par Annick Page | 14 Mar 2021 | Ma conversion
A l’automne 2014, nous apprenons que les deux prêtres de Toulon rassemblent quelques fidèles chaque mois pour leur enseigner des passages de la Bible. Au début de chaque mois, le prieur nous rassemble au Prieuré à Toulon, et son vicaire, quinze jours plus tard, vient jusqu’à Brignoles étant reçu dans différentes familles pour une soirée.
A Toulon, le prêtre nous raconte et commente l’histoire de Jacob et d’Esaü. Une autre fois, il aborde le Livre des Rois de l’Ancien Testament. Nous sommes en général une dizaine de personnes. Ces réunions sont Instructives et intéressantes ! A la fin de son intervention nous partageons une tisane ou autre boisson servie par la petite religieuse qui s’occupe des prêtres. C’est amical, sympathique, bon enfant ! Malheureusement nous ne continuerons pas très longtemps, il faut faire la route (100kms aller/retour) de nuit, et Sébastien est fatigué par son travail très physique à la Biocoop. Dommage ! Ce furent de bons moments.
A Brignoles, Le deuxième prêtre du Prieuré, le vicaire, vient de Toulon spécialement pour nous instruire et nous reçoit chez l’un ou chez l’autre des fidèles. La première maison dans laquelle nous sommes reçus, appartient au frère du prêtre que nous venons de rencontrer en août. C’est un des fidèles de la paroisse qui leur la loue !
C’est la première fois que nous entendons parler de cette famille qui a donc habité à Brignoles avant notre conversion et qui maintenant vit dans la banlieue d’Angers. Cette famille que nous rencontrerons un an plus tard et qui prendra une grande place dans mon cœur !
Mais revenons à l’instruction qui porte sur des textes de l’Ancien Testament (je n’arrive pas à me souvenir desquels) commentés par divers docteurs et Pères de l’Eglise. Assez ardu car le prêtre parle vite, il me semble qu’il murmure, je n’entends pas ce qu’il dit. Le mois suivant je me suis assise à côté de lui, j’ai mieux entendu mais je n’ai pas compris son message, c’est un peu embrouillé, me semble-t-il, pas assez commenté par lui-même. Sébastien ne trouve pas que ce soit un enseignement nécessaire pour nous pour le moment. Nous le suivrons quatre ou cinq fois, puis, arrêterons avec un certain regret car l’accueil des différentes familles est convivial. Nous avons appris à mieux le connaitre ce prêtre, et nous sommes rendus compte que ce qu’il préférait c’est le silence, et qu’il évitait les paroles inutiles, les bavardages.
Ce sont deux bons prêtres, dévoués et attentionnés, ils ne ménagent pas leurs peines pour leur apostolat. Nous les inviterons régulièrement à partager un repas avec nous pour leur montrer notre affection et notre reconnaissance. Ils ont été les premiers prêtres à nous délivrer les sacrements de Pénitence et de l’Eucharistie qui ont été si importants et si nécessaires pour nous, et pour cela, ils resteront longtemps encore dans nos prières.
par Annick Page | 13 Mar 2021 | Ma conversion
C’est au cours d’une de ces journées de rencontre et de partage avec les autres fidèles que nous apprenons que la Fraternité Saint Pie X a édité une petit « Livre bleu », livre de prières, de cantiques et des exercices spirituels de St Ignace de Loyola. Nous en commandons un, et bien vite, un deuxième pour que nous ayons chacun le nôtre sur notre table de chevet, car nous y découvrons les prières du matin et du soir, que nous prenons l’habitude de lire ou de réciter le matin au réveil et le soir au coucher.
C’est l’été d’après, en 2015, lors d’un séjour chez une de mes sœurs qui avait récupéré les livres de mes parents après leur décès, que je découvre un missel relié en cuir et ayant appartenu à une de mes grand-mères, ses initiales sont gravées dessus. Il est daté de 1901, et un autre en cuir également avec les initiales de mon père qui doit dater des années 1920, il y en a une bonne dizaine d’autres, le plus vieux a été imprimé en 1881. Ce qui m’étonne c’est que sur chacun, j’y découvre les mêmes prières que celles de mon « Livre bleu », elles étaient enseignées alors à tous, et imprimées sur les livres de messe !
Sur mon missel, celui que j’ai reçu à ma première communion en 1951 (Missel du Père Feder s.j.) ces prières n’y figurent déjà plus. Vatican II n’avait pas encore eu lieu, mais les traditions commençaient déjà à se perdre et à disparaître. Comment l’Eglise a-t-elle pu ne plus enseigner et supprimer ces prières qui ont forgées de solides chrétiens et nombre de vocations ? On dirait que la prière est devenue obsolète, réservée à quelques retardataires qui ne savent pas s’adapter au monde moderne. C’est ce que j’avais ressenti dans mon enfance et adolescence : plus de prières dans la vie quotidienne familiale et sociale, juste, quelques-unes à apprendre à l’école, souvent en guise de punition !!!
Mais, vraiment, qu’a-t-on fait de la sagesse et de l’expérience des anciens ? Comment a-t-on pu tout cacher de nos racines si ce n’était pour nous les enlever ces racines, pour nous pousser délibérément vers le modernisme ? Le libéralisme s’est peu à peu installé et a gangréné l’Eglise depuis le début du siècle dernier, c’est terrible, effarant !
par Annick Page | 12 Mar 2021 | Fatima, Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Saint Joseph a été associé à une apparition mariale de Fatima, le 13 octobre 1917. Il apparait ainsi dans le ciel, selon le mode discret et silencieux qui le caractérise si parfaitement, après la dernière apparition de la Sainte Vierge.
