La révélation du Cœur Immaculé de Marie : Le mercredi 13 Juin 1917

Le 13 juin au matin, Lucie, François et Jacinthe, après la messe en l’église de Fatima, se rendirent jusqu’à la Cova da Iria. Vers 11 heures, lorsqu’ils arrivèrent sur le lieu des apparitions, il y avait déjà plusieurs dizaines de personnes, venues pour la plupart des hameaux voisins.

De la paroisse, il n’y avait guère que Maria Carreira. Cette mère de famille, “ la fidèle de la première heure ”, n’avait rien d’une exaltée en quête de merveilleux… C’en était tout le contraire. D’un courage héroïque, d’un grand bon sens, c’est sa foi profonde et son amour de la très Sainte Vierge qui, non sans une grâce spéciale de Dieu, lui firent pressentir presque tout de suite, puis constater de visu qu’il y avait là un authentique fait surnaturel.

Dès qu’elle aperçut Lucie, Maria Carreira s’empressa de lui demander :

« Oh, petite ! quel est le chêne-vert où Notre-Dame est apparue ?

– Voyez ! c’est ici qu’elle se trouvait, répondit Lucie en mettant la main sur la cime de l’arbuste.

C’était un petit chêne-vert, d’un mètre environ de hauteur, dans la force de la croissance. Les branches étaient bien droites, vigoureuses et d’un bel aspect.

Et puis, sans excitation, sans inquiétude, l’on attendit l’heure de l’apparition. « Pour moi, racontait Maria Carreira, comme je me sentais très faible (il devait être près de midi au soleil), je demandai à Lucie :

– Notre-Dame va-t-elle tarder longtemps ?

– Non, Madame, me répondit-elle, elle ne tardera pas.

« La petite attendait les signes qui annonceraient l’apparition. Nous récitâmes le chapelet et, au moment où allait commencer les litanies, Lucie interrompit en disant qu’il n’y avait plus assez de temps pour les réciter. »

Il y avait maintenant autour des voyants une cinquantaine de personnes groupées près du chêne-vert, et tout le monde entendit Lucie s’écrier :

« Voilà l’éclair !… Notre-Dame va arriver ! »

Mais, seuls, les trois enfants l’avaient vu. Les autres ne virent ni l’éclair, ni Notre-Dame…

Cependant, note un témoin, « les branches de l’arbuste ployèrent en rond de tous les côtés, comme si le poids de Notre-Dame avait réellement porté sur elles ».

Voici comment Lucie a relaté l’Apparition dans son IVe Mémoire :

« 13 juin 1917. Après avoir récité le chapelet avec Jacinthe, François et d’autres personnes qui étaient présentes, nous vîmes de nouveau le reflet de la lumière qui s’approchait (ce que nous appelions l’éclair) et, ensuite, Notre-Dame, sur le chêne-vert, tout comme au mois de mai.

– Que veut de moi Votre Grâce ? demandai-je.

– Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.

Je demandai la guérison d’un malade.

– S’il se convertit, il sera guéri durant l’année.

– Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel.

– Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, Lucie, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.

– Je vais rester ici toute seule ? demandai-je avec peine.

– Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas, je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.

Ce fut au moment où Elle prononça ces dernières paroles qu’Elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la deuxième fois, le reflet de cette lumière immense. En Elle, nous nous vîmes comme submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s’élevait vers le Ciel, et moi dans celle qui se répandait sur la terre.

Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un Cœur, entouré d’épines qui semblaient s’y enfoncer. Nous avons compris que c’était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité, qui demandait réparation ».

« Quand Notre-Dame s’éloigna de l’arbuste, rapporte Maria Carreira, il y eut comme le souffle d’une fusée d’artifice lorsqu’on l’entend monter au loin. Lucie se leva très vite et, en tendant le bras, elle disait :

– Voyez, Elle s’en va, Elle s’en va !

