Sacré Cœur

« Sacré Coeur » c’est un documentaire fiction qui raconte l’histoire des apparitions de Jésus à une religieuse, Marguerite-Marie Alacoque, entre 1673 à 1675″, film réalisé par Steven et Sabrina Gusnell. Or il se trouve que j’ai un attachement particulier à cette sainte femme car elle est de la famille d’un de mes beau-frères !
Steven James Gunnell, ex-membre du boys band Alliage, était l’invité de Jean-Marc Morandini dans « Morandini Live » sur CNews. Sur le plateau, il a fait des confidences bouleversantes : affiche de son film sur Jésus interdite, descentes aux enfers, rencontre avec Dieu…
« Avec les quelques euros qui nous restaient,débute-t-il, on s’était dit que ce serait bien d’avoir une campagne d’affichage (…) On a contacté plusieurs agences qui réalisent ces campagnes. On nous a sorti des devis qui étaient astronomiques !
Une agence nous a répondu clairement que cela présentait un caractère confessionnel et prosélyte incompatible avec le principe de neutralité du service public, a poursuivi le réalisateur en précisant que « les bras nous en sont tombés, ça nous a fait de la peine ».
« Les films dits de fictions d’horreur, un peu satanique, ça pose pas de problème ; un film sur Jésus, ça pose problème », dénonce Steven James Gunnell.
« Avec Sabrina, ma femme, on a été très peinés de savoir qu’il n’y aura pas de visibilité en France dans les gares, métros… Ce qui m’a consolé c’est que, lors de nos avants-premières, on remplit les salles de cinéma », confie-t-il avec émotion.
Il continue avec son passé dans le groupe Alliage
« C’est un feu de paille qui nous a tous cramés. Tout s’est arrêté en 1999 comme ça avait commencé, aussi vite. On était marqué au fer rouge boys band sur le front. Donc, le cinéma t’oublie, le théâtre t’oublie… Les portes de toutes les maisons de disque se ferment. C’est la descente aux enfers.
Il y a en qui en sont morts de tristesse : Quentin, seul dans sa chambre à New York. On s’est laissé noyer. Dans la drogue pour certains ; moi, dans l’alcool.
La dépression, la peur, l’isolement et la solitude. Des mois, seul dans les rues de Londres à essayer de chercher de l’aide et naïvement de croire que je pourrais rebondir et essayer de faire quelque chose en Angleterre.
Un jour, avant de commettre une connerie, j’ai appelé ma mère. Et elle m’a dit ‘’avant de faire une bêtise, rentre dans une église ». C’est ce que j’ai fait. C’était la première fois que j’obéissais à ma mère ».
Sa rencontre avec Dieu
« Dans cette chapelle de Picadilly Circus, il y a eu un grand moment de quiétude, de calme intérieur, de paix. Il y avait une grande paix intérieure. Je ne voulais plus bouger. Je suis resté quelques heures, je me suis même endormi. Je suis revenu le lendemain. Et c’est revenu. Comme s’il y avait une présence. C’est resté avec moi. Cette paix m’a accompagné. Elle m’a sauvé d’une certaine manière.
Je suis reparti à Nice, chez ma mère. Avec mes dettes, mes déprimes, mes angoisses. Ma mère m’a embarqué dans une petite chapelle, la chapelle de Sainte Rita, la sainte des causes désespérées dans laquelle ma mère avait trouvé la foi un an auparavant. Et là j’ai rencontré un prêtre, ma première confession, la messe derrière… Et ça a changé ma vie.
Aujourd’hui, je n’ai pas peur de dire que je suis catholique. Mes enfants le disent aussi. Ils portent leurs croix. Quand on leur pose la question, ils assument ».
J’ai hâte de voir ce film !
Depuis quelques semaines je visionne la série The Chosen, (en français Les élus), et je me régale de cette vie de Jésus magnifiquement réalisée et interprétée par des acteurs de choix. J’ai beaucoup apprécié aussi le témoignage de Jonathan Roumie (Jésus dans la série) quand il raconte son abandon entre les bras du Christ.
Un renouveau du christianisme ? Enfin !
Deo gratias !