Voici trois très belles prières à réciter lors de la visite d’un cimetière ou à dire tous les jours le matin et/ou le soir, ou à faire en neuvaine, c’est-à-dire pendant 9 jours de suite pour une attention particulière.
A Notre Dame Auxiliatrice des Âmes du Purgatoire
O glorieuse Vierge Marie, nous croyons que Dieu vous a donné toutes grâces pour adoucir les peines des âmes du purgatoire et même pour les délivrer, c’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec confiance. O Vierge Marie, c’est á la porte, de votre Cœur maternel que nous venons frapper. Voyez les peines immenses qu’endurent ces pauvres âmes plongées dans le feu purificateur, voyez les tourments de ces âmes privées de la jouissance de Dieu qu’elles ont entrevu un court instant, voyez leur impuissance á se procurer le moindre soulagement, voyez leur résignation et leur soumission á la justice divine. O Mère de miséricorde, nous vous en supplions, visitez ces pauvres âmes et apportez-leur réconfort, soulagement et consolation. O Vierge puissante, vous dont les mérites sont immenses, abrégez le temps de leur expiation. O Reine du ciel, nous osons enfin vous demander de délivrer le plus d’âmes possible, lors de chacune de vos visites. O Mère de bonté, nous vous prions plus particulièrement pour les âmes délaissées du purgatoire. Ainsi soit-il
A Saint Michel archange
Grand saint Michel, vous que Dieu a chargé d’introduire au ciel les âmes des élus, je vous prie pour tous ceux que j’ai aimés et qui ne sont plus.
Daignez les visiter, les assister et les secourir au milieu des flammes où ils brûlent, dans l’obscure prison où ils pleurent.
Faites que Dieu les admette au plus tôt dans le lieu du rafraîchissement, de la lumière et de la paix.
Et quand viendra pour mon âme l’heure de descendre en ce sombre séjour, je vous en conjure, intercédez pour elle et venez la secourir. Ainsi soit-il.
A Notre Seigneur Jésus-Christ
Ô Jésus, dont le cœur est rempli de compassion, ayez pitié des âmes retenues dans le Purgatoire !
Pour leur rédemption, vous avez daigné revêtir la nature humaine et souffrir une mort cruelle. Acceptez de prêter l’oreille à leurs gémissements, voyez couler leurs larmes, et par la vertu de votre sainte passion, adoucissez les peines que leur ont mérités leurs péchés.
Ô très miséricordieux Jésus, laissez couler votre sang très précieux sur le Purgatoire afin de rafraîchir et de purifier ces pauvres âmes captives. Etendez sur elles vos mains puissantes pour les retirer de l’abîme et les conduire au lieu du rafraîchissement, de la lumière et de la paix.
Du 1er au 8 novembre, tout fidèle peut gagner chaque jour une indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire.
Mais qu’est-ce qu’une indulgence ?
L’indulgence est la rémission de la peine temporelle due aux péchés déjà pardonnés quant à la faute ; cette rémission nous est accordée par l’Église en dehors du sacrement de Pénitence. (Catéchisme de Saint Pie X) . Par opposition à la peine éternelle (l’enfer), la peine temporelle est celle qui a un terme, et qui cesse quand elle a été subie ou remise.
Voici les conditions à remplir pour gagner cette indulgence :
Le jour même du 2/11 : Visiter une église, réciter un Notre Père et un Je crois en Dieu pour les défunts.
Du 1er au 8 novembre : Visiter chaque jour un cimetière, prier (de façon libre) pour les défunts.
Conditions générales de l’indulgence :
Réaliser l’œuvre prescrite (voir les 3 points ci-dessus).
Confession dans les huit jours avant ou après.
Communion sacramentelle.
Prière aux intentions du pape par un Notre Père et un Je vous salue Marie (les intentions du pape sont : l’exaltation de la sainte Église, la propagation de la foi, l’extirpation de l’hérésie, la conversion des pécheurs, la concorde entre les princes chrétiens et les autres biens du peuple chrétien).