Quant à nous, nous ne vîmes rien, seulement un petit nuage, distant du feuillage de l’arbuste d’une main ouverte, qui s’élevait doucement vers l’orient, jusqu’au moment où il se dissipa complètement. Certaines gens disaient : “ Je le vois encore, il est là ! ”… Jusqu’à ce que, pour finir, personne ne prétendit plus le voir.

Les petits restaient silencieux, les yeux fixés sur le même point du ciel, jusqu’à ce que Lucie, au bout d’un moment, déclarât : “ C’est fini ! Maintenant on ne la voit plus ; elle est rentrée au Ciel ; les portes se sont refermées. ” En nous tournant alors vers le chêne-vert miraculeux, quelle ne fut pas notre surprise de voir que les petites branches du sommet, qui étaient auparavant toutes droites, étaient maintenant un peu inclinées vers l’est, comme si elles avaient été réellement foulées par quelqu’un. » 

– Je remarquai un fait étonnant, rapporte un autre témoin. À la fin de l’apparition, lorsque Lucie annonça que Notre-Dame partait dans la direction de l’est, tous les rameaux de l’arbre se ramassèrent et s’infléchirent de ce côté, comme si Notre-Dame, en partant, avait laissé traîner sa robe sur la ramure. 

Les cinquante premiers pèlerins du 13 juin, rentrés chez eux pleins de joie et de ferveur, publièrent partout la bonne nouvelle : Oui, c’était vrai, Notre-Dame était apparue une deuxième fois à la Cova da Iria ! et ce n’était pas fini, elle reviendrait tous les treize du mois, jusqu’en octobre ! Ils surent si bien communiquer leur confiance enthousiaste que, le 13 juillet, en pleine période de moisson, ils seront des milliers à vouloir assister au céleste rendez-vous…

Le fruit de la vision fut pour nos pastoureaux une connaissance intime et un ardent amour du Cœur Immaculé de Marie. « Il me semble que ce jour-là, écrit Lucie, ce reflet avait pour but principal de mettre en nous une connaissance et un amour spécial envers le Cœur Immaculé de Marie. Depuis ce jour, nous sentîmes au cœur un amour plus ardent envers le Cœur Immaculé de Marie. Jacinthe, plus particulièrement, était débordante de ferveur :

« Elle me disait de temps en temps : “ Notre-Dame a dit que son Cœur Immaculé serait ton refuge, et le chemin qui te conduirait à Dieu. N’aimes-tu pas cela beaucoup ? Moi, j’aime tant son Cœur, Il est si bon ! ” »

Dans la lumière même de Dieu, les enfants purent voir l’expression symbolique de la diversité de leurs vocations. Après la vision, François s’étonnait : « Tu te trouvais avec Notre-Dame, disait-il à Lucie, dans la lumière qui descendait vers la terre, et Jacinthe avec moi dans celle qui montait vers le Ciel. » Lucie le lui expliqua. La prophétie qu’elle formula sur son propre compte est à signaler, elle s’est réalisée à la lettre :

« C’est que, répondis-je, toi et Jacinthe, vous irez bientôt au Ciel, et moi je resterai avec le Cœur Immaculé quelque temps encore sur la terre.

– Combien d’années resteras-tu ici ? demanda-t-il.

– Je ne sais pas, beaucoup d’années.

– C’est Notre-Dame qui te l’a dit ?

– Oui, c’est Elle, et je l’ai vu dans cette lumière qu’elle nous mettait dans la poitrine.

« Jacinthe confirma ce que je disais, en déclarant : “ Oui, c’est bien ainsi ! Moi aussi, je l’ai vu ainsi ! ” »

Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours

Lors de ma retraite de St Ignace en janvier 2015, un petit livret m’avait été envoyé pour m’y préparer. C’était la neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours. Je l’avais faite et avait rangé ce fascicule dans ma bibliothèque.

Ce n’est qu’au début 2017 après que le petit séminariste dont je viens de vous parler, me l’ait fortement conseillé que je commence ma première neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours.

