La Toussaint est un jour férié dédié selon la tradition à honorer les saints et les martyrs de la foi. Traditionnellement, ce jour est destiné en France à rendre visite à ceux que nous avons aimé et qui ne sont plus et, de nettoyer et déposer un bouquet sur leurs tombes, à rendre hommage à tous les défunts. 

Ceux que nous allons honorer en ce jour étaient des hommes et des femmes comme nous. Le même sang coulait dans leurs veines, leur esprit était sujet aux mêmes vertiges et leur cœur aux mêmes désirs.
Et ils sont des légions que nul ne peut dénombrer, ceux qui ont été reconnus saints par l’Eglise, ceux qui, reconnus saints par Dieu sont au Paradis et ceux qui en attendant le Paradis, expient au Purgatoire.


Certains très jeunes comme Ste Agnès, Ste Cécile, Ste Philomène, St Dominique Savio, St Stanislas Kotska, St Louis de Gonzague, ils n’étaient pas des vieillards, loin de là.
Ceux qui n’étaient pas dans la solitude ou dans un cloître, mais dans le monde, où il y a tant de séductions comme Ste Elisabeth, Ste Radegonde, Ste Hélène, St Edouard, St Henri, Louis IX, ils vivaient bien dans le monde puisqu’ils vivaient dans la Cour royale.
Ceux qui ont eu à élever une famille, comme la mère des Macchabées (n’avait-elle pas sept enfants ?), Ste Perpétue, Ste Jeanne de Chantal qui ont élevé une nombreuse famille, et Ste Monique dont le fils St Augustin lui causa bien du chagrin, lui donna bien des peines et lui fit faire de longs et pénibles voyages avant de se convertir ; ceux qui ont eu à faire prospérer leurs affaires, St Joseph était charpentier, St Victor et St Maurice militaires, St Grégoire sénateur et St Thomas de Cantorbéry premier ministre.
Ceux qui ont parcouru le monde ou ont été exilés comme St Paul, St Ignace, Ste Marie l’Egyptienne, Ste Marie-Madeleine, St Augustin, n’ont-ils pas su briser avec leur passé ?

Souvenons-nous en ce temp de la Toussaint, de nos frères qui ont remporté la victoire sur le démon, sur le monde et sur eux-mêmes.
Souvenons-nous des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des pontifes, des vierges.
Prions-les de nous tendre une main secourable, et le chemin qu’ils ont parcouru, nous le parcourrons à notre tour.

Peut-être que, tandis que nous cheminerons, les épreuves ne nous manqueront pas, mais notre cœur tressaillira de joie dans l’allégresse de la Résurrection !

Il n’est pas impossible à l’homme de devenir un saint !