De nombreuses âmes demeurent très longtemps au purgatoire en raison du nombre impressionnant de fautes qu’elles ont commises et du peu de pénitence qu’elles ont accompli ici-bas en réparation La contrition de leurs fautes et le sacrement de pénitence de la confession leur ont ouvert les portes du Paradis, leurs fautes ont été pardonnés… Mais, ont elles seulement songé à mettre en place quelques pénitences pour se racheter ?
C’est cette expiation qui, si elle n’a pas été faite sur cette terre, devra être réalisée au purgatoire par la plus grande souffrance qui soit : la perte de la vision béatifique de Dieu après l’avoir vu un trop court instant. En plus, suivant l’importance et le nombres des fautes, l’âme accepte de souffrir des maux semblables à nos maux physiques en lien avec leurs erreurs. Elle a été jugée sainte mais ses imperfections doivent être purifiées avant de pouvoir pénétrer pour l’éternité au Paradis, car rien de souillé ne peut entrer au Ciel.
Bien sûr, le bon Dieu, dans son infinie justice, tient compte de toutes nos difficultés, et aussi, des lumières et des grâces que nous avons reçues pour opérer notre salut. Mais combien de légèretés, d’indépendance vis-à-vis de la loi de Dieu et de l’Église !
Pourtant il faudra rendre compte de tous nos péchés, par pensée, par parole, par action et par omission, et, bien sûr, des conséquences que ces fautes peuvent avoir eues sur le prochain. Ceci fait trembler… et malheureusement, beaucoup d’âmes, par une certaine insouciance, ne tremblent pas et donc, ne font presque rien pour se corriger ou réparer.
Ce mois de Novembre est le mois des défunts. Visiter les cimetières, faire dire des messes et prier pour nos défunts aura une grande, grande importance pour leur délivrance. Tous ceux que nous auront aidé, se souviendront alors et intercéderont pour nous au moment de notre mort.
Parmi ces âmes qui expient si durement leurs fautes, il y a celles que nous négligeons parce que nous les avons placés trop vite au Ciel, puis, celles pour lesquelles nous mésestimons l’intensité et la durée de leur souffrance, et enfin, celles qui n’ont pas d’intercesseurs dans ce monde.
Essayons de les soulager par nos ferventes supplications auprès du Divin Rédempteur et de sa Sainte Mère, trône de miséricorde : O mon Dieu, je veux vous faire plaisir en consolant ces âmes que vous chérissez et qui attendent d’être totalement purifiées pour avoir l’honneur et la joie d’entrée dans votre Paradis. O Sainte Marie, pour l’amour de votre Fils, inspirez-moi un grand zèle en faveur des âmes du Purgatoire.