Pourquoi prier pendant neuf jours ?

L’explication théologique la plus plausible se trouve dans les Actes des Apôtres.

Entre l’Ascension et la Pentecôte, Marie a demandé tous les jours au Seigneur d’envoyer l’Esprit Saint sur les Apôtres comme son divin Fils le leur avait promis. Ils sont tous enfermés dans le Cénacle, ils ne savent pas ce qu’ils doivent faire. Ils craignent pour leur vie. Ils sont désemparés.

Et au bout de neuf jours, leurs prières jointes à celles de la Mère de leur Seigneur ressuscité, sont exaucés. Un grand coup de vent, des langues de feu, et les voilà tous dehors, parlant à la foule et témoignant avec une joie et une foi délirante de leur Jésus. Ils convertiront et baptiseront 3000 juifs en une seule journée.

Une neuvaine c’est le modèle parfait de la prière d’intercession, adressée avec confiance, humilité et foi.

L’icône qui illustre le petit livret de la Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours est traditionnellement attribuée à Saint Luc qui était médecin et peintre, il a beaucoup et longtemps côtoyée la Sainte Vierge.

Découvrant l’œuvre achevée, la Vierge Marie aurait dit à Saint Luc :

« Mon aide accompagnera toujours cette image ».

Cette icône serait le portrait le plus fidèle que l’on puisse avoir de la sainte Vierge.

L’artiste s’est efforcé de communiquer quelque chose de plus glorieux que tout ce qui existe dans ce monde.

Vous pourrez trouver le texte des prières de chaque jour de la neuvaine ici : https://annickpage.fr/2021/06/07/les-prieres-de-la-neuvaine-a-notre-dame-du-perpetuel-secours/

Les prières de la Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours

Premier jour :

O Mère du Perpétuel Secours, combien j’aime à venir prier au pied de votre image miraculeuse ! Toujours elle éveille en moi les sentiments de la confiance la plus vive et la plus filiale. Entre vos bras je vois Jésus, mon Sauveur et mon Dieu. Il est le Tout-Puissant, le Maître absolu de la vie et de la mort, le Dispensateur souverain de tout bien et de toute grâce. Et vous êtes sa Mère ! vous avez donc tout droit pour le prier et tout droit pour en être exaucée. Il a  prouvé d’ailleurs, à nous autres pécheurs, qu’il ne sait ni ne veut rien vous refuser.
Je m’adresse donc à votre toute-puissante intercession, ô Mère de Jésus, et vous supplie de m’accorder pendant cette neuvaine la grâce … [désigner ici l’intention de la neuvaine].
Je vous prierai avec confiance, persuadé que vous prierez pour moi.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Souvenez-vous de Saint Bernard
Ô très misécordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours
à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre intercession, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, j’accours vers vous,  ô Vierge des vierges, ô Mère bénie, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.

Deuxième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, en ce Jésus tout tremblant que vous serrez contre votre Cœur, vous ne voyez pas seulement le Fils de Dieu, votre Fils, mais aussi tous les hommes devenus, par la volonté de Dieu et par votre acceptation, vos véritables enfants. Vous n’oubliez pas la scène du Calvaire où, par une divine substitution, votre Jésus expirant vous a demandé de le retrouver en chacun de nous. Ce Jésus donc qui accourt se jeter dans vos bras, effrayé par la perspective de la Croix et qui cherche auprès de vous défense et consolation, c’est toute âme qui souffre, c’est mon âme qui vient en ce moment faire valoir ses droits à votre tendresse et à votre protection.
O ma Mère, avec cette simplicité toute filiale, je viens vous dire combien je suis heureux d’être votre enfant, combien grand est mon amour pour vous. Je viens vous exposer ma demande ; vous la connaissez ; ô ma Mère, exaucez-moi.

Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Troisième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, oui, j’aime à contempler votre image bénie. Elle me parle avec éloquence de toutes vos grandeurs. J’y vois inscrit votre titre glorieux de Mère de Dieu ! J’y vois l’archange Gabriel, le divin Ambassadeur qui vous salua « Pleine de grâce ». J’y vois l’archange Saint Michel dont la présence nous rappelle que vous commandez aux milices célestes. En votre main droite, vous tenez les mains du Roi des rois. Tout cela me redit que vous êtes la Femme bénie entre toutes, le plus bel ornement de l’univers, la créature seule jugée digne de devenir la Mère du Verbe incarné. Vous êtes l’Immaculée, la Toute-Sainte, le chef-d’œuvre du Très-Haut, l’abîme de toute perfection. Vous êtes la Reine de la terre et des cieux.
O Mère admirable, je me plais à proclamer votre sainteté et vos gloire. Loin de m’effrayer, votre incomparable grandeur ne fait qu’augmenter ma confiance : si Dieu vous a faite si sainte et si puissante, c’est pour notre salut, et si vous vous réjouissez de vos divins privilèges, c’est qu’ils vous permettent de mieux nous secourir. O Mère incomparable, accordez-moi la grâce que je sollicite de votre puissance souveraine.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Quatrième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, votre douce image sourit à nos cœurs d’exilés. Vous nous y apparaissez comme la Tige sacrée sur laquelle s’épanouit la Fleur de toute pureté et de toute vertu, votre Jésus. Offert ainsi par vos mains maternelles, Il gagne plus suavement l’amour de nos cœurs. Sur votre front, je vous briller une étoile radieuse. N’êtes-vous pas, en effet, « L’Etoile du matin » qui nous annonça le jour du salut et de la rédemption et nous promet le jour sans déclin de l’éternité bienheureuse ? N’êtes-vous pas « L’Etoile de la mer » qui fait rayonner l’espoir au sein des plus noires tempêtes ?
O Mère tout aimable, combien vous nous rendez léger le fardeau du devoir, et suave le joug de Jésus-Christ ! Aussi, votre souvenir me met de la joie au cœur ; votre nom seul ramène la paix dans mon âme inquiète. Laissez-moi vous redire toujours : O Mère si digne d’être aimée, je vous aime ! Par vous et avec vous, j’aime votre divin Fils ! O notre espérance, exaucez-moi !
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Cinquième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, je trouve en votre sainte image un autre puissant motif d’espérer en votre bonté. Vous vous y montrez la Mère des douleurs. C’est Jésus crucifié dans son Cœur, avant de l’être dans sa chair, que vous étreignez dans vos bras. La vision douloureuse des instruments de sa Passion le fait frémir ; vous souffrez avec lui et ce fut là le martyre de toute votre vie. Je comprends dès lors l’excellence de vos mérites, la réalité de votre titre de Rédemptrice des hommes et la toute puissance de votre intervention auprès de la justice divine.

