par Annick Page | 30 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
La bienheureuse Anne-Catherine Emmerich était une religieuse catholique, appartenant à l’ordre des Augustines. Grande mystique elle a eu des visions de la vie du Christ, visions extatiques relatées par le poète Clemens Brentano. Ces ouvrages racontent la vie et la passion du Christ et la vie de la Vierge d’après le récit, quasi-journalier, d’A.C. Emmerich, fait à C. Brentano de 1818 à 1824.
Non seulement elle aurait vu la passion du Sauveur, mais pendant trois ans, elle l’aurait suivi dans tous ses voyages à travers la Palestine et hors de la Palestine. La nature du sol, les fleuves, les montagnes, les forêts, les habitants, leurs mœurs, tout a passé sous ses regards dans des images claires et distinctes. En outre, elle pouvait plonger son regard dans un passé bien plus éloigné et embrasser l’histoire entière.
Voici comment elle décrit la mort de Saint Joseph :
« Vers la trentième année de la vie de Jésus, saint Joseph s’affaiblit de plus en plus, et je vis plus souvent Jésus et Marie réunis près de lui. Marie était souvent assise devant sa couche, soit par terre, soit sur une table ronde fort basse, qui avait trois pieds et dont ils se servaient aussi pour faire leurs repas… Lorsque Joseph mourut, Marie était assise à la tête de son lit et le tenait dans ses bras, Jésus se tenait à la hauteur de sa poitrine. Je vis la chambre remplie de lumière et pleine d’anges. Il fut enveloppé dans un linceul blanc, les mains croisées sur la poitrine, couché dans une bière étroite et déposé dans un très beau caveau sépulcral qu’il tenait d’un homme de bien. Peu de personnes, outre Jésus et Marie, suivirent son cercueil : mais je le vis entouré de lumière et accompagné par des anges.
Joseph devait mourir avant le Seigneur, car il n’aurait pu supporter son crucifiement. Il était trop faible et trop affectueux. Il avait déjà beaucoup souffert par suite des persécutions que la malice secrète des Juifs fit endurer à son Fils, notre Sauveur, depuis sa vingtième jusqu’à sa trentième année ».
par Annick Page | 26 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Deux pères franciscains naviguaient sur les côtes de Flandre, lorsqu’une furieuse tempête s’éleva, tempête qui submergea le navire avec ses trois cents passagers.
Les deux religieux s’accrochèrent à une des pièces du navire, et se maintinrent ainsi sur les vagues. Dans une situation si catastrophique, ils se recommandèrent à Saint Joseph, et demeurèrent trois jours entre la vie et la mort.
Enfin, le troisième jour, le saint vint à leur secours. Il leur apparut debout, sur la planche qui les soutenait, sous la forme d’un jeune homme plein de grâce et de majesté. Il les salua de l’air le plus aimable, ce qui suffit pour remplir leur cœur d’une consolation inexprimable et communiquer à leurs membres une vigueur miraculeuse.
Après quoi, faisant office de pilote, le jeune homme les guida à travers les eaux et les mena jusqu’à un rivage.
« Je suis Joseph, leur dit-il, Si vous voulez m’être agréables, récitez sept fois le Pater et l’Ave Maria en mémoire des sept douleurs et des sept allégresses que j’éprouvai pendant que je vivais sur Terre, dans la compagnie de Jésus et de Marie ».
Cela dit, il disparut, laissant les deux religieux pénétrés de joie et de reconnaissance.
par Annick Page | 22 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Nous ne savons presque rien de la vie de Saint Joseph. Quelques actions, mais pas une seule parole !
Peut-être que les évangélistes tellement occupés des merveilles qu’ils avaient à raconter sur le Sauveur du monde, n’ont pas cru devoir en raconter plus. Pourtant il est très présent, notamment dans les textes sur l’enfance du Christ (25 fois chez Luc et 17 chez Matthieu).
Peut-être que le Saint-Esprit a voulu ce silence pour nous tracer en quelque sorte les principaux traits de caractère de Joseph, son humilité, son amour pour la solitude et pour la vie cachée.
En fait, sa discrétion est à la proportion de sa sainteté : l’Écriture ne nous rapporte pas même une seule parole de Saint Joseph… ce qui n’empêche pas la bibliographie joséphologique de compter plus de 50 000 titres ! Et le seul fait d’être désigné comme « l’époux de Marie » nous en dit assez et nous donne l’idée la plus avantageuse de sa sainteté, assez pour exercer l’éloquence de tous les orateurs chrétiens.
