Les Séraphins : neuvième chœur angélique

Ce sont des créatures célestes ailées (trois paires d’ailes), que l’on trouve dans la Bible autour du trône de Dieu.
Les Séraphins n’apparaissent explicitement et sous ce nom qu’une fois dans l’Ancien Testament, dans le livre d’Isaïe 6:1-7. Ce dernier décrit sa vision en ces termes :
« L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.
Des Séraphins se tenaient devant lui ; ils avaient chacun six ailes : de deux ils se couvraient la face, de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient.
Et ils criaient l’un à l’autre et disaient : « Saint, saint, saint est Yahweh des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire. »
Les fondements des portes étaient ébranlés par la voix de celui qui criait, et la maison se remplit de fumée.
Alors je dis : « Malheur à moi ! je suis perdu ! car je suis un homme aux lèvres souillées, et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres souillées, et mes yeux ont vu le Roi, Yahweh des armées ! »
Mais l’un des Séraphins vola vers moi, tenant à la main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : « Vois, ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée et ton péché expié ».
En hébreu, le terme « seraphim » signifie « brûlant, flamboyant » et renvoie à la relation fusionnelle « brûlante » d’amour entre le Séraphin et Dieu. Comme les autres types de Saints Anges, les Séraphins obéissent entièrement à Dieu. Leur adoration envers Dieu est infinie, baignant dans une perpétuelle proximité.
Porteurs de lumière et brûlants d’amour, les Séraphins se renferment dans leurs six ailes : deux dont il se servent pour voler, deux dont ils se couvrent la face pour se protéger de la lumière de Dieu, deux dont il se couvrent les pieds, parfois une main d’homme apparait entre ces deux dernières.
Au sommet de la hiérarchie des Anges, les Séraphins sont unis à Dieu sans intermédiaire. Ils purifient et dissipent les ténèbres et les doutes, enflammés dans l’amour porté par le Seigneur.