Comme vous, ô Marie, je compatis aux souffrances de votre Fils et, comme lui, je compatis à vos souffrances maternelles. Ma compassion est d’autant plus vive que ce sont nos péchés qui, en attachant Jésus à la croix, ont torturé votre âme si aimante. Aujourd’hui, c’est au nom de vos douleurs que je vous prie. Donnez-moi la contrition de mes péchés et le courage de les éviter. Daignez aussi agréer favorablement la requête que je vous adresse en cette neuvaine.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Sixième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, votre touchante image me le dit : vous avez souffert et beaucoup souffert. Parce que vous êtes bonne et que vous êtes notre Mère, la souffrance vous a faite compatissante à nos peines ; d’autant plus que, vous ayant coûté davantage, nous vous sommes plus chers. Cette compassion à notre égard, je la vois dans vos yeux empreints d’une pitié attendrie qui se fixent moins sur votre divin Fils que sur vos pauvres enfants de la terre. Qu’il est doux à l’âme accablée de rencontrer un cœur ami qui sait compatir ! Mais quand ce cœur est celui d’une mère, et d’une mère telle que vous, c’est la suprême consolation de la vie.
A vos pieds, donc, je viens reprendre courage, ô Mère compatissante ! Je suis sûr que vous n’abandonnerez pas votre enfant. Entendez le cri de ma misère, dites à mon âme la parole qui console et accordez-moi la faveur que j’implore de votre bonté.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Septième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, je m’adresse à vous parce que c’est à vous que je dois demander et que c’est vous qui devez m’exaucer ; vous êtes la trésorière du Bon Dieu qui veut que toute grâce passe par vos mains. Votre image me rappelle que vous êtes la Mère de Jésus, la Mère des douleurs, et que vous êtes ma Mère. Mère de Jésus, vous disposez de ses mérites et de son Cœur. Mère des douleurs, vos souffrances, unies à celles de Jésus, ont constitué le trésor de la Rédemption. Mère des hommes, vous avez accepté l’obligation de nous venir en aide.
Oui, je le sais, une âme protégée par vous ne peut être abandonnée de Dieu, ni se perdre, et une âme fidèle à vous invoquer est sûre de votre protection. C’est donc avec assurance que je recours à vous. Obtenez-moi la fidélité à votre service, gage de persévérance et de salut. Obtenez-moi aussi la faveur que, durant cette neuvaine, je sollicite de votre maternelle tendresse.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Huitième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, un sentiment de crainte envahit parfois mon âme.  Vous êtes, il est vrai, puissante et bonne ; cependant, lorsque je songe à ma misère, je tremble, et je me trouve même audacieux d’oser m’adresser à vous et implorer vos faveurs. Mais votre douce image semble me dire : « Confiance, mon enfant ! Ne suis-je pas la Mère de la miséricorde qui cherche, non des mérites à récompenser, mais des maux à guérir ? Mon titre de Mère du Perpétuel Secours ne proclame-t-il pas que je dois soulager toute misère ? »
C’est donc à votre clémence que je fais appel en ce jour, ô Marie ; ma confiance repose toute entière sur votre indulgente et compatissante bonté. A vous de me protéger, de me secourir, de me consoler.
Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Neuvième jour :

O Mère du Perpétuel Secours, me voici au terme de cette neuvaine où, chaque jour, je suis venu me prosterner à vos pieds. Aujourd’hui plus que jamais, ma supplication monte vers vous, ardente et confiante. Je ne puis en douter, vous avez entendu ma prière : vous m’accorderez ou ce que je demande, ou une grâce plus précieuse encore. Par votre Fils, par vos douleurs, par votre amour miséricordieux, et surtout par votre titre de Mère du Perpétuel secours, exaucez-moi ! Oh oui ! Ce titre de perpétuel secours me dit qu’il m’est permis d’insister, que je puis, que je dois toujours compter sur votre assistance : à toutes les heures de ma vie, dans tous mes besoins, dans tous mes dangers, dans toutes mes peines, pour toutes les grâces qui me sont nécessaires.
O ma Mère, ma confiance est si grande que, dès maintenant, je vous dis merci ! Merci pour les grâces du passé, merci pour celles que j’attends de votre inépuisable amour Oui, je vous prierai jusqu’à mon dernier soupir, en attendant que je puisse, dans le ciel, vous aimer, vous louer et vous remercier éternellement.

Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

En Anjou : un sympathique petit séminariste

Nous nous installons dans notre nouvelle maison en octobre 2016. Beaucoup de travail pour entretenir le jardin, améliorer le côté pratique de la maison.

Nous remplaçons le poêle à granulés qui ne parvenait pas à nous chauffer correctement par un poêle à bois canadien très efficace.

Puis nous aménageons la petite dépendance qui servait de débarras à nos prédécesseurs et que nous transformons en une maisonnette de 45 m2. Nous trouvons rapidement des locataires parmi les fidèles des dominicains.

