L’escalier de Loretto

En 1873 les religieuses de Loretto à Santa Fé (Nouveau Mexique) entreprirent de faire construire une chapelle gothique sur le modèle de la Sainte Chapelle de Paris.

La construction presque achevée, on s’aperçut d’une erreur : nul moyen de monter à la tribune qui s’élevait au fond de la chapelle. En raison de la hauteur de la tribune, impossible de construire un escalier.

Consternées, les Sœurs de Loretto résolurent de confier à Saint Joseph cette difficulté humainement insoluble.

Le dernier jour de leur neuvaine, un homme aux cheveux grisonnants se présenta et offrit ses services de menuisier-charpentier pour la construction de cet escalier.

La construction dura deux mois. Ce mystérieux artisan s’était servi uniquement d’une scie, d’une équerre et d’un marteau. Les Sœurs se souvenaient avoir vu des baquets d’eau remplis de morceaux de bois. Lorsque la Mère supérieure chercha l’ouvrier pour le payer, il avait disparu. Il n’y avait aucun document prouvant l’achat des bois d’œuvre. Et ce bois très dur n’était pas originaire du Nouveau Mexique.

L’ouvrage est un escalier circulaire de trente-trois marches et de deux spirales complètes de 360°, sans aucun support central. Il repose en haut sur la tribune et en bas sur le parquet. Des chevilles de bois tiennent lieu de clous.

Ce chef-d’œuvre d’architecture résiste toujours après plus d’un siècle d’utilisation journalière.

Saint Joseph est-il l’auteur de ce magnifique escalier-miracle ?

Les Sœurs de Loretto sont certaines que l’escalier a été une réponse à leurs prières confiantes envers le Glorieux Epoux de marie, modèle des artisans et consolateur des affligés !

Notre pèlerinage à Lourdes octobre 2014

Je vous ai déjà parlé de Bernadette Soubirous, la petite voyante de Lourdes le 11 février dernier, jour de sa fête. Si vous voulez le relire, en voici le lien sur mon blog :  https://annickpage.fr/category/sainte-famille-et-saints/.

Aujourd’hui, je vais vous raconter mon premier pèlerinage en octobre 2014, c’est à Lourdes, le pèlerinage du Christ-Roi. Encouragés par certains fidèles et amis, mais sans avoir aucune idée de ce qu’est un pèlerinage, nous décidons avec Sébastien d’y participer, une première expérience, je n’ai jamais fait de pèlerinage et Sébastien non plus, bien évidemment !

Un bus est loué et le vendredi matin de très bonne heure, nous voici partis pour 8/10 heures de voyage. Le car est plein, chacun semble heureux de participer à ce petit voyage. Dans le car le prêtre qui nous accompagne nous propose de réciter un chapelet, suivi quelques heures plus tard par la projection du film « Bernadette » de Jean Delannoy. Ce pèlerinage commence bien !

Puis, arrêt pique-nique, puis, somnolence dans le bus, nous nous attendions à la récitation d’un deuxième et d’un troisième chapelet, un Rosaire entier « pour les pêcheurs » comme l’a demandé la Vierge à Lourdes. Nous avions pourtant largement le temps de le réciter ce Rosaire ?!?!

Nous sommes presque au fond du car, nous en parlons aux personnes qui sont près de nous, ignorance, perplexité sont nos réponses ! Le prêtre qui est tout à l’avant du bus près du chauffeur, ne se manifeste pas pour nous faire prier tous ensemble…

Avec le recul, ce qui me semble curieux aujourd’hui c’est que nous n’ayons pas pensé à en réciter au moins un de plus, juste tous les deux… Nous étions dans l’attente d’un modèle donné par le prêtre, une sorte de dépendance, timides et indécis, le besoin d’être guidés, ne sachant pas encore prendre nos propres décisions…

Nous arrivons à Lourdes vers 18h, un petit temps d’installation dans nos chambres, et nous partons avec Sébastien, heureux d’être sur un lieu d’Apparition de la Sainte Vierge, pressés et curieux de voir la grotte et la basilique avant le repas du soir. Les rues sont vides, les multiples échoppes sont fermées ou en train de fermer. Nous grimpons jusqu’à la basilique, et, déception, elle est fermée pour travaux. Seule une jolie petite chapelle est accessible, elle est remplie d’ex-voto, plaques de marbres fixées au mur gravées de remerciements pour de nombreuses guérisons miraculeuses. Nous apprécions mais sommes un peu déçus de ne pas pouvoir entrer dans la basilique !

Nous redescendons jusqu’à la grotte, la place, les rues sont vides, nous passons devant les sources et le bâtiment des piscines, là aussi, il n’y a presque personne, même devant les multiples cierges allumés. Nous pensions voir des gens en prières, de partout, mais non… Nous sommes… perplexes ! Nous décidons de mettre quelques cierges à brûler devant la grotte pour les défunts de nos familles.

Le repas du soir est gai malgré la fatigue du voyage et nous sommes contents de ne pas nous coucher trop tard.

(A suivre)

Le petit frère André Bessette et l’Oratoire St Joseph de Montréal

Il semble bien que Dieu ait choisi le petit frère (1,52m) André Bessette, pour manifester la grandeur de Saint Joseph et sa puissance d’intercession.

J’ai lu il y a environ un an le livre de 700 pages relatant la vie du frère André Bessette (1845-1937), moine canadien-français qui deviendra l’un des plus grands thaumaturges de l’histoire de l’Église.