La seule parole que nous sommes certains que Joseph ait prononcée, c’est le mot « Jésus » qu’il lui a fallu dire tout haut lors de la présentation au temple, ce nom qui lui avait été imposé par l’ange et qui est indiqué par le père de l’enfant selon la coutume juive.
« Quel ange ou quel saint, dit Saint Basile, n’a jamais mérité d’être appelé père du Fils de Dieu ? » Joseph a été plus honoré que tous les Patriarches, les Prophètes, les Apôtres, les Pontifes ; ils ont tous le nom de serviteurs, Joseph a celui de père.
Joseph, le chef de la Sainte Famille, commande donc et le Fils de Dieu obéit.
« Cette sujétion de Jésus-Christ, dit Gerson, en prouvant l’humilité du Sauveur, fait voir la grande dignité de Joseph ».
Et quelle plus grande dignité, quelle plus grande élévation que de commander à Celui qui commande à tous les rois ?
par Annick Page | 22 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
En 1873 les religieuses de Loretto à Santa Fé (Nouveau Mexique) entreprirent de faire construire une chapelle gothique sur le modèle de la Sainte Chapelle de Paris.
La construction presque achevée, on s’aperçut d’une erreur : nul moyen de monter à la tribune qui s’élevait au fond de la chapelle. En raison de la hauteur de la tribune, impossible de construire un escalier.
Consternées, les Sœurs de Loretto résolurent de confier à Saint Joseph cette difficulté humainement insoluble.
Le dernier jour de leur neuvaine, un homme aux cheveux grisonnants se présenta et offrit ses services de menuisier-charpentier pour la construction de cet escalier.
La construction dura deux mois. Ce mystérieux artisan s’était servi uniquement d’une scie, d’une équerre et d’un marteau. Les Sœurs se souvenaient avoir vu des baquets d’eau remplis de morceaux de bois. Lorsque la Mère supérieure chercha l’ouvrier pour le payer, il avait disparu. Il n’y avait aucun document prouvant l’achat des bois d’œuvre. Et ce bois très dur n’était pas originaire du Nouveau Mexique.
L’ouvrage est un escalier circulaire de trente-trois marches et de deux spirales complètes de 360°, sans aucun support central. Il repose en haut sur la tribune et en bas sur le parquet. Des chevilles de bois tiennent lieu de clous.
Ce chef-d’œuvre d’architecture résiste toujours après plus d’un siècle d’utilisation journalière.
Saint Joseph est-il l’auteur de ce magnifique escalier-miracle ?
Les Sœurs de Loretto sont certaines que l’escalier a été une réponse à leurs prières confiantes envers le Glorieux Epoux de marie, modèle des artisans et consolateur des affligés !
par Annick Page | 16 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Une nuit d’hiver, un chirurgien danois renommé se trouve seul dans le compartiment faiblement éclairé d’un train. Il a sur lui une grosse somme d’argent destiné à la construction d’une clinique. Il s’assoupit et reprend conscience lorsqu’une ombre silencieuse se penche sur lui et que l’individu le prend à la gorge. Impossible de saisir le signal d’alarme ! Impossible de se dégager pour appeler au secours ! C’est un véritable colosse qui essaie de lui enfoncer un bâillon dans la bouche…
Plusieurs fois déjà, au cours de sa vie, il a appelé Saint Joseph à son secours, et il est toujours venu lui apporter son aide. Le chirurgien pense alors à St Joseph. Au même instant, un formidable coup de poing venu de l’extérieur de la fenêtre du train s’abat sur l’agresseur qui lâche prise. Et sur la vitre apparait un visage. Le médecin, abasourdi, reconnait le visage de la statue de St Joseph qu’il a chez lui, sur son bureau !
L’agresseur qui écrase le chirurgien sous son genou, pousse un cri et disparait laissant sur la banquette le bâillon et un rasoir. Comme sortant d’un rêve, l’homme regarde autour de lui, le compartiment est vide, le danger est passé.
Mais le plus extraordinaire dans cette histoire, c’est que, depuis une prison voisine, l’agresseur contacte le chirurgien quelques temps plus tard, il s’est fait incarcéré pour expier ses nombreux crimes. Il lui demande son pardon. Il le fait en vrai chrétien repenti.