curé, l’abbé Michel Guérin, dans chaque famille, on prie le chapelet tous les jours, et on se retrouve de bonne heure, chaque matin à la messe.

Ce soir-là, deux enfants, Eugène (12 ans) et Joseph (10 ans) Barbedette aident César, leur père. Eugène sort de la grange pour voir le temps qu’il fait dehors.

Et voilà que, en plein ciel, au-dessus de la maison d’en face, il voit une « Belle Dame » qui tend les bras comme dans un geste d’accueil et qui lui sourit. Elle est vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles d’or (comme la voûte de l’église peinte ainsi en 1860). Sur la tête, elle a un voile noir surmonté d’une couronne d’or avec un liseré rouge au milieu. Aux pieds, elle porte des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle est au milieu d’un triangle formé de trois grosses étoiles. L’enfant sourit à la « Belle Dame ». Ce sourire sera le seul dialogue car, de toute l’apparition, la « Belle Dame » ne dira pas un seul mot.

Le jeune frère Joseph, venu à la porte, voit lui aussi la « Belle Dame ». La nouvelle se répand dans le village et plusieurs accourent mais les grandes personnes ne voient rien sinon trois étoiles inhabituelles. Certains jeunes enfants s’extasient car ils voient eux aussi « la Belle Dame ». L’abbé Guérin arrive au milieu de ses paroissiens.

On commence à parler, à discuter et la « Belle Dame » devient triste, comme le dit Eugène. « Prions » ajoute M. le curé, il sort son chapelet. Aussitôt, la Dame sourit à nouveau.

Après le chapelet, tous chantent le Magnificat.  Des lettres commencent alors à s’écrire, en majuscule, couleur d’or, dans le ciel. Le mot MAIS  apparait suivi du mot PRIEZ. Le message continue de s’écrire lettres après lettres. A la fin des litanies que l’on chante après le Magnificat, les enfants peuvent lire une première ligne :

« Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. »

Puis, des lettres commencent une seconde ligne : MON FILS. Alors c’est un cri de joie général : « C’est Elle ! C’est bien Elle ! C’est la Sainte Vierge ! » Jusque-là, on pensait que ce pouvait être Elle. Mais maintenant, on en est sûr. C’est bien écrit : MON FILS. Pendant que l’on chante le Salve Regina, le message continue :

« Mon fils se laisse toucher »

Il n’y a pas de point final mais cette deuxième ligne est soulignée par un gros trait d’or comme les lettres.  « Chantons notre cantique à Marie » dit alors M. le curé et les paroles s’élèvent joyeuses vers le ciel, alors que le dimanche d’avant, on l’avait chanté la gorge serrée : « Mère de l’Espérance dont le nom est si doux, Protégez notre France. Priez, priez pour nous. »

Suit un autre cantique « Mon doux Jésus ». Les enfants, joyeux jusque-là, deviennent subitement tout tristes. C’est que la Vierge elle aussi est devenue toute triste. Elle ne pleure pas mais un frémissement au coin des lèvres marque l’intensité de sa douleur. « Jamais on n’a vu une pareille tristesse sur un visage humain » disent les enfants. Joseph Barbedette déclarera : « J’ai vu ma mère abîmée dans la douleur lorsque, quelques mois plus tard, mon père fut frappé par la mort. On sait ce qu’un tel spectacle dit au cœur d’un enfant ! et pourtant, je m’en souviens, la tristesse de ma mère ne me parut rien en comparaison de la tristesse de la très sainte Vierge qui me revenait naturellement à l’esprit. C’était bien la Mère de Jésus au pied de la croix de son Fils. »

Un sourire « plus grave » revient sur ses lèvres et une petite croix blanche apparaît sur chacune de ses épaules. Il est 20 H 30.

« Mes chers amis, dit M. le curé, nous allons faire tous ensemble la prière du soir ». Tout le monde se met à genoux, là où il est, certains dans la neige, d’autres dans la grange pour ceux qui ont voulu s’abriter du froid glacial.