Détachement de toute affection au péché même véniel.
L’Église a reçu de Jésus-Christ le pouvoir d’accorder les indulgences. L’Église nous remet la peine temporelle par les indulgences, en nous donnant les satisfactions surabondantes de Jésus-Christ, de la très sainte Vierge et des Saints qui forment ce qu’on appelle le trésor de l’Église.
Il y a deux espèces d’indulgences : l’indulgence plénière et l’indulgence partielle.
L’indulgence plénière est celle qui remet toute la peine temporelle due pour nos péchés. Si donc quelqu’un mourait après avoir reçu cette indulgence, il irait tout droit au paradis, échappant absolument aux peines du purgatoire.
L’indulgence partielle est celle qui ne remet qu’une partie de la peine temporelle due pour nos péchés.
La fête des morts a lieu le 2 novembre, on lit des prières à destination de l’ensemble des défunts, afin d’assurer le salut de leur âme. La tradition est apparue dans les communautés de bénédictins, notamment à Cluny, peu avant l’an mil, avant de se propager à toute l’Europe avec l’assentiment des papes.
Au lendemain de la Toussaint, l’Église a coutume de consacrer la journée du 2 novembre à la prière pour les âmes des fidèles défunts afin de délivrer les âmes du Purgatoire. Chaque prêtre célèbre ce jour-là trois Messes pour supplier Notre Seigneur de délivrer ces âmes et encourage tous les fidèles à se joindre à cette grande prière par la Messe, les indulgences, et la visite des cimetières.
Pourtant, si l’on croyait tout ce qui se dit aujourd’hui, on serait tenté de croire que le Purgatoire est une fable du Moyen Âge. Non, le Purgatoire est un dogme de notre Foi, affirmé par la Tradition léguée par les apôtres, les pères de l’Eglise et les Papes. Les conciles de Lyon, du Latran et de Trente nous le disent solennellement, le Purgatoire existe bien réellement.
Et dans la Sainte Écriture, si le livre des Machabées nous dit qu’il est salutaire de prier pour les morts, c’est qu’il se trouve des âmes après cette vie qui ont besoin de nos prières, tandis que de l’Enfer personne ne réchappe. Saint Paul aussi dit que certaines âmes rejoindront le Ciel immédiatement, d’autres rejoindront le Ciel aussi, mais comme par le feu, c’est-à-dire par une purification nécessaire, elles ne sont donc pas parfaitement prêtes pour entrer au Ciel. Vraiment, quiconque ne croit pas au Purgatoire tombe dans l’hérésie.
Le Purgatoire est une miséricorde divine. Nous devons entrer au Ciel dans la pureté la plus parfaite, “Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait” (Mt 5,48.) Il est inconcevable que des âmes puissent jouir de la vision de Dieu, entrer dans l’union à Dieu qui dépasse tout ce que notre imagination peut concevoir, participer à la Lumière de Dieu, avec en elles, des dispositions qui seraient contraires à cette Lumière, contraires à cette gloire de Dieu, à cette pureté de Dieu, à cette sainteté de Dieu.
C’est pourquoi, pour ceux qui sont décédés en état de grâce, mais qui n’ont pas parfaitement purifié la peine qui est due au péché après que le péché ait été pardonné, ou qui mourraient aussi avec des péchés véniels non confessés, donc non pardonnés, ceux-là doivent passer par ce lieu temporaire de purification qui les rendra plus dignes d’être présents à Dieu dans sa Trinité Sainte. Il est nécessaire que le vêtement blanc reçu au baptême soit immaculé pour assister aux noces éternelles. Dieu leur donne un peu plus de temps afin de le présenter conformément à l’injonction reçue alors : “Recevez ce vêtement blanc. Puissiez-vous le porter sans tache jusqu’au tribunal de Notre- Seigneur Jésus-Christ, de manière à posséder la vie éternelle.”
