La carte des prophéties de Marie Julie Jahenny

Il y a environ 6/7 ans, nous nous sommes intéressés avec Sébastien aux diverses prophéties qui nous ont été données par des âmes saintes. Même si parfois elles ne sont pas toujours accessibles à notre compréhension, elles nous demandent toutes d’être en confiance et en paix face aux évènements terribles auxquels nous aurons à faire face, de redoubler de prières et de supplications et d’actes charitables pour calmer la colère divine. Le monde moderne a petit à petit rejeté Dieu et ce rejet entraîne un châtiment divin afin de détruire toutes les velléités sataniques à l’œuvre !

Quelle ne fut pas notre étonnement de découvrir que la carte de la destruction de certaines zones et villes française établie dans les années 1970/80 à partir de l’étude et d’un travail de synthèse des messages prophétiques reçues par plusieurs âmes privilégiées, en particulier ceux reçus par Marie-Julie Jahenny, dessinait le même arc de cercle que la carte montrant l’implantation de nos centrales nucléaires. Quel curieux hasard car la plupart des prophéties ont eu lieu bien avant la construction de nos centrales ???

Voici les deux cartes :

Comme sur les dernières décennies, il y a eu quelques informations nouvelles concernant les épreuves de certaines villes françaises, on peut constater maintenant des oublis de zones dangereuses sur cette carte, par exemple, des épreuves autres que les invasions armées nous toucheront dans notre chair : tremblements de terre, raz-de-marée, éruption de volcans, pluies diluviennes, incendies, famine… Perpignan, les volcans d’Auvergne et une partie du Jura, par exemple, doivent passer dans la zone rouge….

Il est aussi nécessaire de savoir que l’état où nous serons le plus protégés est « l’état de grâce », à savoir que nous devons nous confesser aussi souvent que possible, jusqu’à des confessions hebdomadaires, et si cela est possible, recevoir l’Eucharistie quotidiennement en offrande pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui ne prient pas et qui n’aiment pas Dieu et Son Eglise. Il nous faut prier le Saint Rosaire, faire oraison, adorer, aimer et aider ceux que le Seigneur aura placés autour de nous.

Dès le début des épreuves, les premiers qui seront rejetés à la rue et livrés à la mendicité comme improductifs seront les enfants, les sans-emplois et les vieillards. Quel que soit le lieu où ils se trouveront, ceux qui apporteront leur aide aux malheureux, recevront des grâces exceptionnelles jusqu’à des multiplications miraculeuses de la nourriture.

Pour les « inconscients, les incrédules » qui refusent avec obstination de se convertir et de revenir vers Dieu, cette carte ne leur sera d’aucun secours. Marie-Julie Jahenny annonce que ceux d’entre eux qui iront s’installer en Bretagne pour échapper aux épreuves et à la guerre, n’échapperont cependant pas au Châtiment.

Courage, Confiance, Espérance !

Saint Dominique, Confesseur, Fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs fêté le 4 août.

Né en 1170, à Calahorra en Espagne, de la noble famille des Guzman, Dominique s’appliqua à Palencia à l’étude de la littérature et de la théologie. Plus tard, il fonda l’Ordre des Frères Prêcheurs.

Sa mère avait eu un songe pendant sa grossesse : il lui semblait porter en elle un petit chien tenant dans sa gueule une torche allumée avec laquelle, une fois sorti de son sein, il embraserait tout l’univers. Ce songe présageait que la sainteté et la doctrine éclatantes de Dominique enflammeraient les populations d’une grande ardeur pour la pratique de la piété chrétienne.

Ce qui arriva dans la suite vérifia le présage ; lui-même en a commencé la réalisation, et il l’a continuée par les membres de son Ordre auxquels il conseillait une vie vraiment évangélique, pauvre et dépouillée. Ce en quoi son talent et sa vigueur se signalèrent le plus, ce fut à combattre les hérétiques Albigeois qui essayaient de pervertir les Toulousains par de pernicieuses erreurs. Il employa sept ans à cette œuvre.  Un trait fondamental de Saint Dominique fêtait sa dévotion extraordinaire à la Sainte Vierge. Marie en personne lui apparut en lui indiquant le Sainte Rosaire comme l’arme la plus efficace contre les hérésies des Cathares et des Albigeois. Pas de violence, pas de prévarication, mais la prière la plus chère à la Mère du Sauveur en tant qu’instrument de foi et de conversion. Il en expliquait les mystères dans ses sermons.

Après quoi il se rendit à Rome, au concile de Latran, avec l’Évêque de Toulouse, pour obtenir d’Innocent III la confirmation de l’Ordre qu’il avait institué. Pendant qu’on en délibérait, Dominique retourna vers ses disciples, sur le conseil des Pontifes, afin de choisir une règle. Quand il revint à Rome, Honorius III, successeur immédiat d’Innocent, lui accorda la confirmation de l’Ordre des Prêcheurs. Il établit à Rome deux couvents, l’un d’hommes, l’autre de femmes.

