La veille de la Toussaint, fête de tous les saints, est un jour d’abstinence, de jeûne et de prières, Malheureusement, cette journée est actuellement étroitement liée la sorcellerie et au satanisme. La commercialisation américaine d’Halloween a fait oublié la fête de la Toussaint au profit de la magie, de l’occulte et du démoniaque. La réalité d’Halloween est loin de la fable selon laquelle Halloween est une « fête ludique et innocente ». L’Association Internationale des Exorcistes montre qu’il s’agit en fait d’une renaissance de la fête païenne celtique de Samhain, au cours de laquelle des « rituels magiques » avec des sacrifices d’enfants étaient exécutés et le sont encore très certainement de nos jours par quelques sectes sataniques.

Ce  jour de pénitence a été instauré afin d’ implorer tous les saints qui seront fêtés le lendemain de bien vouloir entendre nos prières et procurer de nombreuses grâces à ceux que nous aimons, vivants ou décédés.

Aussi, ce 31 octobre est un jour d’abstinence (pas de viande), de jeûne (un seul repas complet, les deux autres très légers, ex : une boisson chaude et du pain) et de prières ! Des chapelets, des prières vocales récitées et aussi une méthode  moins connue de prière vocale que j’ai plaisir à vous partager :

Récitez  lentement une prière vocale en vous arrêtant après chaque mot le temps de quelques respirations, pour penser au sens de cette parole et faire quelque oraison jaculatoire. Si rien ne vous vient à l’occasion de quelqu’une de ces paroles, passez à la suivante. On raconte d’une petite bergère qu’elle disait ainsi le Notre Père : « Notre Père qui êtes aux cieux !… Dieu est donc mon Père ! Eh bien ! ô Père, je veux vous aimer comme une enfant. Mais ce n’est pas seulement mon Père, c’est notre Père. Ah ! c’est que nous sommes tous frères ; aussi, mon Dieu, j’aime mon prochain à cause de vous, puisque mon prochain c’est votre enfant et c’est mon frère. Qui êtes aux cieux ! Mon Père habite les Cieux ! … donc ma patrie, ma maison paternelle, c’est le Ciel ! … ici-bas, je suis en exil !… Mon Dieu, je languis d’aller au Ciel ! etc…» Et la brave enfant passait des heures délicieuses avec un seul Notre Père. On peut méditer ainsi n’importe quelle prière, le Pater, l’Ave Maria, le Credo, le Je confesse à Dieu, les actes de foi, d’espérance, de charité, de contrition, les Commandements de Dieu, ceux de l’Eglise, les Péchés capitaux, le Souvenez-vous, les Litanies de la Sainte Vierge, etc… Cette méthode est enseignée et grandement conseillée par Saint Ignace, dans ses trois manières de prier.