« Voyez-vous encore ? » demande M. le curé. « Non, M. le curé, tout a disparu, c’est tout fini ! ». Il est près de 21 H 00. Chacun rentre chez soi, le cœur en paix. Toute crainte, toute peur s’en est allée.

Les Prussiens qui devaient prendre Laval ce soir-là n’y sont pas entrés. Le lendemain, ils se sont repliés. L’armistice est signé le 25 janvier. Les 38 jeunes de Pontmain reviennent tous sains et saufs.

Nous sommes le 6 janvier, c’est la fête de l’Epiphanie aujourd’hui.

L’Epiphanie c’est la manifestation au monde de la naissance du Sauveur grâce à une mystérieuse étoile vue par les Rois Mages.

Les Mages, à la fois sages et prêtres, savants et philosophes, installés en Orient et adonnés surtout à l’étude des astres. Etude profondément mystérieuse et relativement facile sous le ciel transparent de la Chaldée et de la Mésopotamie ! Les Mages formaient une caste nombreuse.

Ils ont vu pendant la nuit de Noël l’Etoile annoncée par un de leurs ancêtres divinement inspiré, l’Etoile qu’ils n’avaient cessé d’attendre pendant une longue suite de siècles. Ils se concertent, ils décident de la suivre, ils partent de Perse, de Babylonie, de la Bactriane et d’autres parties du Haut Orient. En route, ils se rejoignent en direction de la Judée. « Aux trois Mages, dit St Léon, apparut dans une région de l’Orient une étoile plus brillante et plus belle que tous les astres. Elle attira les regards et fixa l’attention de tous ceux qui la virent. On comprit aussitôt que ce n’était pas en vain qu’apparaissait un si étrange phénomène ».

Saint Thomas explique : « Cette étoile ne suivait pas la marche ordinaire des autres étoiles ; elle n’apparaissait pas seulement la nuit, mais en plein midi, ce que ne font pas les étoiles. Tantôt elle apparaissait, tantôt elle disparaissait. Son mouvement n’était pas continuel, comme celui des autres astres. Mais, lorsque les Mages devaient marcher, elle les guidait ; lorsqu’ils devaient s’arrêter, elle s’arrêtait. »

« Les Mages, dit saint Léon, éclairés intérieurement par la lumière de la grâce, reconnurent aussitôt l’Etoile. » Elle fut pour eux ce que la voix de l’Ange fut pour les Bergers, la voix du Ciel.

Ils voyagent plus d’un an d’après la Tradition et certaines révélations mystiques. Avant d’entrer dans Jérusalem voilà que l’étoile disparait à leurs yeux. Ils vont alors trouver Hérode : « Nous avons vu son Etoile, non pas une étoile quelconque, mais l’étoile qui annonce la naissance du roi des Juifs. » « Quand vous aurez trouvé cet enfant, faites le moi savoir, que j’aille l’adorer moi aussi ! », leur répond Hérode le fourbe.

En quittant Jérusalem l’étoile réapparait, remplis d’une grande joie ils la suivent jusqu’à Bethléem où ils trouvent l’Enfant et sa mère. Remplis d’admiration, ils s’agenouillent et L’adorent. Ils Lui offrent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Comme les Rois Mages, tombons à genoux devant le miracle de l’Incarnation de Dieu. Tombons à genoux et adorons Le, ce Dieu fait homme venu nous montrer l’exemple, venu nous montrer comment chaque homme doit se comporter en tentant de L’imiter au mieux. Tombons humblement à genoux et offrons lui nos présents personnels : efforts, obéissance, acceptation, gratitude, prières, jeûne, mortifications, amour du prochain, sans oublier de Lui offrir nos fautes, nos erreurs, nos péchés afin qu’ « Il les brûle au brasier de son Cœur Sacré », comme nous le dit Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.