par Annick Page | 8 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Une communauté religieuse des U.S.A. avait placé auprès de la statue de St Joseph dans le hall d’entrée, la photo d’une petite voiture, avec une note expliquant leur besoin. Deux mois plus tard, un homme téléphone disant qu’il aimerait leur faire don d’une voiture. Il demande si une sœur peut l’accompagner chez le vendeur afin de ramener le véhicule à leur couvent. Or, quelle ne fut pas la surprise de la sœur, la voiture était exactement du même modèle que celle représentée sur la photo : une petite Ford bleu foncé !
Une autre communauté religieuse en France a réellement besoin d’un âne pour transporter leurs légumes et fruits au dispensaire proche de quelques kilomètres de leur couvent. La mère supérieure charge une de ses sœurs de dessiner un âne et d’épingler le dessin à côté de la statue de St Joseph. Tout le couvent prie ce grand saint de les aider à trouver un âne pas trop onéreux. Quelques jours plus tard, un paysan sonne à leur porte avec un âne qu’il désire leur donner. C’est un joli petit âne gris avec la Croix du Christ sur son dos, mais elles constatent que, bizarrement, cet âne n’a pas de queue. Or la petite sœur chargée de le dessiner avait omis de lui mettre une queue sur son dessin !
L’histoire suivante m’a été raconté par une des fidèles de Saint-Pré. Elle est arrivée à quelqu’un de sa famille. C’est une grande famille qui recherche depuis plusieurs mois une grande maison. Ils déposent sous la statue de Saint Joseph une image correspondant à la maison qu’il désirerait. Cette image a été découpé dans un journal par un de leurs enfants. Quinze jours plus tard la maison est trouvée. Ils ne s’y sont pas plutôt installés que la maman tombe enceinte de jumeaux, or, il n’y a jamais eu de jumeaux dans sa famille, ni dans celle de son mari. C’est alors qu’un des enfants se rend compte que, à l’arrière de l’image de la maison déposée sous Saint Joseph, il y a une poussette double pour jumeaux !
Moralité : soyons très prudents et très justes dans nos demandes à Saint Joseph car il les réalise à la lettre !
par Annick Page | 7 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Le 7 Juin 1660, Gaspard Ricard, un jeune berger, fait paître son troupeau sur la colline du Bessillon, à 2 km de l’église Notre-Dame des Grâces à Cotignac (voir mon article sur l’apparition de la Vierge marie à Cotignac : https://annickpage.fr/2021/02/24/notre-dame-de-graces-a-cotignac/ ).
Le jeune homme commence à souffrir de la soif d’autant que sa gourde est vide, et que la rivière la plus proche se trouve fort éloignée. Il se met alors à prier. À peine a-t-il commencé qu’il « voit apparaître un beau vieillard à la figure vénérable et douce, un homme d’imposante stature, qui l’engage à soulever une pierre située à peu de distance ». L’homme lui dit qu’il y découvrira une source. Or la pierre, de grande dimension, semble très lourde au jeune homme qui en fait la remarque au vieillard. Celui-ci insiste et d’un signe lui intime l’ordre de s’exécuter. Le berger déplace alors la pierre sans effort et « découvre une source qui jaillit ». Dans un premier mouvement, le jeune Gaspard boit abondamment pour étancher sa soif, avant de se retourner vers le vieillard, mais celui-ci a déjà disparu, non sans lui avoir indiqué qu’il s’appelait Joseph.
Gaspard se rend immédiatement au village et raconte son aventure, mais personne ne le croit. Les plus anciens du village déclarent qu’il n’y a aucune source connue sur ce versant de cette colline. Des paysans voulant vérifier ses dires se rendent avec lui sur le lieu de l’apparition et y découvrent la source. Ils essaient de déplacer la pierre indiquée par Gaspard Ricard, mais huit hommes ensemble ne parviennent pas à la déplacer. Tous les participants sont stupéfaits, y compris le voyant qui déclare que c’est Saint Joseph qui lui est apparu, pour venir à son secours. Le voyant tombe alors à genoux et remercie Dieu. Il est rapidement accompagné par ses camarades qui font de même. La nouvelle de l’apparition, et du miracle, se répand très vite dans toute la région.
