Et nous voilà à nouveau au début d’une nouvelle année que nous espérons tous bonne et heureuse et tranquille, aspirant à vivre dans la paix et l’amour.
Seulement voilà, les évènements que nous subissons depuis bientôt deux ans, nous font nous sentir plus ou moins confus, déprimés, anxieux, rappelons-nous que Tout est Grâce et que toute épreuve est là pour nous rendre plus forts dans le temporel, et… plus doux dans le spirituel, plus combatifs dans ce monde et… plus dociles à la volonté divine, chacun à sa mesure, selon ses capacités et ses aspirations. « Aide-toi et le ciel t’aidera » !
Je vous mets ci-dessous la prière que le Padre Pio, à la fin de chacune de ses messes, récitait pour supplier Jésus de ne pas le quitter, et la vidéo dite magistralement par Michaël Lonsdale.
Restez avec moi, Seigneur, car il est nécessaire de Vous avoir près de moi pour ne pas Vous oublier. Vous savez avec quelle facilité je Vous abandonne.
Restez avec moi, parce que je suis faible et j’ai besoin de Votre force pour ne pas tomber si souvent.
Restez avec moi, Seigneur parce que Vous êtes toute ma vie, et sans Vous, je suis sans ferveur.
Restez avec moi, parce que Vous êtes ma lumière, et, sans Vous, je suis dans les ténèbres.
Restez avec moi, Seigneur, pour que j’entende Votre voix et que je Vous suive.
Restez avec moi, Seigneur, parce que je désire Vous aimer et être toujours en Votre compagnie.
Restez avec moi, Seigneur, parce que si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Vous un lieu de consolation, un nid d’amour.
Restez avec moi, Jésus, parce qu’il se fait tard et que le jour décline : la vie passe, la mort, le jugement, l’éternité approchent. Je crains les ténèbres, les tentations, les sécheresses, les croix, les peines. Oh ! Combien j’ai besoin de Vous dans cette nuit de l’exil ! Que la Communion eucharistique soit la Lumière qui dissipe les ténèbres, la Force qui me soutienne et l’unique Joie de mon cœur.
Restez avec moi, Jésus, je ne demande pas des consolations divines parce que je ne les mérite pas, mais, le don de Votre présence. O oui, je Vous le demande.
Restez avec moi, Jésus, c’est Vous seul que je cherche, votre Amour, votre Grâce, votre Cœur, votre Esprit, parce que je Vous aime et ne demande pas d’autre récompense que de Vous aimer davantage. Ainsi soit-il !
Pensons à Le supplier, nous aussi, pour qu’il soit près de nous en ces temps douloureux !
Juste un changement de nombre sur nos calendriers, mais surtout un rappel que le temps s’écoule sans jamais s’arrêter.
Voici donc venue l’heure des vœux… et d’une sorte de malaise. Oui, car l’an dernier, nous nous sommes tous souhaité une bonne année 2020 et ce que nous venons de vivre au niveau mondial a été plutôt angoissant, amer, consternant, sidérant !
2021 sera. Et pour vivre au mieux cette nouvelle année, Je vous souhaite d’abord Du Bon Sens, un juste sens des priorités, Du Courage, Et une vraie recherche de la Vérité. Et puis aussi la Confiance, Car la Sainte Vierge Marie nous tient sous sa maternelle protection, Elle le disait déjà en 1531 à Saint Juan Diego à Guadalupe (Mexique) :
« Écoute-moi bien, mon petit, et mets bien ceci dans ton cœur : Ce qui t’afflige, ce qui t’effraye n’est rien. Que ton visage ne se trouble aucunement, non plus que ton cœur. Ne crains pas cette maladie, ni aucune autre épreuve, N’aie nulle angoisse, nulle peine. Ne suis-je pas là moi qui suis ta mère ? N’es-tu pas sous mon ombre, sous ma protection ? N’est-ce pas moi qui suis ta santé ? N’es-tu pas au creux de mon manteau, dans mon giron ? Que te faut-il de plus ? Non, n’aie nulle angoisse, aucune amertume… »
Et enfin si parfois vous vous sentez confus, déprimé, anxieux, songez que Tout est Grâces, même dans l’échec apparent, Et puis que, quel que soit le moment qui passe, qu’il soit agréable, joyeux ou triste et difficile, ce temps nous est donné pour nous améliorer afin d’atteindre le Ciel, un jour….
Voici un poème à méditer régulièrement, de Dom Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé, Abbé de la Trappe et Réformateur de l’ordre cistercien (1626-1700)
« Ce peu de temps qui fuit d’un cours imperceptible, Et qui ne m’est donné qu’afin de me sauver, Tôt ou tard par la mort doit enfin s’achever Et de mes jours comptés le terme est infaillible.
D’être surpris coupable en ce moment terrible, Et de laisser à Dieu de quoi me réprouver, Dans quel affreux malheur ce serait me trouver ! Et toutefois, hélas ! ce malheur est possible.
Ce malheur est possible ! et je chante et je ris ! Et des objets mortels mon cœur se sent épris ! Dans quel sommeil mon âme est-elle ensevelie ?
Que fais-je ? Qu’ai-je fait du temps que j’ai passé ? Ah ! mon amusement me convainc de folie, Vivre sans vivre en saint, c’est vivre en insensé. »