18 Octobre : Saint Luc, évangéliste (Ier siècle)

Saint Luc est né à Antioche, on sait peu de chose de ses premières années; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d’un caractère ferme et d’une belle intelligence, il fut un très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l’art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

Luc serait sûrement arrivé à l’une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d’inaugurer Sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il Le vit, crut en Sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : « Que celui qui veut être Mon disciple quitte tout et Me suive », il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans Ses courses apostoliques ; il fut témoin de Sa Passion, de Sa Résurrection, de Son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

Plein d’enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son maître et se joignit à lui pour l’aider dans ses travaux ; il lui fut si fidèle, qu’il l’accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment avec lui fatigues, souffrances et persécutions.

Saint Luc écrivit, sous l’inspiration de l’Esprit-Saint et avec une compétence personnelle qui est incontestable, l’Évangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres. Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des mystères de l’Incarnation et de la Nativité du Sauveur, de l’Annonciation et de la Visitation. Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de mensonges qui se répandaient sur le christianisme naissant, et à confirmer les fidèles dans la foi.

D’après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire Son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l’aurait béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image ». Notre Dame du Perpétuel Secours est, parait-il, le plus fidèle portrait de Marie.

Après la mort du grand Apôtre, Luc continua son apostolat en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine. Il répandit son sang pour la foi, soit dans le Péloponèse, soit en Bithynie. Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.

Comme Luc, consacrons à la gloire de Dieu, au bien, à la piété, les talents que nous avons reçus du ciel : Dieu ne nous permet ni de les faire valoir contre lui, ni de les enfouir.

Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours

Lors de ma retraite de St Ignace en janvier 2015, un petit livret m’avait été envoyé pour m’y préparer. C’était la neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours. Je l’avais faite et avait rangé ce fascicule dans ma bibliothèque.

Ce n’est qu’au début 2017 après que le petit séminariste dont je viens de vous parler, me l’ait fortement conseillé que je commence ma première neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours.

Pourquoi prier pendant neuf jours ?

L’explication théologique la plus plausible se trouve dans les Actes des Apôtres.

Entre l’Ascension et la Pentecôte, Marie a demandé tous les jours au Seigneur d’envoyer l’Esprit Saint sur les Apôtres comme son divin Fils le leur avait promis. Ils sont tous enfermés dans le Cénacle, ils ne savent pas ce qu’ils doivent faire. Ils craignent pour leur vie. Ils sont désemparés.

Et au bout de neuf jours, leurs prières jointes à celles de la Mère de leur Seigneur ressuscité, sont exaucés. Un grand coup de vent, des langues de feu, et les voilà tous dehors, parlant à la foule et témoignant avec une joie et une foi délirante de leur Jésus. Ils convertiront et baptiseront 3000 juifs en une seule journée.

Une neuvaine c’est le modèle parfait de la prière d’intercession, adressée avec confiance, humilité et foi.

L’icône qui illustre le petit livret de la Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours est traditionnellement attribuée à Saint Luc qui était médecin et peintre, il a beaucoup et longtemps côtoyée la Sainte Vierge.

Découvrant l’œuvre achevée, la Vierge Marie aurait dit à Saint Luc :

« Mon aide accompagnera toujours cette image ».

Cette icône serait le portrait le plus fidèle que l’on puisse avoir de la sainte Vierge.

L’artiste s’est efforcé de communiquer quelque chose de plus glorieux que tout ce qui existe dans ce monde.

Vous pourrez trouver le texte des prières de chaque jour de la neuvaine ici : https://annickpage.fr/2021/06/07/les-prieres-de-la-neuvaine-a-notre-dame-du-perpetuel-secours/