La modestie de cet humble religieux convient si bien à la personnalité si discrète de saint Joseph… Simple frère de la Congrégation de la Sainte-Croix ne sachant quasiment pas lire, on lui reconnaît environ 200 000 faits surnaturels (à quelques milliers près en plus ou en moins !). Sa méthode était très simple : frotter la partie souffrante du corps avec de l’huile qui brûlait dans une vasque devant la statue de Saint Joseph et prier avec foi : Saint Joseph, guérissez-moi !

Une foule quotidienne de malades, d’affligés, de pauvres de toutes sortes, de ceux qui sont handicapés ou blessés par la vie, trouvaient auprès de lui, la confiance dans l’intercession de Saint Joseph, le chemin de la prière et de l’espérance et bien souvent le soulagement manifeste du corps et de l’âme.

Il a souvent supporté l’incompréhension et la moquerie à cause du succès de son apostolat. Mais il restait simple et jovial. Il pratiquait longuement et avec ferveur au nom des malades, la prière qu’il leur enseignait.

Ce pauvre Frère qui ne possédait rien, fera édifier grâce à sa renommée, sur le Mont-Royal à Montréal, le plus grand sanctuaire au monde, en l’honneur de Saint Joseph.

19 mars, des prières à St Joseph

En ce jour de sa fête, je vais vous indiquer deux des prières à St Joseph à lire ou réciter en invocation ou en neuvaine.

Mais avant, je tiens à vous rappeler ce qu’en dit Sainte Thérèse d’Avila :

« Saint-Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances ». « Le glorieux Saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous nos besoins ». « Je demande, pour l’amour de Dieu, à celui qui ne me croirait pas d’en faire l’épreuve. Il verrait, par sa propre expérience, combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et d’avoir pour lui une dévotion spéciale ». « Depuis plusieurs années, je lui demande une grâce le jour de sa fête, et je l’ai toujours obtenue ».

D’abord dans les prières du matin, il y a cette invocation à St Joseph :

« Très saint patriarche, saint Joseph, par cette sollicitude pleine d’amour avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, daignez veiller sur notre existence jusqu’au dernier soupir ».

Et puis, la prière de St François de Sales pour une demande particulière et difficile.

A faire sur une période de neuf jours avec une grande foi, après avoir écrit notre besoin sur un papier et avoir placé cette demande sous les pieds d’une statue de St Joseph ou sous une image de lui. J’ai expérimenté cette dévotion plusieurs fois et l’ai recommandé à plusieurs personnes, et les résultats ont toujours été rapides et très concrets. A la fin de la neuvaine, ne pas omettre, bien évidemment, de le remercier du fond du cœur pour l’attention qu’il a bien voulu porter à notre demande :

« Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ. Ô vous, dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités, et sait rendre possible, les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance ; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de vos dévoués serviteurs. Ainsi soit-il ».

Il y en a beaucoup d’autres de prières à Saint Joseph, celle d St Alphonse de Liguori ; celle de St Pie X pour obtenir une vie sainte et une bonne mort ; le « Souvenez-vous » de St Bernardin de Sienne ; la prière méditative en l’honneur des sept douleurs et allégresses de Saint Joseph ; et une spéciale pour le mois du Rosaire ; une autre pour obtenir l’amour de la vie intérieure ; une de Léon XIII à St Joseph, patron de l’Eglise universelle ; une neuvaine pour préparer sa fête ; une prière du matin ; la prière d’un jeune pour choisir St Joseph comme guide et protecteur dans sa vie ; la prière d’une jeune fille à St Joseph ; une pour faire une bonne communion ; une de St Pie X pour la sanctification du jour du Seigneur ; une autre pour obtenir la pureté du cops et du cœur ; une pour connaitre sa vocation ; encore une de St Pie X  à St Joseph, modèle des travailleurs ; une autre pour le soutien des pères du monde entier ; une pour demander la grâce d’une bonne mort ; une pour être un bon époux ; et celle de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus.

Bonne fête de Saint Joseph !

Saint Joseph intervient dans une situation désespérée

Une nuit d’hiver, un chirurgien danois renommé se trouve seul dans le compartiment faiblement éclairé d’un train. Il a sur lui une grosse somme d’argent destiné à la construction d’une clinique. Il s’assoupit et reprend conscience lorsqu’une ombre silencieuse se penche sur lui et que l’individu le prend à la gorge. Impossible de saisir le signal d’alarme ! Impossible de se dégager pour appeler au secours ! C’est un véritable colosse qui essaie de lui enfoncer un bâillon dans la bouche…

Plusieurs fois déjà, au cours de sa vie, il a appelé Saint Joseph à son secours, et il est toujours venu lui apporter son aide. Le chirurgien pense alors à St Joseph. Au même instant, un formidable coup de poing venu de l’extérieur de la fenêtre du train s’abat sur l’agresseur qui lâche prise. Et sur la vitre apparait un visage. Le médecin, abasourdi, reconnait le visage de la statue de St Joseph qu’il a chez lui, sur son bureau !

L’agresseur qui écrase le chirurgien sous son genou, pousse un cri et disparait laissant sur la banquette le bâillon et un rasoir. Comme sortant d’un rêve, l’homme regarde autour de lui, le compartiment est vide, le danger est passé.

Mais le plus extraordinaire dans cette histoire, c’est que, depuis une prison voisine, l’agresseur contacte le chirurgien quelques temps plus tard, il s’est fait incarcéré pour expier ses nombreux crimes. Il lui demande son pardon. Il le fait en vrai chrétien repenti.