Même après que le péché ait été pardonné, il reste en l’âme un désordre qui a été établi par le péché et qu’il faut réparer. Le sacrement de pénitence remet le péché et la peine éternelle du dam (privation de la vision de Dieu) à ceux qui se sont détournés de Dieu puis se repentent et reçoivent l’absolution. Mais il reste une peine temporelle à expier pour racheter le fait de s’être tournés vers les créatures au mépris de Dieu. Si cette peine temporelle (sacrifices, privations, jeûne…) n’a pas été correctement et suffisamment effectuée au moment de la mort……
Et c’est pourquoi les âmes du Purgatoire demeurent dans les souffrances purificatrices jusqu’au moment où cette peine du péché sera totalement remise. Cet état des âmes du Purgatoire est mystérieux, elles ont la certitude d’être sauvées, d’être destinées au Ciel, ce qui leur donne une joie profonde et inaltérable, et en même temps elles souffrent d’une souffrance indicible car, ayant entrevu ce qu’est Dieu, sa bonté, sa charité, et la gloire que Dieu a promis par la grâce, elles sont rongées par le remords, elles comprennent mieux leur péché et en souffrent cruellement, elles savent aussi qu’elles ne peuvent plus rien pour elles-mêmes, elles ne peuvent plus mériter ni abréger leur temps de purification, ni encore atteindre rapidement la gloire éternelle qui les attend.
Alors ces âmes comptent sur nous. Nous pouvons mériter pour nos amis défunts, nos parents, et toute cette foule innombrable d’âmes qui n’ont personne dans leurs connaissances qui prient pour elles, et à vrai dire la charité nous commande même de demander à Notre Seigneur, dans nos prières, par nos pénitences, par le trésor des mérites des saints et en particulier par le Saint Sacrifice de la Messe et la magnifique liturgie des défunts, de les délivrer des flammes du Purgatoire. Ce faisant non seulement nous faisons un acte de charité, une œuvre de miséricorde spirituelle, mais aussi nous nous faisons des amis pour l’éternité, et quand les âmes délivrées seront au Ciel, elles seront nos intercesseurs auprès de Dieu pour nous aider à sauver notre propre âme.
La Toussaint est un jour férié dédié selon la tradition à honorer les saints et les martyrs de la foi. Traditionnellement, ce jour est destiné en France à rendre visite à ceux que nous avons aimé et qui ne sont plus et, de nettoyer et déposer un bouquet sur leurs tombes, à rendre hommage à tous les défunts.
Ceux que nous allons honorer en ce jour étaient des hommes et des femmes comme nous. Le même sang coulait dans leurs veines, leur esprit était sujet aux mêmes vertiges et leur cœur aux mêmes désirs. Et ils sont des légions que nul ne peut dénombrer, ceux qui ont été reconnus saints par l’Eglise, ceux qui, reconnus saints par Dieu sont au Paradis et ceux qui en attendant le Paradis, expient au Purgatoire.
Certains très jeunes comme Ste Agnès, Ste Cécile, Ste Philomène, St Dominique Savio, St Stanislas Kotska, St Louis de Gonzague, ils n’étaient pas des vieillards, loin de là. Ceux qui n’étaient pas dans la solitude ou dans un cloître, mais dans le monde, où il y a tant de séductions comme Ste Elisabeth, Ste Radegonde, Ste Hélène, St Edouard, St Henri, Louis IX, ils vivaient bien dans le monde puisqu’ils vivaient dans la Cour royale. Ceux qui ont eu à élever une famille, comme la mère des Macchabées (n’avait-elle pas sept enfants ?), Ste Perpétue, Ste Jeanne de Chantal qui ont élevé une nombreuse famille, et Ste Monique dont le fils St Augustin lui causa bien du chagrin, lui donna bien des peines et lui fit faire de longs et pénibles voyages avant de se convertir ; ceux qui ont eu à faire prospérer leurs affaires, St Joseph était charpentier, St Victor et St Maurice militaires, St Grégoire sénateur et St Thomas de Cantorbéry premier ministre. Ceux qui ont parcouru le monde ou ont été exilés comme St Paul, St Ignace, Ste Marie l’Egyptienne, Ste Marie-Madeleine, St Augustin, n’ont-ils pas su briser avec leur passé ?