Il rappela trois morts à la vie et fit beaucoup d’autres miracles qui contribuèrent singulièrement à propager son Ordre. Grâce à lui, des couvents s’étaient élevés de partout, et un très grand nombre de personnes réglaient leur vie selon la religion et la piété, lorsqu’il fut pris de la fièvre à Bologne en l’an du Christ 1221.

Comprenant qu’il allait mourir, il appela ses frères et ceux qui se formaient sous sa direction ; il les exhorta à l’innocence et à l’intégrité des mœurs. Enfin il leur laissa en testament, comme patrimoine assuré, la charité, l’humilité et la pauvreté. Au moment où tous les frères en prières dirent ces mots ; « Saints de Dieu, venez à son secours ; Anges, venez à sa rencontre » il s’endormit dans le Seigneur le 8 août, laissant des disciples formés comme professeurs, savants, prédicateurs et écrivains prêts à défendre et à faire connaitre la vérité.

Son tombeau est à Bologne, primitivement dans l’église Saint-Nicolas, et, depuis 1267, dans celle qui porte son nom.

Fête de Sainte Marie Madeleine, aujourd’hui 22 juillet

Pas de demi-mesures pour Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare de Béthanie. Son goût du luxe et du monde, son libertinage, sa fronde envers les conventions la faisaient mépriser des honnêtes gens. À Jérusalem, où ses parents s’installent, elle ne tarde pas à créer le scandale : « À peine pubère elle s’est montrée légère ! » Ce scandale permanent rejaillit aussi sur Lazare, son frère aîné, qui déserte son palais de Sion, à Jérusalem pour se réfugier dans la propriété de leur sœur Marthe, à Béthanie.  

Ses rencontres avec Jésus la bouleverse, Il la délivre de 7 démons. Suite à cela elle se réfugie à Nazareth auprès de la Vierge Marie et devient une ses disciples (Lc 8, 1-3).  Sa reconnaissance est intarissable : elle a trouvé Celui que son cœur aime, elle le suivra où qu’il aille. C’est elle qui, par deux fois, verse un parfum précieux sur les pieds du Christ et les lui essuie de ses cheveux (Lc 7, 36-50 ; Jn 12, 1-11 ; Mc 14, 3-9 ; Mt 26, 6-13). Son caractère fougueux, mis jusqu’ici au service de la vie dissolue, se retourne au service de Jésus avec la même intensité. Les soins qu’elle procure à son frère mourant, sont l’occasion d’une dernière purification : dans son délire, Lazare lui fait revivre toutes les étapes douloureuses de son passé honteux.

Marie-Madeleine est, avec la Vierge Marie, parmi les personnes accompagnant Jésus sur le chemin de Croix et se tenant au pied de la croix (Jn 19, 25 ; Lc 23, 55-56 ; Mt 27, 55-56 ; Mc 15, 40-41). Après avoir participé à l’ensevelissement du Seigneur (Mt 27, 57-61 ; Mc 15, 42-47), elle est l’une des premières à assister à la Résurrection de Jésus au matin de Pâques (Jn 20, 1-17 ; Mt 28, 1-8 ; Mc 16, 1-8 ; Lc 24, 1-8). Jésus lui demande alors d’aller annoncer sa résurrection aux apôtres, pour cela on la nommera apôtre des apôtres.

Lors de la dispersion des apôtres, Marie-Madeleine, sa sœur Marthe, son frère Lazare et quelques autres disciples sont abandonnés dans une barque sans voile ni rames,ils arrivent par miracle au lieu appelé désormais les Saintes-Maries-de-la-Mer et deviennentles premiers évangélisateurs de la Provence. Marie-Madeleine poursuit sa route et parvient à la grotte de la sainte-Baumeelle choisit ce lieu splendide pour y passer tout le reste de sa vie, dans la prière et la pénitence. Elle ne quittera sa grotte que dans les derniers jours de sa vie pour descendre dans la plaine afin d’y recevoir la sainte communion des mains de Maximin, lui-aussi disciple du Christ, et mourir peu après. 

Jésus avait prophétisé la fin de vie érémitique de Marie de Magdala : « Il n’y a pas d’autre voie pour toi, Marie, que l’amour. En effet quelle que soit la voie que tu prendras, elle sera toujours amour. Amour si tu rends service en mon nom. Amour si tu évangélises. Amour si tu t’isoles. Tu ne sais qu’aimer, Marie. C’est ta nature ».

Notre Dame du Mont Carmel

Aujourd’hui 16 juillet c’est la fête de Notre Dame du Mont Carmel.

Dès le Xème siècle, vivait sur le Mont Carmel en Palestine une communauté de moines désireux de continuer sur ce haut lieu une tradition de prières remontant au prophète Elie.

