par Annick Page | 16 Oct 2021 | Prières et Neuvaines
Le chrétien se signe en portant la main droite au front en disant : « Au nom du Père » ; puis sur la poitrine, disant : « et du Fils » ; ensuite à l’épaule gauche et à l’épaule droite, disant : « et du Saint-Esprit » ; enfin il dit : « Ainsi soit-il » puis il récite le Credo. (Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père Tout-Puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.)
Sur le premier grain, le chrétien dit le Notre Père. (Notre Père, qui êtes aux cieux, Que votre nom soit sanctifié, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonnez-nous nos offenses, Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation. Mais délivrez-nous du mal. Amen.)
Sur chacun des trois grains suivants : un Je vous salue Marie (Je vous salue, Marie pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous, pauvres pécheurs, Maintenant, et à l’heure de notre mort. Amen.)
L’introduction aux Mystères se termine par un Gloria (Gloire au Père, au Fils, Et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.)
Si on dit le Rosaire entier (trois chapelets) dans la journée on ne répète pas cette introduction.
Puis vient la méditation (contemplation) des trois séries de mystères : joyeux, douloureux et glorieux, qui constituent les trois chapelets dont est formé le Rosaire. Chaque chapelet est constitué de cinq mystères qu’on médite en cinq dizaines. On appelle ainsi les dizaines parce qu’on y récite une fois le Notre Père suivi de dix Je vous salue Marie. La prière du Gloire au Père achève la dizaine.
Il faut donc cinq dizaines pour faire un chapelet, trois chapelets pour faire un rosaire.
Après chaque dizaine, dire l’invocation demandée par l’ange de Fatima :
Ô ! mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes. Nous vous prions spécialement pour celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde.
Et pour terminer le chapelet si on n’en récite qu’un, ou à la fin du Rosaire :
Seigneur, donnez-nous des prêtres !
Seigneur, donnez-nous de saints prêtres !
Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres !
Seigneur, donnez-nous beaucoup de saintes vocations religieuses !
On termine avec le signe de la Croix.
(A suivre avec les mystères du Rosaire)
par Annick Page | 19 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
En ce jour de sa fête, je vais vous indiquer deux des prières à St Joseph à lire ou réciter en invocation ou en neuvaine.
Mais avant, je tiens à vous rappeler ce qu’en dit Sainte Thérèse d’Avila :
« Saint-Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances ». « Le glorieux Saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous nos besoins ». « Je demande, pour l’amour de Dieu, à celui qui ne me croirait pas d’en faire l’épreuve. Il verrait, par sa propre expérience, combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et d’avoir pour lui une dévotion spéciale ». « Depuis plusieurs années, je lui demande une grâce le jour de sa fête, et je l’ai toujours obtenue ».
D’abord dans les prières du matin, il y a cette invocation à St Joseph :
« Très saint patriarche, saint Joseph, par cette sollicitude pleine d’amour avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, daignez veiller sur notre existence jusqu’au dernier soupir ».
Et puis, la prière de St François de Sales pour une demande particulière et difficile.
A faire sur une période de neuf jours avec une grande foi, après avoir écrit notre besoin sur un papier et avoir placé cette demande sous les pieds d’une statue de St Joseph ou sous une image de lui. J’ai expérimenté cette dévotion plusieurs fois et l’ai recommandé à plusieurs personnes, et les résultats ont toujours été rapides et très concrets. A la fin de la neuvaine, ne pas omettre, bien évidemment, de le remercier du fond du cœur pour l’attention qu’il a bien voulu porter à notre demande :
« Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ. Ô vous, dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités, et sait rendre possible, les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance ; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de vos dévoués serviteurs. Ainsi soit-il ».
Il y en a beaucoup d’autres de prières à Saint Joseph, celle d St Alphonse de Liguori ; celle de St Pie X pour obtenir une vie sainte et une bonne mort ; le « Souvenez-vous » de St Bernardin de Sienne ; la prière méditative en l’honneur des sept douleurs et allégresses de Saint Joseph ; et une spéciale pour le mois du Rosaire ; une autre pour obtenir l’amour de la vie intérieure ; une de Léon XIII à St Joseph, patron de l’Eglise universelle ; une neuvaine pour préparer sa fête ; une prière du matin ; la prière d’un jeune pour choisir St Joseph comme guide et protecteur dans sa vie ; la prière d’une jeune fille à St Joseph ; une pour faire une bonne communion ; une de St Pie X pour la sanctification du jour du Seigneur ; une autre pour obtenir la pureté du cops et du cœur ; une pour connaitre sa vocation ; encore une de St Pie X à St Joseph, modèle des travailleurs ; une autre pour le soutien des pères du monde entier ; une pour demander la grâce d’une bonne mort ; une pour être un bon époux ; et celle de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus.
Bonne fête de Saint Joseph !
par Annick Page | 7 Jan 2021 | Ma conversion
Je n’ai pas le souvenir d’avoir vécu quelque chose de positif au niveau religieux dans les différentes écoles par lesquelles je suis passé. J’y ai rencontré des femmes dures et souvent aigries, de la répression, du mépris, des jugements hâtifs et injustes. La seule religieuse avec laquelle j’ai eu quelques échanges intéressants, a défroquée pour partir avec un moine du couvent où nous faisions régulièrement des « récollections ». Finalement, les messes du vendredi à l’école étaient le moyen d’échapper à un cours ou une étude, et, celles du dimanche avec ma famille… !? Hé bien, soit j’y laissais aller mon imaginaire qui a toujours été débordant, soit à partir d’une quinzaine d’années, j’y trouvais le moyen de repérer des garçons du quartier qui me plaisaient et auxquels j’aurais bien aimé plaire.
Bon, revenons à notre première messe, celle qui a suivi le rêve de Sébastien. Nous découvrons une très belle bâtisse avec un grand parc, c’est là que les dominicaines prennent en charge l’instruction et l’éducation du CP à la Terminale de filles et garçons demi-pensionnaires dans le primaire et de jeunes filles pensionnaires dans le secondaire.
Nous pénétrons dans une petite chapelle de 200 places environ, bondée de monde… nous avons de la peine à nous trouver un siège. Je suis étonnée du silence qui y règne, depuis le bébé jusqu’au vieillard, chacun est absorbé dans une dévotion que je n’avais encore jamais rencontrée. C’est impressionnant.
Le prêtre arrive accompagné de deux enfants de chœur… des chants grégoriens… des prières en latin… C’est la messe de la Quinquagésime pendant laquelle je constate que chaque fidèle suit les différentes étapes sur son missel. J’ai eu un missel pour ma première communion mais je ne me souviens pas m’en être servi. A la sortie de la messe, des couples nous saluent gentiment, et la dominicaine que j’avais rencontré à la médiathèque vient vers nous et me dit dans un chaleureux sourire : « Je vois que vous êtes venues, qu’en pensez-vous ? Reviendrez-vous ? »
« Je n’imaginais pas que cela puisse exister encore, ce silence, cette concentration, cette dévotion, c’est plutôt extraordinaire ! » Je me tourne vers Sébastien : « Moi j’aimerais revenir, et toi ? » Et il acquiesce. La dominicaine qui nous parle se trouve être (bien évidemment, merci mon Dieu) la Mère Supérieure du couvent. Et nous lui racontons le rêve de Sébastien.