Souvenons-nous en ce temp de la Toussaint, de nos frères qui ont remporté la victoire sur le démon, sur le monde et sur eux-mêmes. Souvenons-nous des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des pontifes, des vierges. Prions-les de nous tendre une main secourable, et le chemin qu’ils ont parcouru, nous le parcourrons à notre tour.
Peut-être que, tandis que nous cheminerons, les épreuves ne nous manqueront pas, mais notre cœur tressaillira de joie dans l’allégresse de la Résurrection !
Il n’est pas impossible à l’homme de devenir un saint !
La Seconde Guerre mondiale, la plus grande des guerres que l’on ait connues jusqu’ici, n’est encore rien en comparaison de la guerre spirituelle qui fait rage depuis la chute d’Adam et Eve et qui durera jusqu’à la fin du monde, entre les forces du Bien et du Mal, car l’enjeu, c’est le salut ou la damnation éternelle des âmes. Dans cette guerre, le poids lourd du camp du Mal est le Prince des anges déchus, Satan en personne. Son intelligence et sa ruse diaboliques l’emportent infiniment sur celles des simples mortels, comme on le voit dans la crise actuelle. Des hommes honnêtes, qu’il s’agisse d’hommes politiques, de médecins ou de qui que ce soit, se démènent sans compter pour s’opposer aux satanistes. Mais en vain, hélas, car les ennemis de Dieu préparent déjà cette attaque contre l’humanité depuis des siècles sous la direction de Satan. Et cette lutte devient toujours plus féroce, à mesure que nous nous approchons de la fin du monde. Aussi tous les crimes de l’épidémie finiront-ils par triompher – à moins que les amis de Dieu ne fassent appel à leur propre pièce maîtresse, la Mère de Dieu, qui au Japon en 1973 nous a dit :
« Je suis la seule maintenant qui puisse vous aider. »
Mais pourquoi est-elle la pièce maîtresse de toutes les forces du Bien ? Parce qu’elle a écrasé la tête du Serpent, parce qu’elle a surmonté, par sa profonde humilité, toutes les incitations et les tentations du démon au moment de la Passion, de la mort et de la Résurrection de son Fils. Elle est restée absolument fidèle à Dieu, et son divin Fils l’a récompensée en la faisant Reine de tout l’Univers, qui englobe tous les anges, fidèles ou déchus, y compris Satan. Aucune créature n’a jamais servi Dieu sur terre aussi fidèlement qu’Elle. Aucune créature n’a jamais été récompensée par Lui avec un pouvoir comparable sur toute la création. C’est pourquoi les catholiques l’ont toujours vénérée à toutes les époques de l’Église.
Pour le XXème siècle, Notre Seigneur nous a dit que la dernière dévotion qu’Il accorderait à un monde s’abîmant vers sa fin, serait le Cœur Douloureux et Immaculé de Sa Mère. Peut-être a-t-Il pensé que les hommes auraient certainement plus de mal à repousser la plus douce et la plus tendre des mères. C’est pourquoi Elle apparaît partout dans le monde en ces derniers temps, suppliant les hommes d’écouter son Fils et de ne pas abandonner leur âme aux feux inextinguibles de l’enfer, pour les siècles des siècles. Et chaque fois qu’elle apparaît, elle demande de prier le Rosaire, en particulier pour le Pape, les évêques et les prêtres, car elle sait, comme personne d’autre, combien l’humanité dépend de l’unique et véritable Église de Son Fils, et combien cette Église dépend de ses ministres humains, faillibles, certes, mais indispensables hommes d’Église.