Venus par la suite se réfugier en Europe, ces religieux furent approuvés en 1225, par le pape Honorius III, et prirent le nom de Carmes, en souvenir de l’emplacement de leur premier monastère.

Le 16 juillet 1251, la Sainte Vierge, au cours d’une apparition à Saint Simon Stock, 6ème général de l’Ordre, révéla qu’elle manifesterait une protection particulière à tous ceux qui revêtirait l’habit ou le « scapulaire » dit de Notre Dame du Mont Carmel.


Voici le magnifique texte de l’épitre de la messe du jour :

« Comme une vigne, j’ai fleuri et mon parfum embaume,
et mes fleurs ont produit de riches et lourdes grappes.
Je suis la Mère du Bel amour, et du respect,
et du savoir et de la sainte espérance.

En moi réside la grâce qui est Route et Vérité.
En moi je porte l’Espérance, qui est courage et Vie.

Vous tous qui aspirez à la Sagesse, venez à moi,
et rassasiez-vous de mes fruits. 
Penser à moi est plus doux que le miel,
et vivre auprès de moi,
plus agréable qu’un gâteau de miel. 

Mon souvenir se garde d’âge en âge…

Ceux qui goûtent à ma Sagesse verront leur faim redoubler ;
ceux qui boivent de cette eau, en garderont la soif. 

Qui écoute ma voix ne sera pas déçu ;
qui agit sous mon inspiration ne commettra pas le péché.

Et celui qui me fera connaître, possèdera la vie éternelle. »

(Livre de l’Ecclésiastique 24. 23-31)

Les Rois Mages (fin)

Quelle est la signification de leurs présents ?

Les présents des Mages avaient une signification mystérieuse, en rapport avec les qualités de l’Enfant de Bethléem et marquaient sa divinité, sa royauté, son humanité.

Vous êtes Dieu et nous vous adorons : voilà de l’encens, symbole du sacrifice qui n’est dû qu’à Dieu.

Vous êtes Roi, et nous vous reconnaissons pour tel : voilà de l’or, symbole de la richesse et de la puissance, apanage distinctif de la royauté.

Vous êtes Dieu fait Homme, et nous confessons dans votre personne le mystère qui, unissant le fini et l’infini, réconcilie l’homme et Dieu : voici de la myrrhe, aromate destiné à embaumer les corps, et qui servira à votre sépulture, lorsque vous aurez daigné souffrir la mort pour donner la vie au monde.

Rien de plus conforme au génie des peuples orientaux que ce langage, et rien de plus éloquent : tout le monde le comprend.

Que devinrent les Mages après l’adoration de l’enfant Jésus ?

Avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils se mettent en devoir de regagner leur pays par un autre chemin. L’ordre du Ciel qui leur interdisait la route de Jérusalem les obligea à faire de longs circuits. La crainte d’Hérode, dont ils connaissaient maintenant la noire perfidie, ne leur permit même pas de suivre les grands chemins, ni de s’arrêter dans les caravansérails établis, suivant la coutume orientale, sur le passage des voyageurs. Ils suivirent donc les sentiers détournés, à travers les montagnes ; et le soir ils se retiraient dans les vastes cavernes, très nombreuses en Palestine.

Une de leurs premières stations eut lieu dans une grotte située sur une montagne déserte, non loin de Bethléem. Les saints rois y passèrent la nuit, commençant ainsi la vie de souffrances et de privations réservée aux adorateurs d’un Dieu né dans une crèche et qui allait mourir sur une croix. Le souvenir de ce fait resta gravé dans la mémoire des habitants du pays, et la grotte prit le nom de Grotte des Mages. Au VIème siècle, nous la trouvons encore, connue sous le même nom et devenue l’objet de la vénération universelle. A cette époque, elle acquit une nouvelle célébrité. Par dévotion pour les Mages, saint Théodore le Cénobiarque, l’ami de saint Sabas et l’émule de saint Antoine, la choisit pour demeure pendant sa vie et pour sépulture après sa mort.

Rentrés enfin dans leur pays, les Mages devinrent, comme les bergers, les fervents apôtres de l’Enfant-Dieu, Comme celles des bergers, leurs paroles excitèrent l’admiration, éveillèrent la foi, opérèrent de nombreuses conversions et en préparèrent de plus nombreuses encore. L’an 44 de Notre Seigneur, l’apôtre saint Thomas, partant pour les Indes qui, dans la division du monde, lui étaient échues en partage, traversa l’Arabie. Il y trouva les rois adorateurs, devenus de majestueux vieillards, les baptisa et leur confia l’apostolat de leur nation. Ils s’en acquittèrent avec un zèle proportionné aux grâces privilégiées dont ils avaient été l’objet. Une nouvelle faveur leur était réservée : celle de verser leur sang pour le Dieu à qui ils avaient offert leurs trésors. Riches de mérites et d’années, ils furent martyrisés dans leur propre pays, l’Arabie.