Il est rapporté que « plusieurs malades éprouvèrent un soulagement sensible dans leurs maux par la seule application de l’eau de la source ». La source est vite considérée comme « miraculeuse », et l’objet de vénération. Dans les jours qui suivent, une foule nombreuse se rend sur place.
Une chapelle est rapidement édifiée, car dès le mois de septembre 1660, les représentants de la commune demandent aux religieux desservant l’église Notre-Dame des Grâces de venir officier dans cette nouvelle chapelle, au service des pèlerins. Après la tourmente révolutionnaire, le lieu connaît une période de renouveau et en 1938, la statue de la Vierge Marie y est couronnée.
par Annick Page | 6 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Dieu a aussi révélé à Joseph ses desseins par des songes, de façon analogue à ce qu’il a fait avec Marie quand il lui a manifesté son plan de salut. Dans la Bible, comme chez tous les peuples antiques, les songes étaient considérés comme un des moyens par lesquels Dieu manifeste sa volonté.
Dans le premier songe, l’ange aide Joseph à résoudre son dilemme quant à la grossesse incompréhensible de Marie :
« Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 20-21).
Sa réponse est immédiate :
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24).
Grâce à l’obéissance, il surmonte son drame et il sauve Marie.
Dans le deuxième songe, l’ange demande à Joseph :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr » (Mt 2, 13).
Joseph n’hésite pas à obéir, sans se poser de questions concernant les difficultés qu’il devra rencontrer :
« Il se leva dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode » (Mt 2, 14-15)
En Égypte, Joseph, avec confiance et patience, attend l’avis promis par l’ange pour retourner dans son Pays.
Le messager divin, dans un troisième songe, juste après l’avoir informé que ceux qui cherchaient à tuer l’enfant sont morts, lui ordonne de se lever, de prendre avec lui l’enfant et sa mère et de retourner en terre d’Israël (cf. Mt 2, 19-20). Il obéit une fois encore sans hésiter :
« Il se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël » (Mt 2, 21).
Mais durant le voyage de retour,
« apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, (et c’est la quatrième fois que cela arrive) il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth » (Mt 2, 22-23).
par Annick Page | 5 Mar 2021 | Saint Joseph, Sainte famille, Saints et Apparitions
Un évêque missionnaire irlandais, le Père O. Hair avait été chargé plusieurs années durant, en Afrique du Sud, d’un secteur aussi étendu que l’Angleterre.
De temps à autre, il visitait ses fidèles dispersés. Lors d’une de ces tournées, il s’égare. Ne sachant que faire, il invoque son ange gardien, Saint-Joseph et Notre Dame du Bon Conseil et il continue son chemin, complètement désorienté. Il parvient tout-à-fait par hasard à un groupe de maisons. Un paysan est en train de travailler près de chez lui. « Vous arrivez au bon moment, dit-il au prêtre, dans la maison voisine un homme est mourant. »
L’évêque se rend auprès du moribond. A sa vue, ce dernier se met à pleurer de joie : « O saint Joseph ! Je savais qu’avant de mourir vous m’enverriez un prêtre ! » « Comment cela ? », lui demande le missionnaire. Le malade lui raconte alors : « Je suis irlandais. Quand j’étais enfant, ma mère m’avait appris à prier saint Joseph : Oh saint Joseph, obtenez-moi la grâce d’une sainte mort. J’ai fait cette prière tous les jours de ma vie. A 21 ans, après avoir pris part à la guerre contre les Cafres, je suis resté en Afrique. Quand je suis tombé malade, j’ai prié Saint Joseph avec encore plus de ferveur et voici qu’il m’envoie un prêtre d’une façon inespérée ! »
Le lendemain, le malade mourut dans la paix de Dieu…