Nous nous occupons ensuite de faire isoler les combles en prévision de les transformer plus tard en deux chambres et une salle d’eau.

Enfin, nous changeons la cuisine qui commençait à tomber en ruines.

Au couvent où nous allons plusieurs fois par semaine, nous commençons à bien nous intégrer. Sébastien donne bénévolement des cours d’informatique aux petits de l’école primaire. Puis il est sollicité pour donner des cours de français à de jeunes séminaristes qui viennent d’Amérique du Sud ou des Etats-Unis. Ce qui lui plait beaucoup plus qu’avec les enfants avec lesquels il faut continuellement avoir recours à de la discipline !

Début 2017 je me lie avec un jeune séminariste brésilien, élève de Sébastien, et qui a une vraie dévotion à la Vierge de Fatima. Sa douceur, sa sensibilité, ses attentions, sa foi, sa petite taille, ses rondeurs d’enfant m’émeuvent… ! Me voyant en souci par rapport à ma fille Mathilde, en souffrances physiques et en difficultés professionnelles, il m’offre une neuvaine de communion pour sa protection.

Il me demande si je prie Notre Dame du Perpétuel Secours pour elle et me conseille fortement d’implorer la Sainte Vierge régulièrement…

Et depuis, je n’ai pas arrêté de la faire cette neuvaine, pour Mathilde, chaque début de mois, afin que la Vierge Marie s’occupe d’elle, lui apporte tout ce que je n’ai pas su lui donner, la protège et la conduise, Elle qui est la meilleure mère qui soit !

St Joseph entre dans nos vies

Notre hôtesse et amie nous explique qu’implorer St Joseph pour des causes difficiles est important car il nous exauce toujours dans nos besoins. Pour la vente de leur maison dans le Var, ils l’avaient prié, et avaient très vite trouver un acheteur et ce, le jour de la fête de son mari !

Alors sur une feuille, je m’applique à écrire tous nos besoins et désidérata, nous essayons de n’oublier aucun des points nécessaires. Nous écrivons en-dessous la « prière de Saint François de Sales à Saint Joseph » (voir mon article :  https://annickpage.fr/2021/03/19/19-mars-des-prieres-a-st-joseph/ ). Je plie la feuille et la dépose sous les pieds d’une grande statue de Saint Joseph (statue de plus de 50 cm de hauteur) qui trône dans le salon. Et tous les jours pendant neuf jours de suite, nous venons prier Saint Joseph de nous exaucer et nous lisons à haute voix la prière de St François.

Et voilà que quelques jours plus tard, nous voyons une annonce sur « Le Bon Coin » qui correspond à notre recherche. Nous prenons rendez-vous et sommes enthousiasmés, cette maison correspond vraiment à ce que nous voulions. Le temps de signer le compromis et l’achat, le temps que les propriétaires puissent nous libérer les lieux, et nous nous installons début octobre dans notre maison dans un petit village qui a la particularité de détenir deux églises.

Mais notre aventure avec Saint Joseph n’est pas terminée !

Voilà que quelques semaines plus tard, nous découvrons au bout du chemin où nous habitons, une croix de bois un peu en retrait dans les buissons. Et au cœur de cette croix une petite cavité protégée par un grillage, qui abrite une statue de… St Joseph. Nous saurons plus tard par une voisine qu’il y avait quelques années en arrière une statue de la Vierge au centre de la croix, elle a disparu et a été remplacée anonymement par ce petit « Saint Joseph ».

Il y a de nombreuses croix aux intersections de routes dans cette région mais c’est la seule que nous ayons vue qui ait une cavité en son centre ! Ne serait-ce pas un signe de St Joseph ? Nous sommes bien persuadés que c’est lui qui nous a conduit dans ce village. Nous allons alors régulièrement faire un « petit pèlerinage » après le repas de midi jusqu’à notre protecteur pour le remercier et continuer à le prier !