Alors que la foule immense, présente ce jour-là et estimée à environ 70.000 personnes, était témoin du saisissant « miracle du soleil », les trois petits pastoureaux contemplèrent dans le ciel des tableaux successifs dont l’un leur montrait Saint Joseph avec l’Enfant Jésus et Marie ; voici ce qu’en dit Sœur Lucie de Fatima, qui a décrit ces trois tableaux dans son quatrième Mémoire, écrit en 1941 :
« Notre Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, saint Joseph avec l’Enfant Jésus et La Sainte Vierge vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu’ils faisaient de la main en forme de croix. »
Saint Joseph n’apparaît en personne aux trois petits voyants qu’une seule fois dans l’ensemble des événements surnaturels de Fatima. Cette apparition est en tout conforme aux qualités essentielles de l’âme de saint Joseph : elle est humble, silencieuse et très discrète.
Notre Dame avait clairement annoncé sa venue aux voyants, les 19 août et 13 septembre 1917 :
Le 19 août, elle déclare :
« Saint Joseph viendra avec l’Enfant Jésus, pour donner la paix au monde. »
Le 13 septembre, elle annonce :
« En octobre, Notre Seigneur viendra avec Notre Dame des Douleurs et du Carmel, et Saint Joseph avec l’Enfant Jésus afin de bénir le monde. »
La Vierge Marie, en choisissant de donner notoriété et publicité à cette prochaine venue de son virginal époux, veut souligner son éminente sainteté, et la place unique qui lui revient dans la vie terrestre de notre divin Sauveur, et par conséquent dans l’œuvre de la rédemption des âmes, bien que cette place soit évidemment moindre que la sienne propre ; elle désire visiblement accorder à saint Joseph tout l’honneur qui lui est dû, le faire sortir de l’effacement marqué où il s’était réfugié, et ce faisant, elle nous incite tous à adopter une plus profonde dévotion envers saint Joseph, ou bien, si nous avons déjà cette dévotion, à l’approfondir et à la fortifier.
par Annick Page | 11 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Il est particulièrement recommandé à des personnes dans la peine de mettre leur confiance en St Joseph : « Allez à Joseph », et l’on peut constater que la plupart du temps il trouve une solution dans les situations les plus désespérées.
Cette expression « allez à Joseph » fait référence au temps de la famine en Égypte quand les gens demandaient du pain au pharaon, qui répondait :
« Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira » (Gn 41, 55).
Il s’agit de Joseph, le fils de Jacob qui par jalousie avait été vendu par ses frères (cf. Gn 37, 11-28) et qui, selon le récit biblique, est devenu par la suite vice-roi d’Égypte (cf. Gn 41, 41-44).
En tant que descendant de David (cf. Mt 1, 16.20) et comme époux de Marie de Nazareth, saint Joseph est la charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau Testament.
L’Eglise nous incite à « aller à Joseph » pour tous nos besoins.
Vous avez besoin de soutien dans votre couple, ou dans vos relations parents/enfants, « aller à Joseph » car il est honoré d’un culte spécial, en tant qu’époux de Marie et Père adoptif de Jésus.
Vous avez besoin d’aide dans ou pour votre famille, « allez à Joseph », il est le chef et le protecteur de la Sainte Famille, et donc de toute famille.
Il a été proclamé par Pie IX, le 8 décembre 1870, Patron de l’Eglise universelle.
Le chaste Joseph est invoqué spécialement pour obtenir la vertu de pureté.
Il est le patron de la vie intérieure, parce que sa vie se passa dans la compagnie de Marie et de Jésus : vie d’union à Dieu, vie de foi, d’humilité, de travail.
C’est à ce dernier titre qu’il est le patron et le modèle des travailleurs et des ouvriers, Pie XII institua cette fête pour le 1er mai.
De plus, il est le patron de la bonne mort, ayant eu le bonheur de mourir entre les bras de Jésus et de Marie.
Il fut chargé par Dieu de pourvoir aux besoins matériels de la Sainte famille, aussi les fidèles se recommandent à lui avec confiance dans leurs nécessités temporelles.
Le mois de mars lui est consacré, sa fête est le 19 mars, et chaque semaine c’est le mercredi qui est le jour dédié à saint Joseph.
par Annick Page | 10 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Joseph était déjà saint avant son mariage, mais il fit encore bien plus de progrès dans la sainteté après qu’il eût épousé la Saint Vierge. Les seuls exemples de sa sainte épouse suffisaient pour le sanctifier.
Mais, si Marie, comme le dit Saint Bernardin de Sienne, est la dispensatrice de toutes les grâces que Dieu accorde aux hommes, avec quelle profusion devons-nous croire qu’elle en avait enrichi son époux qu’elle aimait tant et dont, en retour, elle était tant aimée !
Joseph aimait profondément sa sainte épouse. Elle était si belle dans son humilité, sa douceur, sa pureté. Elle était plus avancée dans l’amour de Dieu que tous les hommes et tous les anges, elle méritait tout l’amour de Joseph qui aimait tant la vertu ! Et puis, Joseph voyait comme il était aimé de Marie !
Combien plus encore devons-nous croire que la sainteté de Joseph s’accrut par l’intimité et la familiarité qu’il eut avec Jésus tout le temps qu’ils vécurent ensemble !
Joseph aimait tant son Jésus. Dieu l’avait choisi pour tenir lieu de père à son Divin Fils. Ainsi l’amour de Joseph ne fut pas un amour purement humain, comme l’est l’amour des autres pères, mais un amour surhumain qui lui faisait trouver dans la même personne et un fils et un Dieu !
La longue familiarité des personnes qui s’aiment, refroidit quelquefois l’amour parce que plus les hommes conversent longuement entre eux, plus ils connaissent les défauts des uns et des autres. Il n’en était pas ainsi pour saint Joseph : plus il conversait avec Jésus et Marie, plus il connaissait leur sainteté !